Death March Interlude 5-6 : Le Maître d’Arisa

Traducteur : Nekoyashiki-san
Adapt&Check : Soreyawari


Bonsoir à tous ! ^^ Après moult péripéties voici votre chapitre ! 😉

Vous allez maintenant pouvoir commencer le dernier interlude ! XD Et oui ! Vous retrouverez la semaine prochaine votre cher « Ici Satou. » que vous aimez tant ! 😉

Avec ce point de vue de Arisa qui alterne entre passé et passé proche (?) vous allez voir certains événements clés par des yeux (plus ou moins) normaux ! ^^

Amicalement vôtre,
Nekoyashiki-san

PS : KNW, Slime et GDN seront décalés comme vous pouvez vous en douter. (Un adapt pour plein de chapitres ça a ses limites)


Es-tu stupide ?
Hé, laisse-moi le dire une fois de plus. Es-tu stupide ?

Lisant l’atmosphère, j’arrête ces mots abusifs dans ma poitrine. La cible de ces mots est mon [Maître]. Ce puissant ennemi agit présomptueusement parce qu’il a obtenu un pouvoir aussi monstrueux et maintenant, il défie “ça”.

Tu vas absolument perdre j’ai dit, je sais que tu as des compétences uniques secrètes, mais ton niveau n’est qu’à 10, tu sais ? (nda : On rappelle qu’Arisa ne voit que le niveau que Satou met sur son onglet Échange, c’est-à-dire la même chose que la Pierre de Yamato)
Peu importe à quel point tes compétences sont extraordinaires, il n’y a aucun moyen de surmonter une différence de 4 fois le niveau !

De plus, il cache ses compétences alors même que son niveau est aussi bas. Je ne saurais pas quel genre de technique secrète tu as préparé !

« Je ne vais pas hésiter à tourner ça en bain de sang tu sais ? »

Le monstre parle ainsi tout en pointant sa canne vers mon maître.

« Ça ne sert à rien ! Maître, ce type est trop puissant.
– Les déchets n’ont pas lieu de m’appeler ‘ce type’. »

Oui, je fais de mon mieux pour attirer l’attention de [Maître], mais l’attaque vient par vers moi. Ah, cette vie est partie pour s’arrêter ici hein. Je veux flirter avant de mourir~.

Je me rappelle encore du jour où je l’ai rencontré. (ndt : ça fait quelques jours donc… ^^)

Je suis dans le chariot d’esclave branlant qui vient juste d’arriver dans la Cité de Seryuu. C’est déprimant de seulement regarder les lugubres esclaves dans le chariot.
À ce moment-là, je sens un regard de quelque part, et il est là.

Cheveux noirs.

Pupilles noires.

Une carrure délicate.

Et, un visage Japonais.

Oui, l’[Amour], cela fait un moment depuis la dernière fois où j’ai vu mon type en-plein-dans-le-mille après n’avoir vu que des machos dans ce monde.
Particulièrement, le look légèrement peu fiable facile-à-bousculer est sympa. Mon impulsion créative s’est enflammée. Ma capacité à délirer ne peut être arrêtée, comme cela.
Tu sembles porter de bons vêtements, pourquoi ne nous achèterais-tu pas, moi et Lulu.

J’ai délibérément essayé d’utiliser la magie de charme sans incantation, mais le chariot a passé le coin de la rue.

Pour me protéger, [Maître] charge vers le monstre.

Quoi, quelle est cette vitesse !
Je pensais qu’il venait juste de commencer à s’avancer, mais il s’est déjà glissé dans la poitrine du monstre, délivrant un coup.
J’ai vu le chef des chevaliers de mon pays et le héros faire un duel auparavant, il est plus rapide que la ruée du héros d’à ce moment-là. Ouaip, trop rapide.

Mais, le monstre ignore cette attaque comme si c’était une brise. Il termine son incantation juste comme ça, et balance des Fouets d’Ombre apparaissant vers moi.

J’espère que ce n’est pas une mort instantanée.

En pensant cela, comme ma dernière résistance, je tire sans incantation Balle Psycho vers le Fouet d’Ombre, mais ça ne marche pas bien.
Je me demande pourquoi j’ai lu le livre sur la magie mentale quand j’étais au château. Si ça avait été la magie de lumière ou de feu, j’aurais pu riposter face à ce monstre

Cependant, le Fouet d’Ombre ne m’atteint pas. Mon [Maître] bouge comme s’il se téléportait et reçoit l’attaque avec son corps.
Même s’il est délicat, son dos semble légèrement large, et en moi, le soulagement émerge avec la colère.

Pourquoi agis-tu aussi imprudemment !

La fois suivante, je l’ai rencontré quelques jours après. Je me souviens que les alentours étaient bruyants parce que le marchand d’esclave disparu était revenu.

Comme un bon client est là, les filles chères qui se vendront probablement sont présentées tour à tour. Apparemment l’adversaire est plutôt redoutable, 10 filles sont revenues dépitées.
Et à ce moment-là, c’est notre tour, les six impopulaires. Si les filles d’avant n’ont pas été vendues, il n’y a aucun moyen que nous le soyons, malédiction.

Et celui qui est assis dans le sofa à l’intérieur de la tente, c’est lui. Trois filles-bêtes se tiennent derrière lui. Okay, je vais obtenir ses faveurs !

Nidoren, le marchand d’esclave, dit quelque chose, mais pour le moment je mets de la puissance dans mes yeux !

Mais, le charme de cette beauté ne l’atteint pas, il part presque de cet endroit. Je panique et essaye de le charmer avec des mots. Fufufu, reçois cette attaque de charme de moi qui est habituée à la recherche d’emploi ! (ndt : ça voudrait pas aussi dire qu’elle arrive pas à conserver un boulot ? ^^’)

Cependant, il est coriace.
Même après que j’explique le mérite et transmets mes sentiments, il est complètement inflexible.
On n’y peut rien, je vais utiliser mon dernier recourt. Je ne vais pas laisser cette chance passer, même si les moyens que je dois utiliser sont des moyens sans cœur !

Soit troublé par l’absence d’incantation, [Charme de personne], et [Tourmente].

Hein~ ? Ça ne marche pas.

La magie fonctionne enfin une fois que j’utilise ma dernière carte, Ne Jamais Abandonner.
Qui est cette personne ? (ndt : Dieu ? Le Diable ? Un Héros ? Quelque chose d’autre ? Quelque chose au-dessus de tout ça ? ^^)
Son nom est Satou, et son visage à l’air Japonais, il doit être une personne transportée pas vrai ?

Bien, soyons heureux avec ça pour le moment.
Fuffuffu, je ne vais pas te laisser dormir cette nuit.

Quelque chose qui semble être une blague se passe devant mes yeux. Est-il vraiment humain ? Il saisit les supposément intouchables entraves magiques avec ses mains et essaye de faire quelque chose à leur propos.

« C’est dur à saisir même si ça ne réagit pas, ces stupides choses de “fantasy”. »

Il s’est vraiment débarrassé des entraves et même en se plaignant.
Non non, tu ne peux normalement pas faire ça.

« Quel est votre but ? »

Mou, oublie son but.
Avant tout, nous devrions nous éloigner d’ici afin de vivre.

C’est dommage, mais abandonnons Mia.
Mia, je suis désolée. Tu peux m’en vouloir autant que tu veux. Je suis inutile avec mon pouvoir.

« Vous avez un genre de rancune envers les héros ?
– Tu ne pourrais pas être plus loin de la vérité. »

La discussion s’interrompt, beaucoup de fouets d’ombre apparaissent sous les pieds du monstre et vont vers Mia.
Il sort deux pistolets de ses poches et abat les fouets de l’ombre.

Oh ! Cool~
Pourquoi ce monde n’a-t-il pas de caméras digitales !

Je suis en train d’avoir une pensée hors de propos pour échapper au stress de cette situation sans espoir.

J’ai joué un vilain tour durant notre cérémonie du contrat. J’y ai mêlé, [Tu peux m’approcher jour et nuit.]. Avec ça, aussi longtemps que le maître ne me donne pas sérieusement un ordre allant à l’encontre de cela, ça ne sera pas considéré comme une violation du contrat.

Je suis intelligente~♪ Arisa-chan, grande victoire.

Sur le chemin du retour vers l’auberge, des choses intéressantes continuent de s’accumuler.

Itadakimasu ?

Protéine ?

Cette personne est vraiment Satou-san hein ?

Mettons de côté de telles choses triviales.

Peu importe ce qui arrive, cette nuit est ma première nuit !
Je n’ai jamais eu de première nuit dans ma vie précédente !
Je vais te montrer mon savoir du net de fond en comble, garçon !

J’entre dans la chambre de l’auberge en me sentant excitée.

Nous sommes dans la même chambre.
Je comprends, garçon. Un jeune de 15 ans est au sommet de l’envie !

« Arisa et Lulu, vous pouvez utiliser toutes les deux ce lit. »

Veut-il nous attaquer comme un ensemble ?
Lulu est pure, si possible, je voudrais qu’elle en ait une normale et aimante. (nda : de première fois ^^)

J’attends son attaque, “c’est maintenant”, “ou maintenant”, mais il dort dans le lit d’à côté.

IM-POS-SI-BLE !

Je fais dormir Lulu avec ma magie mentale et me glisse dans le lit du maître. Je me sens désolée, mais je n’ai aucun regret. (ndt : mystère résolut ! ^^ Elle a réussi à dormir malgré l’agitation grâce à la magie ! ^^)

Le résultat est un total échec, mais il s’est révélé vraiment être un Japonais. Je ne sais pas s’il est un réincarné ou un transporté, mais avec ce visage Japonais, c’est probablement un transporté. On ne peut pas être sûr avec Lulu ici cependant.

« Arisa ! Quand le matin viendra, allez demander de l’aide au gérant de la guilde des travailleurs. »

Uwaah~, idiot idiot idiot. (nda : baka baka baka !)
Je saute frénétiquement vers lui qui est en train de sombrer avec Mia dans le portail d’ombres.

Mais, je ne l’atteins pas.
Les ombres qui sortent glissent et m’égratignent.

« Arisa, occupons-nous de ceux-là pour le moment. »

Liza plonge vers les trois traqueurs de l’ombre seule.
Faire une attaque si imprudente, même Liza, habituellement calme est grandement affectée.

Pendant que je combats les traqueurs de l’ombre avec des ondes de choc sans incantation, Pochi, Tama et Liza me soutiennent.

Liza a été blessée, mais nous avons gagné d’une manière ou d’une autre.
Je donne à Liza les premiers secours à l’aide de mes souvenirs de ma vie précédente, pendant que Pochi et Tama préparent le chariot.

Je voulais que Lulu conduise le chariot, mais vu qu’elle ne peut pas bien voir dans le noir, ça serait dangereux donc je le laisse à Liza et Tama.

« Maître va bien nanodesu ?
– Revient~? »

Je veux savoir ça aussi !
Mais, en tant que femme adulte je ne peux pas gifler de nerveuses petites filles.

« Bien sûr, il va bien. Il est notre Maître souvenez-vous. Bien sûr qu’il va revenir ! »

Je déclare ça en me convainquant moi-même à mi-chemin.
Je ne vais pas lui demander de revenir en un seul morceaux, mais au moins s’il-te-plaît reviens en vie !

Alors que nous attendons l’ouverture des portes de la Cité de Seryuu, Tama commence à faire du bruit.

« Re~?
– Qu’est-ce qui ne va pas nodesu ?
– Maître, là~! »

Qu’as-tu dis !

« Est-ce vrai, Tama ! »

Je me précipite vers Tama.
Whoops, le chariot bouge subitement et je tombe.
Bien qu’elle ne se plaignait pas jusque là, les yeux de Liza ont l’air vraiment désespérés.
Cette fille pourrait bien être de façon inattendue la plus inquiète.

« Il est là desu !
– Sama~.
– Ouais, Maître. …Il est sauf. »

Pochi, et Tama, puis Liza qui est devenue émotionnelle et hoquette ses mots.
Hé attends, où est-il ?

« Arisa, là. À la colline sur la route devant, en vêtements blancs. »

Il est là !
Qu’est-ce que tu fais là-bas à faire signe de la main si nonchalamment.

« …Je, j’étais inquiète ! Mou, promets-moi de ne plus jamais faire quelque chose d’aussi absurde !! »

Je crie et pleure sur sa poitrine.
Il s’excuse tellement, tellement de fois, mais il ne comprend absolument pas.

Je deviendrais forte.
Pour empêcher ce stupide et imprudent [Maître] de sauter dans des situations dangereuses !

Je suis Arisa.
Anciennement Japonaise, Tachibana Arisha.
Mon histoire d’amour ne perdra pas face à cet absurde monde parallèle (fantasy) !

 

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