Death March Interlude 5-5 : Le Jeune Marchand et les Enfants de l’Orphelinat

Traducteur : Nekoyashiki-san
Adapt&Check : Soreyawari


Et voici votre DM au dernier moment ! ^^ Dans cet interlude on suit les pérégrinations d’un Marchand de Seryuu dont vous vous souviendrez peut-être ! Ici c’est un jeu de piste ! ^^

Bonne lecture amis insomniaques ! 😉 (Pour ma part je vais céder à l’appel de Morphée ! ^^)

Amicalement vôtre,
Nekoyashiki-san


Quand je suis allé à un orphelinat pour une course de mon employeur, j’ai vu des petits enfants jouer aux cartes. Ces cartes sont exactement comme les cartes que j’ai faites. Cependant, les dessins sont légèrement différents.

« Hé, vous autres, où avez-vous eu ces cartes ?
– Tsui-niichan les a faites.
– Tu te trompes, c’est Yuni-ane qui les a eues de son petit-ami.
– Etai-niichan a fait les dessins.
– Tsui-niichan a raboté l’arbre tu sais ?
– Yuni-ane nous a appris comment jouer. »

Les enfants répondent à ma question dans un brouhaha. Si vous me le dites comme ça, je ne vais pas comprendre. Comme les enfants commencent à se chamailler, je prends rapidement le rôle d’arbitre.
Après avoir demandé plusieurs fois, je comprends ceci, “Ils ont eu les cartes de l’amoureux de l’enfant appelée Yuni”, “L’enfant appelé Tsui a fourni des matériaux bruts comme des blocs de bois, de l’encre, et des pinceaux.”, et “L’enfant appelé Etai a fait les dessins”.

Puisque les cartes d’apprentissage, incluant le prototype ont été achetées par ce garçon marchand, il est probablement l’amoureux de cette Yuni. La fille à l’air intelligent qui était avec lui est probablement Yuni. (ndt : Nope~C’était Arisa~)
Je suppose que les gamins de cet orphelinat sont les enfants auxquels il voulait apprendre hein.

Ce qui me fait penser, les enfants ont dit quelque chose qui a piqué ma curiosité.

« Quelle est la façon de jouer ? »

Il n’y a rien de tel pour les cartes que j’ai faites. Tu lis la lettre, et vérifie le dos de la carte pour voir si tu as bon, cet objet n’est que ça.

« Comme ça !
– Vous les alignez.
– Chacun son tour.
– Vous devinez la bonne lettre~
– Elle vous appartient. »

Les enfants parlent en rapide succession. La pensée “Je veux le dire” déborde. J’écoute patiemment les paroles des enfants, et les arrange dans ma tête.

Tu mets 100 cartes avec le côté lettre sur le dessus dans la [Zone de Jeu], et si tu peux lire correctement la lettre correspondant à l’image au dos, elle est à toi. Les cartes manquées sont envoyées au [Cimetière], et s’il n’y a plus de cartes sur la [Zone de Jeu], les cartes du [Cimetière] sont remises sur la [Zone de Jeu], et la partie reprend. Quand toutes les cartes ont disparu de la [Zone de Jeu], et du [Cimetière], celui qui possède le plus de cartes devient l’[Érudit]—le vainqueur.

« Incroyable, penser à un tel jeu.
– C’est vrai, Yuni-ane est incroyable~
– N’a-t-elle pas dit que celle qui est incroyable était Aisa ?
– Tu te trompe, c’est Tarisa.
– N’était-ce pas Maisa ? » (ndt : essaye encore ! ^^)

Je veux rencontrer cette enfant appelée Yuni. Je demande si je peux rencontrer Yuni ou les deux autres enfants.

« Yuni-ane travaille.
– Tsui-niichan s’entraîne aussi pas vrai ?
– Qu’en est-il d’Etai-niichan ?
– Dans sa chambre ?
– Non, l’ancien disait qu’il travaillerait dans les champs aujourd’hui.
– Champs de Gabo ?
– Non, il a dit komatsuna. (ndt : variété de salade/choux)
– Alors, il est à l’endroit au toit rouge.
– Oji-san, je vais vous guider là-bas ! » (ndt : Oji-san = oncle ou homme un peu plus âgé)

O, oji-san. Alors que je n’ai que 20 ans.
En me sentant blessé par les mots des enfants, je les suis par la main.

Les enfants me conduisent à l’endroit où 20 garçons d’environ 10 ans de plus que ceux qui me guident ici sont en train de travailler dans les champs.

Le garçon musculeux qui semble être le plus vieux regarde suspicieusement vers moi qui ai été guidé par les enfants.

« Hé, heureux de vous rencontrer, je suis un marchand appelé Neisen.
– Quelles affaires amènent Marchand-sama ? Comme les récoltes sont la propriété du Seigneur, nous ne les vendrons pas sans permission vous s’vez ? »

Je note le ton légèrement sarcastique de son [Marchand], et [Sama]. Je ne suis pas venu ici pour chercher la bagarre avec un gamin.

« Ce n’est pas cela. Je voudrais rencontrer Etai-kun, et ces enfants m’ont guidé.
– Etai est sous cet arbre, évanoui. Comme il est inutile, vous pouvez l’emmener si vous avez quelque chose à voir avec lui. Vous les gamins, venez par ici. »

Je remercie le garçon et vais vers Etai-kun.
Les enfants sont attrapés par le garçon, et se retrouvent à aider à désherber. En faisant signe aux enfant, je parle à Etai-kun.

« Etai-kun, je peux te parler un instant ?
– …Qui ? Êtes-vous ?
– Heureux de te rencontrer, je suis un marchand appelé Neisen.
– Haa, marchand-san, qu’est-ce que vous…. »

Visiblement Etai-kun n’est pas bon en communication.

« En fait, c’est à propos des images que tu as dessinées sur les cartes d’apprentissage.
– Ces cartes sont intéressantes pas vrai !
– Ouaip, l’enfant qui a pensé à ce jeu est incroyable.
– Tout le monde y joue toute la nuit.
– Personne ne se dispute ?
– Quiconque le fait doit commencer en dernier.
– Je vois, c’est une bonne décision. Cependant, c’est dur d’attendre son tour avec juste deux jeux de cartes pas vrai.
– Non, nous avons quatre jeux maintenant. »

Je n’ai pas réussi à cacher ma surprise. Cela fait seulement huit jours depuis la vente des [Cartes d’Apprentissage]. Prendre seulement quatre jours pour faire un jeu ! (nda : euh, 4 jeux huit jours… 2 jours par jeu plutôt ? Sauf si on admet que l’un des jeux est celui acheté, alors 2 jours et demi par jeu à peu près ?)
Alors que le peintre à qui j’ai demandé de produire les cartes commerciales a mis un demi-mois pour créer un jeu…

« As-tu dessiné ça toi-même ?
– Non. »

Je pousse un léger soupir de soulagement à ces mots. C’était donc parce qu’ils étaient plusieurs pour raccourcir le temps de production. Cependant, cette pensée est nié avec les mots suivants.

« J’ai fait les deux premiers jeux moi-même, mais l’autre jeu a été fait avec l’aide des autres gamins qui sont bons en dessin. Grâce à ça, nous en avons fait un en un jour. »

« Theo, Sual, Olio. Il a quelque chose dont il voudrait parler. »

Etai-kun me guide vers une cabane où se trouvent trois garcons et filles. Je me présente rapidement et vais à l’essentiel.

« Vous pouvez dessiner des images aussi bien qu’Etai-kun ?
– C’est vrai.
– Pas aussi bien qu’Etai-ani.
– Etai-niichan m’a appris~ »

Après leur avoir chacun fait faire un dessin, je commence à parler.

« Je veux vous engager les gars.
– Je n’ai pas complètement appris les lettres vous savez ?
– Est-ce mon c, corps ?!
– Ma poitrine est encore petite, voulez-vous faire de moi votre maîtresse ? »

Je nie les réponses hors de propos, et explique en detail.
Je suis le fabricant d’origine de ces cartes d’apprentissage, et je veux les répandre à travers tout le Royaume de Shiga, pas seulement la Cité de Seryuu, donc pour faire beaucoup de cartes d’apprentissage, je vais les employer.

« Combien allez-vous donner ? Allez-vous donner un sou pour un jeu ?
– Hé, tu es trop cupide.
– C’est vrai, ça ferait quelques pièces de cuivre par mois.
– Combien ça ferait ? »

Le salaire des enfants dépend de leur travail, mais le prix du marché est d’environs 1 à 2 pièces de cuivre par mois. S’ils vivent sur place, ils ne sont normalement pas payés.
Je réponds aux enfants qui ont commencé à compter avec leurs doigts.

« Si vous pouvez faire 30 jeux par mois, ça fera 30 sous, ou 6 pièces de cuivre.
– À nous quatre nous pouvons faire 40 jeux.
– Alors ça fera huit pièces de cuivre. Chaque personne gagnera deux pièces de cuivre.
– Incroyable, c’est à peu près la même chose que Yuni-neechan.
– C’est vrai, incroyable.
– Cependant, avons-nous autant de matériaux ?
– Je me demande si on peut demander à Tsui-niichan~ ? »

Les enfants passent rapidement à l’excitation, et à la dépression.
Je ne comptais pas les faire travailler pour si peu, mais comme je n’ai pas les fonds pour commencer, je leur rendrai plus tard avec la marge.

« Je fournirai les matériaux évidemment.
– Vraiment ?!
– Alors, j’en ferais beaucoup.
– Un, je vais travailler dur~ »

Parmi les enfants qui sont plein de motivation, Etai-kun est le seul a l’air sombre.

« Mais, est-ce que ça va de le faire sans la permission de Yuni et Tsui-niichan ?
– Oh c’est vrai, ce sont les enfants qui ont amené les cartes, appris le jeu, et suggéré la production de cartes, n’est-ce pas.
– Un.
– Savez-vous où ils travaillent. J’irais leur demander. Si je ne peux pas les rencontrer, je reviendrai à minuit. »

Je sors de l’orphelinat après avoir obtenu les lieux de travail de Yuni-chan et de Tsui-kun. Comme j’ai obtenu le consentement informel d’Etai-kun et des autres enfants, je vais parler aux deux restants. Je dois respecter la camaraderie des enfants.

D’abord, je vais à l’auberge de la porte où Yuni-chan travaille. Je dois persuader cette fille comme c’est elle qui a créé l’idée du jeu. Si je mets un manuel séparé pour le jeu, il se vendra sûrement.

« Ok. »

J’obtiens la permission de la fille de l’auberge de parler à Yuni pendant son travail, et elle-même accepte facilement. La fille est différente de mes attentes. Elle n’est pas une belle fille à l’air intelligent, mais une fille extrêmement banale.

« Celle qui a pensé à ce jeu n’est pas moi. C’est mon amie appelée Arisa.
– Où dois-je aller pour la rencontrer ?
– Elle est partie pour la Cité Labyrinthe.
– Je vois, c’est embêtant.
– C’est bon, cette Arisa dirait des choses étranges comme [Il n’y a pas de frontière au jeu] et vous donnerait la permission. »

Cette fille appelée Arisa semble avoir une personnalité généreuse.

Puisque cette fille a promis d’envoyer à Yuni-chan une lettre quand elle arriverait à la Cité Labyrinthe, je lui demande de poser la question pour la permission dans la lettre de réponse. C’est parti pour être une approbation à postériori mais travaillons dur pour éviter que cela devienne un conflit.
Évidemment, je ne serais pas en train de briser de lois même si je l’utilise de mon propre chef, mais simplement utiliser l’idée d’autres personnes comme ça, c’est quelque chose de mal vu parmi les marchands. Normalement, la guilde des marchands devient le médiateur.

Quand je dis à Yuni-chan que j’enverrai la réponse avec sa lettre, elle accepte en ayant l’air heureuse du fond du cœur.

Pour finir, je vais vers la scierie où Tsui-kun travaille. C’est directement après la porte sur la rue Est comme c’est lié au transport du bois.

« Ok. »

Je lui parle alors qu’il vient de prendre sa pause, et il répond facilement comme Yuni-chan.
Il parle en jouant avec de fins copeaux de bois sur ses pieds.

« C’était à l’origine des choses que Yuni a amenées de toute façon, j’ai seulement fourni le bois puisque j’en voulais un jeu pour moi-même. J’aurais détesté ça si vous vendiez les cartes qui sont à l’orphelinat, mais si vous vendez des nouveaux jeux, je n’ai aucun problème. De plus, vous allez prendre sous votre aile Etai, qui a des problèmes pour trouver du travail, pas vrai ? C’est impossible pour ce gars de devenir un soldat ou un transporteur, après tout. »

Il est de façon inattendue plutôt responsable.

« Je ne ferai rien de mal à ce garçon Etai.
– Un, ce gars est bon en dessin, mais si vous le laissez seul, il dessinera jusqu’à ce qu’il s’écroule. »

Tsui-kun affirme qu’il veut que je lui dise de faire attention.
Je devrais faire une limite supérieure pour le nombre de jeux faits par mois. Si je ne mets pas de limite, ces enfants semblent partis pour travailler jusqu’à ce qu’ils s’écroulent.

Quand je vois les plats et fins copeaux de bois que Tsui-kun tient, je me rappelle certains mots.

『Pourquoi ne réfléchiriez-vous pas à la façon de les produire la prochaine fois? Vu qu’il devrait y avoir de la demande, vous pourriez penser au prix après. Essayez de trouver des matériaux ou le moyen de les produire en masse pas cher, c’est amusant de faire des expériences.』

Je rumine ces mots en regardant les copeaux de bois.

« C’est vrai, c’est ça. »

Je me suis involontairement levé et j’ai crié, les ouvriers de cet endroit concentrent leurs yeux sur moi.
Cependant, le moi excité avec son idée fraîchement trouvée s’en fiche de ces regards, et je vais négocier avec boss-san. La chose à laquelle j’ai pensée à ce moment-là a pris forme une demi-année plus tard.
À cette époque-là, je pensais utiliser les contre-plaqués faits de copeaux de bois et de colle comme matériaux pour les cartes, ça ne serait pas arrivé sans les grands efforts et l’expérience de Boss-san, et Tsui-kun.

Les cartes d’apprentissage faites de copeaux de bois laqués collés entre eux pour devenir du contre-plaqué valent 2 pièces d’argent, devinrent un souvenir pour les gens qui visitent cette cité pour le labyrinthe, et devint renommé.

Cependant, c’est une histoire pour plus tard.

Avant cela, les jours de fabrication des cartes d’apprentissage normales avec des blocs de bois, et de misère pour rembourser le coût des matériaux ont continué pendant un moment.
À ce jour, le mieux que je puisse imaginer est le visage d’Etai et des autres, troublés de voir un petit sac plein de pièces de cuivre à la fin du mois.

 

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