Dragon Maken War 31 : Élévation de statut social (5-6)

Trad : Ilanor
Adapt : Ilanor
Check : Nekoyashiki-san


Je prends mon indépendance ~ C’est à dire que je fais moi-même mes adapts. Aucun rapport avec les retards bien sûr. Donc, plus que deux avec celui d’aujourd’hui… Ce sont les deux derniers avant d’avoir rattrapé les anglais ! Dernière chose : je vous demande votre avis : Niberis, harem candidate ou non ?


Azell s’empêcha de poser sa question, puis il parla.

« Bon, j’imagine que ce sera la fin de notre échauffement.
– Sire Azell, vous être vraiment un homme bon.
– Je préférerai être appelé un homme juste. »

Azell savait que Giles avait deviné son intention, donc il rit. Après le premier échange, Giles jeta tout pensée méprisante envers Azell. Au minimum, il accepta la vérité selon laquelle Azell lui était largement supérieur en compétence.
Giles renforça sa barrière mentale. L’énergie magique qu’il pouvait utiliser en attaque était notablement inférieure, mais il n’avait pas le choix. Normalement, il érigerait un mur adéquatement solide, mais Azell ne pourrait-il pas le percer facilement ?

Puis Giles commença à attaquer témérairement.

Che-ch-e-che-che-che-cheng !

C’était une attaque terriblement rapide. A chaque fois que les épées s’entrechoquaient, des étincelles volaient et une lumière argentée et brillante se dessinait dans les airs.
Giles, qui lançait un assaut éblouissant, sentit soudainement que les mouvements d’Azell étaient étranges. Azell bougeait vigoureusement pour s’adapter à son rythme, mais maintenant ses mouvements avaient suffisamment ralenti pour être différent. Puis il se décala fluidement.

‘Huk !’

Comme s’il jouait avec l’évasivité de Giles, la lame qui avait fait une percée s’élança selon un angle oblique.
Giles se replia, terrifié. Comme si elle attendait qu’il le fasse, la pointe de l’épée le poursuivit comme un serpent dansant.

Chang !

Giles para tout juste le coup, et il s’éloigna d’Azell.
Il demanda avec des sueurs froides.

« Quelles sont ces techniques d’épée ? »

Il avait réalisé un instant trop tard. Azell utilisait plusieurs types d’escrime.
Il avait pensé qu’il avait réussi à discerner les techniques d’escrime d’Azell après quelques séances d’entraînement. Cependant, il n’avait pas réalisé qu’Azell avait appris un art de l’épée extrêmement hétérogène.

Azell répondit.

« Je ne me rappelle pas de comment il est appelé. En revanche, j’ai appris beaucoup d’arts de l’épée de façon hétéroclite. »

Ses dires étaient vrais. Azell avait appris plusieurs douzaines d’art de l’épée au cours de sa vie. Il les avait toutes assimilées afin d’élaborer son propre style. Après que la Guerre des Dragons-Démons se soit terminée, l’Empereur avait décrété que son style à l’épée deviendrait le style officiel des Chevaliers Royaux de l’Empire de Nadick.

‘Je me demande ça a survécu ?’

Après 220 ans, il se demandait si le style à l’épée qu’il avait créé existait toujours. Si c’était le cas, ce serait son plus grand honneur.

« J’accepte ma défaite.
– Mmm ? Déjà ?
– C’est une honte, mais je ne pense pouvoir être votre adversaire avec mon niveau de compétence actuel. Même alors que j’ai lancé mon attaque sur vous, je n’ai même pas pu vous forcer à reculer d’un pas. »

Comme ses mots l’indiquaient, l’assaut flamboyant que Giles avait effectué n’avait pas pu faire bouger Azell d’un seul pas. Il s’était enraciné comme un ongle incarné. (ndt : Sans doute la comparaison la moins flatteuse que j’aie lu dans ce genre de situation.) De plus, il avait conservé Giles en face de lui, et il avait trompé ses sens pour créer une ouverture.
Giles avait plus d’énergie magique qu’Azell, et il était aussi plus fort et plus rapide. Cependant, la technique d’Azell était si incomparablement supérieure que c’était suffisant pour surmonter tous les avantages physiques qu’il avait.

Giles parla.

« C’était une bonne leçon. Pourrais-je vous demander de rester mon adversaire dans le futur ?
– Bien sûr. »

Après qu’Azell eut hoché la tête, Giles s’inclina devant Arrieta.

« Je m’excuse d’avoir montré mes faiblesses.
– Non, c’était une scène amusante. Sire Azell, vous êtes un homme très malicieux.
– Vraiment ?
– Si vous décidiez d’enseigner quelqu’un, je suis sûre que l’élève aurait de nombreuses plaintes à votre propos en tant que professeur.
– Cette opinion semble venir de votre expérience personnelle. Est-ce que je me trompe ?
– Non, malheureusement vous avez raison. Vous avez quelques similitudes avec mon professeur.
– Ho oh. Alors vous avez été instruite par une bonne personne.
– Vous avez un inhabituel talent pour vous mettre en avant. Si mon professeur, le Duc Tarantos, vous avez entendu, il aurait définitivement… Mmmm… Il aurait rit.
– La personne qui a instruite Votre Altesse était le Duc Dragon-Démon ? »

Giles était interloqué, donc il intervint. Cela fit qu’Arrieta tourna les yeux dans sa direction. Il inclina confusément la tête.
« Je vous demande de m’excuser.
– Non, c’est bon. Nous ne sommes pas dans un grandiose palais, donc vous n’avez pas à vous en préoccuper. Pour vous dire la vérité, c’est ennuyant. »

Après s’être plainte, Arrieta continua à parler.

« Le Duc Dragon-Démon. Oui, c’est lui.
– Mon Dieu. Cette personne se montre rarement, même pour les cérémonies formelles…
– Et bien, c’est quelqu’un avec beaucoup de liens avec la couronne. Si la couronne le demande, alors il s’exécutera sans se plaindre. »

A ces mots, Azell inclina la tête.

‘Le Duc Dragon-Démon, n’est-ce pas un surnom aux consonances plutôt importantes ?’

Bon, le surnom d’Azell aussi était grandiose. On n’y pouvait rien étant donné qu’il était celui avec le plus d’exploits pendant la Guerre des Dragons-Démons, et il avait aussi abattu le Roi des Dragons-Démons Atein.

Azell demanda.

« Quel genre de personne ce Duc Dragon-Démon est-il ?
– … Vous ne connaissez pas le Duc Dragon-Démon ? »

Giles fixa Azell d’une expression abasourdie, comme pour dire qu’il ne pouvait croire qu’une telle chose fut possible.
Azell eut une impression de déjà-vu, étant donné qu’il avait reçu le même genre de regard de quelqu’un d’autre.

‘Ah, c’est le même visage que celui de Rick lorsque j’ai mentionné que je ne savais pas qui était la Princesse Métisse.’

Le Duc Dragon-Démon était un personnage aussi connu que la Princesse Métisse, donc quelqu’un ne les connaissant pas serait traité comme un espion.
Arrieta rit.

« Sire Azell a perdu la mémoire, donc c’est compréhensible.
– En vérité, je ne connaissais même pas votre existence, Votre Altesse. Quand j’ai demandé si la Princesse Métisse était la princesse d’un pays fondé par la race des Dragons-Démons, le docteur militaire Rick m’a regardé avec la même expression que Sire Giles.
– Ce fut une expérience vraiment rafraîchissante.
– Vraiment ?
– Depuis le moment de ma naissance, personne n’a échoué à me reconnaître. Ils pourraient bien ne pas me connaître personnellement, mais ils connaissent l’existence appelée ‘Princesse Métisse’.
– C’est vrai. »

Azell hocha la tête. Pendant les quelques derniers jours, il avait étudié cette ère, et son existence tenait du bon sens.

Azell demanda.

« Est-ce que le Duc Dragon-Démon est un titre hérité comme celui de la Princesse Métisse ?
– No, ce n’est pas le cas. Le Duc Dragon-Démon comparé à la Princesse Métisse… Mmmm. Oui. C’est approprié d’y penser comme la différence entre la légende et le sens commun.
– Donc vous dites que la Princesse Métisse est du sens commun, et le Duc Dragon-Démon une légende ?
– Ah… »

Il avait déjà entendu parler de la race des Dragons-Démons rejoignant la société humaine. Cependant, c’était rafraîchissant d’en entendre un exemple concret. Le Duc était de la race des Dragons-Démons, et c’était un grand noble dans un royaume fondé par les hommes. Il était aussi le professeur de la Princesse.

‘C’est plutôt amusant.’

Azell voulait le rencontrer au moins une fois.

Partie 6 :

Les adorateurs de la race des Dragons-Démons étaient partout.
Actuellement, le monde était égaré car il était dominé par les hommes. Il y avait beaucoup de gens qui croyaient en l’accomplissement des idéaux avancés par le Roi des Dragons-Démons. Ces adorateurs avaient infiltré tous les niveaux et toutes les strates de la société. Même si ce n’était pas un représentant de la race des Dragons-Démons, qui avait grandi maltraité, il y avait nombre de gens coopérant avec eux dans l’ombre.

C’était une forme de religion. Il y avait des gens qui ne se révéleraient pas intrépidement au monde. Ils attendaient dans l’ombre que leur sauveur, le Roi des Dragons-Démons, revienne un jour…

« Donc c’est comme ça. La situation est devenue compliquée. »

Cette société secrète était appelée l’Ombre du Dragon. Régina recevait un rapport d’un de ses subordonnés, et elle murmura d’une voix rauque. Parmi la multitude d’organisations vénérant le Roi des Dragons-Démons, l’Ombre du Dragon était une organisation de haut rang, avec de nombreuses plus petites organisations à ses ordres. Le fait qu’elle soit dans ce groupe montrait qu’elle était une personne importante. Elle pouvait aller n’importe où dans ce monde et demander la coopération des plus petites organisations connectées à la branche principale. Le réseau d’information était particulièrement terrifiant.

Alors qu’elle s’apprêtait à parler à son subordonné, qui avait la tête baissée, elle entendit une voix féminine dans son esprit.

« Qu’est ce qui est si compliqué ? »

Puis le temps s’arrêta.
Non, en réalité le temps ne s’était pas arrêté. Cependant pour Régina c’était comme si.
Les sous-fifres en face d’elle avaient cessé de bouger. Ils n’avaient pas juste arrêté leurs mouvements. Ils ne respiraient ni ne clignaient des yeux. Ils étaient figés sur place.

Régina se tourna pour regarder la personne à l’origine de cet étrange phénomène.

« Mademoiselle Niberis. Si vous laissez les humains dans cet état, ils mourront bientôt.
– Ne vous inquiétez pas. Même moi, je le sais. »

Niberis était une femme dans la vingtaine, aux cheveux bruns et aux yeux marron. Par son apparence extérieure, elle ressemblait à une beauté froide, mais à l’intérieur, elle n’était pas humaine. C’était un cadre haut placé, qui avait une position bien plus élevée que Régina.

Niberis jeta un seul regard aux subordonnés gelés, et leur état changea. Ils étaient toujours figés sur place, mais ils commencèrent à respirer lentement. Elle ne voulait pas se révéler devant les adorateurs, et c’était une manière de minimiser les fuites d’informations.

Niberis parla.

« Répondez à ma dernière question.
– En comptant la Princesse Métisse, ils ne sont qu’une petite équipe de 5.
– 5 personnes ?
– Oui.
– Il y a seulement aussi peu de gens accompagnant la Princesse Métisse ?
– Oui.
– A quoi pense-t-elle ? Peut-être est-ce un imposteur déguisé ? Est-ce une diversion ?
– Nous avons confirmé que ce n’est pas le cas.
– Hmmm. N’est-ce pas plus pratique ? Pourquoi dites-vous que c’est devenu plus compliqué ? »

Niberis inclina confusément la tête. Elle ne comprenait pas pourquoi Arrieta avait choisi de faire ça. De plus, elle ne pouvait comprendre pourquoi Régina pensait que cette mission s’était complexifiée.

Régina se dit en la regardant.

‘Elle a grandi protégée.’

Niberis était la fille d’un cadre de haut niveau de l’organisation. Elle avait une grande puissance, mais elle ne s’était pas vraiment aventurée dans le monde. C’était un magicien de haut rang, mais cela ne voulait pas dire qu’elle comprenait les usages du monde.

Régina expliqua.

« Même si la Princesse Métisse pouvait amener autant de troupes qu’elle le voulait pour la protéger, il y a une limite. Même en estimation haute, ce serait aux alentours de 70 à 80 personnes. Même si c’était les gardes de la Frontière Ouest, ce serait impossible de déployer plus d’hommes.
– Est-ce que ça n’aurait pas été plus gênant que 5 personnes ?
– De notre point de vue, ça aurait été mieux si elle était venue avec une suite plutôt grande. Même s’il y en avait eu beaucoup, la plupart aurait été des soldats ordinaires. Le grand nombre aurait voulu dire que leur vitesse de déplacement aurait été lente, et il aurait été plus facile de trouver leur position.
– Hmmm. Le petit nombre implique que la plupart sont des troupes d’élite, et qu’ils auront plus de facilité à s’enfuir ? Est-ce ce que vous voulez dire ?
– Oui. »

Régina avait clairement percé à jour les intentions d’Arrieta. De plus, elle savait que ça avait été entièrement fait pour gêner ses poursuivants.

– Cette région n’a presque aucun de nos agents sur place. Ce serait impossible pour nous de mobiliser beaucoup de nos hommes.
– Ils sont peu nombreux, donc pourquoi aurions nous besoin de beaucoup de monde ?
– Nous en avons besoin.
– Si j’y vais, pensez vous qu’il en manquera ? »

Les yeux de Niberis commencèrent à se remplir de déplaisir. Régina parla en hâte.

« Bien sûr, si c’est Mademoiselle Niberis, la Princesse Métisse et n’importe qui à ses côtés serait suffisamment surpassé. »

Au début, elle avait parlé afin de déranger l’humeur de Niberis. Cependant, ce n’était pas juste une flatterie, c’était la vérité. Niberis avait grandi protégée dans les plus hauts échelons de la société secrète, donc son sens de la réalité était un peu faible. En revanche, Niberis possédait une force immense, à laquelle Régina ne pouvait même pas se comparer.

« Cependant, notre but n’est pas de les combattre et de les vaincre. Nous devons les capturer. Si une personne du calibre de la Princesse Métisse prend la poudre d’escampette, ce ne sera pas facile de l’attraper. De plus, il y a une restriction à notre marge de manœuvre dans une zone très peuplée.
– Je vois. »

Niberis comprit ce que Régina essayait de dire.
Cependant, elle refusait de l’accepter.

« Pourtant, Régina, tu considères cette situation en te basant uniquement à ton niveau. (ndt : ça fait mal ça non ?)
– Pardon ?
– Si j’y vais, alors tu n’as pas à te préoccuper de telles choses. D’abord, je m’en vais pour capturer une simple Princesse Métisse. C’est comme un roi utilisant sa meilleure épée pour égorger un poulet. »

Niberis ricana froidement. La fierté de Régina était en miettes, mais elle parla, tout en conservant un visage de marbre.

Niberis parla.

« C’est la seule fois où je sortirai.
– Je comprends. »

Régina lui répondit. Dans le monde actuel, l’existence d’un adorateur du Roi des Dragons-Démons n’était pas tolérée. C’était un territoire dominé par les hommes, c’était le cas partout. Il existait aussi des sociétés secrètes qui chassaient les adorateurs du Roi des Dragons-Démons.

Niberis parla.

« Je vais vous laisser les préparations. Puisque vous en êtes si inquiète, je veux que vous me prépariez le terrain avec les plus grandes précautions.
– Oui. »

Régina inclina la tête.

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