Concernant ma Réincarnation en Slime 15 : Un marché avec les gardes

Traducteur : Keyleth
Adapt & Check : Soreyawari


Salut ! Ici Weaver !

J’ai mis beaucoup de temps à traduire ce chapitre (1 mois ? Ndlr: celui de Juillet-Août) Pour une raison simple.
J’ai introduit un nouvel outil pour améliorer la précision des trad !
J’ai nommé, la Voix de Google trad ! Et les Romaji ! En comparant ces deux trucs avec la trad anglaise, j’ai pu changer quelques phrases par-ci par-là pour rendre le texte plus authentique avec des résultats plus que satisfaisants.
Contrecoup ? C’est beaucoup plus long ! Il faut parfois chercher le sens mot à mot et ça ralentit tout ! Cependant, prenez garde ! Ce n’est pas pour autant que je sais lire le japonais, je suis donc resté collé à l’anglais quand je ne comprenais pas.
Voilà, c’est tout de mon côté !

Côté histoire : aujourd’hui, Rimuru résout ses problèmes et trouve de quoi résoudre ceux de son village. Bonne lecture !


 

[Je vous présente mes excuses les plus sincères~~~~!!!]

J’incline très bas la tête (dans mon cœur du moins !).
Nous sommes détenus dans le poste de garde des nains gardiens de la porte.
Après avoir causé un vacarme d’une telle mesure, il était d’une certaine manière évident que je ne serais pas déclaré innocent et relâché sur le coup.
Les gardes nains se sont précipités vers nous et ont encerclé instantanément tous ceux parmi nous qui étaient impliqués.
Quoique… mes adversaires précédents parmi les cinq étaient parfaitement assommés, j’ai donc eu l’impression que c’était juste moi qui s’est fait piéger dans ce cercle.
C’est ça ! Je devrais retourner secrètement à ma forme de slime et… m’enfuir.
« Eurêka ! », me suis-je dit.
Mais alors que je reprenais ma forme de slime et tentais de m’échapper…
Attrapé ! (Ndt : ma création d’onomatopée est nulle aussi)
Mon corps s’est soudain fait empoigner, et un sentiment de se faire suspendre m’a gagné juste après.
J’ai été capturé si facilement…
Le soldat-san qui m’a attrapé souriait avec une tête qui disait « Où penses-tu aller comme ça ? »
Mais je pouvais dire, via la veine protubérante sur son front, qu’il n’était pas content le moins du monde.

[Att-, je n’ai rien fait vous savez ! Je suis aussi une victime dans cette affaire !]
J’ai essayé de plaider de la manière dont le ferait Gobuta-kun, cependant…

[Ahah ? Vraiment ! Ça ne change rien, j’écouterai votre histoire au poste de garde ! Vous feriez mieux de ne pas pensez à vous enfuir !]

Il affichait encore ce sourire éclatant, même pendant qu’il m’avertissait.
Ce serait sûrement une meilleure idée de juste renoncer…
Soudainement, je me suis demandé : « qu’est-ce que Gobuta-kun est en train de faire là maintenant ? », et quand j’ai regardé aux alentours…
J’ai vu que même jusque maintenant, ses yeux étaient encore fermés et ses oreilles couvertes.
… Cet idiot ! À quoi pensait-il ?
Non attendez… il ne pensait probablement pas du tout. C’est un imbécile après tout.
Tout en me sentant ébahi d’une certaine façon, j’ai fait signe à Gobuta-kun de venir.

Et c’est ainsi que nous avons été traînés jusqu’au poste de garde.
L’ordre dans lequel les événements se sont déroulés à ce moment-là !
Premièrement, j’ai été précipité de force dans une bagarre !
Deuxièmement, je me suis transformé en loup !
Troisièmement, j’ai émis un hurlement à un volume un tout petit peu fort de rien du tout.
Alors ? Je ne suis pas à blâmer pas vrai ?
Avec cela en tête, je jette un rapide coup d’œil furtif à soldat-san.
Comme toujours, il affiche encore ce sourire éclatant.
Sa barbe va très bien avec son aspect amical et chaleureux.
Pourtant, c’est tellement dommage~, si seulement ces veines sur son front pouvaient se calmer…

[Hum~, pourquoi ai-je été emmené avec vous ?]
[Espèce d’im-bé-ci-le ! Que dis-tu ? Parce ce que tu t’es retrouvé impliqué dans ce bazar, nous sommes ceux qui nous faisons réprimander !]
[Eh ?! C’est donc ce qu’il s’est passé ! Je suis vraiment désolé… J’ai encore causé un tas de problèmes…]
[Bon, on ne pouvait rien y faire cette fois, mais sois sûr d’être plus prudent la prochaine fois, d’accord ?]

Ouf. Je pense que j’ai réussi à le berner d’une certaine manière. Ce que j’ai utilisé à l’instant est la technique ultime « Rejeter la faute sur quelqu’un d’autre » ! (ndt : ce n’est pas une compétence {comme [Lame d’Eau] par exemple} mais une façon de dire « Vise ma technique ultime pour finir mon kebab en 3 secondes ! », technique qui n’en est pas une, vous en conviendrez.)
Ceci est une technique sociale avancée qu’on ne peut maîtriser qu’après plusieurs années d’expérience de vie. L’astuce est de ne pas laisser l’interlocuteur vous suspecter.
C’est considérablement difficile à utiliser !

En fait, quand j’ai narré en plaisantant la façon dont l’incident s’est déroulé, c’était en majorité plutôt exact.
En utilisant les informations qu’ils ont glanées auprès des témoins, les gardes ont également atteint une conclusion similaire à l’histoire que j’ai décrite.
J’ai l’impression que leur attitude envers moi est plus ou moins devenue plus indulgente.

[Maintenant, concernant ce monstre loup. Qu’est-ce que c’était ?]

Celui qui pose la question est le soldat-san en charge de l’enquête.
Que veut-il dire par qu’est-ce que c’était ?
Le nom de son espèce ?

[Hum… le nom de l’espèce de ce loup est—…]
[Pas ça. Je n’ai pas besoin de connaître le nom de son espèce, ou quoi que ce soit de ce genre. Pourquoi cette sorte de monstre est-elle apparue dans cet endroit ? Pour commencer, d’où venait-il et où est-il allé ? Dis tout ce que tu sais !]

Mm ?
Même si je leur ai dit que j’ai pris la forme de ce loup, on dirait qu’ils ne me croient pas ?
Les héros cachent le fait qu’ils peuvent se transformer, c’est la règle, mais je ne suis pas un héros.
C’était pourquoi j’ai ouvertement parlé comme un moulin à parole, et pourtant…

[Non… Puisque je vous dis que c’est moi qui ai pris la forme de ce loup !]
[Ha~. Vraiment, je conçois qu’un slime qui parle est rare mais quand même, une transformation ?]
[Non non, alors est-ce que je devrais vous montrer que je peux le faire ?]
[Hmph. Ça ne fait rien. Cependant, disons que tu t’es réellement transformé, comment se fait-il que tu puisses te transformer ? T’es un slime, non ?]

Eh ?
Devant une telle réponse, comment dois-je répondre ?
“St’une compétence unique !” Une réponse aussi stupide serait mauvaise. Si je réagissais ainsi, cela me mettrait au même niveau que Gobuta-kun.
Réfléchis !
Trouve une bonne explication tout de suite !!!

[Pour vous dire toute la vérité… un magicien m’a jeté une malédiction. Peut-être qu’il était jaloux de mon talent… J’étais alors un utilisateur de magie d’illusion.]
[Hmm ? Maudit par un… magicien. Et ?]
[Eh bien euh, oui. J’ai appris un certain nombre de sorts d’illusions et j’étais complètement focalisé sur leur étude, mais un magicien malfaisant a changé mon corps en celui d’un slime…
À présent, je voyage afin de trouver un moyen de briser cette malédiction… et voilà toute l’histoire !]
[Comment se fait-il que tu aies rencontré ce magicien malfaisant ? Pour quelle raison t’a-t-il maudit plutôt que tué ?]

Uugh… il aurait été tellement bien qu’il me croie directement…
Sa persistance est presque agaçante.
Bon, c’était évident. S’il me croyait juste comme ça, il n’aurait pas été mieux qu’un gobelin, je pense.
Et après ça, 2 heures semblant interminables sont passées.
Ce fut une période d’attaques et de défenses non-stop entre moi et Soldat-san. (Ndt : attaques = questions, défenses = réponses)

.
.
.

—L’échange ardent de mots entre nous deux a alors graduellement donné forme à une histoire jusqu’ici encore jamais entendue.
Une histoire à propos d’une certaine belle fille, maudite par un magicien malfaisant et changée en slime.—
(ndt: sans spoiler, pour ceux qui savent de quoi je parle, cette histoire s’avérera être presque vraie dans la suite de l’histoire. Ironiquement.)

Je n’avais pas l’intention que cela prenne cette tournure, mais au fur et à mesure des réponses à chacune des questions chirurgicales de Soldat-san, j’ai donné naissance à une histoire excessivement bizarre.
Dans l’histoire, j’étais une jeune fille, prodige de transformation et de magie d’illusion. Elle se fit maudire par une sorcière et partit en voyage pour briser le sort, ou du moins c’est ce que l’histoire dit.
Comment en est-on arrivé là ?
À chaque fois que je mentionnais quelque chose d’étrange, Soldat-san se jetait dessus sans aucune pitié au nom du contre-interrogatoire.
Et au cours du processus d’amélioration de mon histoire pour lui faire dire « C’était donc ça ! », il était déjà trop tard…
Moi et Soldat-san. À la fin, nous avons échangé des regards débordant d’un sentiment d’accomplissement… Bien que je n’ai pas d’yeux !
Aucun mot n’a été dit mais nos sentiments respectifs ont été transmis l’un à l’autre.
(ndt: Je vous vois venir, les fujoshi… Vade retro ! ce n’est pas une histoire de BL ! / nda : Ah ? Non j’allais pas du tout mettre “YAOIIIII~~~~~ !!”)

[Très bien ! Le témoignage écrit (bien que son contenu soit absurde) est terminé ! Merci pour votre coopération ! Cependant, votre détention provisoire—…]

Bam !

[Ce-, c’est terrible ! Dans les mines, un Armurosaure est apparu ! Ils disent que de nombreux mineurs qui récupéraient des minerais ont déjà été blessés !]
[Comment ?! Cet Armurosaure a-t-il été abattu ?]
[Pas de problème de ce côté-ci ! Une équipe de répression a été envoyée à l’instant.]
Cependant, les blessés sont dans un terrible état. J’ignore si c’était pour des préparations de guerre ou autre chose, mais tout ce qui a un rapport avec les soins a entièrement été vendu, et il semblerait qu’ils ne sortiront pas les stocks d’urgence du château…]
[Et les soigneurs ?]
[C’est-à-dire que… Vous savez que pour miner les « pierres magiques » il est nécessaire de descendre profondément dans les grottes, n’est-ce pas ? En ce moment, tous les soigneurs compétents sont loin en train d’escorter les mineurs, et les seuls disponibles sont tous des débutants !!!]
[Quoi… !?]

La situation semble sérieuse. Et c’est comme si je ne suis que de l’air. (Ndt : les nains ont oublié sa présence et Rimuru a donc l’impression d’être de l’air)
« S’il y a des stocks d’urgence dans le château, sortez-les ! », me suis-je dit…
Du matériel de soin, hein. J’en ai… Que faire ?

[Eh, chef ! Chef !!!]

J’ai décidé de leur en donner un peu.
Si c’est possible, autant s’acquitter de l’incident d’un peu plus tôt en faisant un geste louable ! —Peut-être qu’une telle chose vous a traversée l’esprit, mais je n’y ai absolument pas penser !
Sauver des vies est une chose naturelle !!!
Euh, même moi je me trouve suspect…
Mais on dit que la compassion n’est pas pour le bénéfice des autres. En d’autres termes, quelque chose de bien peut m’arriver !

[Qu’y a-t-il ? Je suis occupé là ! L’interrogatoire est terminé mais je ne peux pas encore vous relâcher. Vous attendrez dans cette salle pendant un moment !]
[Non non, ce n’est pas ça. Ceci, vous voyez ?]

J’ai sorti des médicaments d’une poche. (Quoique, de leur point de vue, pe~tsu, je l’ai craché !)

[… ? Ha, qu’est-ce que c’est que ça ?]
[C’est un médicament rétablissant. Excellente qualité ! Bon à boire ! Bon pour application sur les blessures !]
[Ha ? Pourquoi un slime comme toi possède-t-il quelque chose comme un rétablissant ?]

Oï oï… Où est passée mon histoire de jeune fille.
À l’instant, j’ai complètement été traité comme un slime ! En fait, il se laissait aussi porter par le fil de la conversation pendant l’histoire.
Ça ne fait rien.

[Ça n’a pas vraiment d’importance, non ? Essayez-les s’il-vous-plaît. Combien en avez-vous besoin ?]
[Six personnes ont été blessées… mais est-ce que ça ira ?]

Le jeune soldat-san, venu faire son rapport sur la situation, me fixe avec suspicion.
Un monstre vous donnant des médicaments… (ndt : comprenez « ç’aurait été moi -Rimuru- ») Je n’en aurais pas pris.

[Tsk ! Quoi qu’il arrive, ne quittez pas cette salle ! On y va !]
[Eh ? Mais capitaine… Ce gars est un monstre, vous savez ?]
[La ferme ! On y va ! Dépêche-toi de nous montrer la voie !!!]

Tout en disant cela, le soldat-san barbu qui a été appelé capitaine saisit les 6 rétablissants que j’ai sortis et part en courant.
Même s’il n’y a pas eu de conversation correcte entre nous, je pense qu’il a décidé de me faire confiance.
Comme il en a l’air, il semble être une bonne personne. Mais il est surprenant qu’il soit capitaine.

[Est-ce que c’est fini ?]

C’est Gobuta-kun qui demande. Il est resté silencieux depuis le début de l’interrogation, acquiesçant seulement occasionnellement en accord avec mes déclarations.

[Ce n’est pas encore fini, mais bon… Attendons de voir comment ça va se terminer.]
[Ça marche !]

Après ça, nous avons attendu dans un état d’esprit de complète rêvasserie.
Parfois, parmi les soldats qui vont et viennent du poste de garde, quelques uns nous fixent avec confusion, inclinant leurs têtes sur le côté…
Une heure passe ainsi.
Je m’entrainais à contrôler mes soies d’araignée pour tuer le temps, lorsque j’ai senti les pas de retour du capitaine et ses hommes.
Arrêtant ce que je fais, je retourne dans la salle d’attente.
Gobuta y dort. Celui-là… Étonnamment, il est en fait probablement un mec stupéfiant !

[Vous nous avez sauvés ! Merci.]

Entrant dans la pièce, le capitaine offre ses remerciements en courbant la tête.
Le suivant, un groupe de mineurs vient également.

[Toi là, tu nous donné les potions ! Merci bien !!!]
[Honnêtement, j’étais sur le point de perdre un bras, et n’allais plus jamais pouvoir travailler… Merci !]
[….]

Les mineurs m’expriment leurs mots de gratitude.
Le dernier mec… allez, dis quelque chose !
Enfin, j’ai bien reçu vos sentiments de gratitude.
Un moment passe, et les mineurs nous quittent après nous avoir remercié.

Sans que je ne m’en rende compte, le soleil s’est déjà couché et l’extérieur devient de plus en plus sombre.
Ensuite, le capitaine et moi avons discuté d’une toute autre histoire. Cette fois-ci, une histoire sérieuse.
Les 5 personnes (ndt : de l’incident précédent, càd la bagarre du chapitre précédent) sont des aventuriers de l’Association Libre de ce pays.
Apparemment, ce sont des gens talentueux, mais bien connus pour les problèmes qu’ils causent.
Sans se retenir, le capitaine dit en riant « Ça leur apprendra ! ».
Il m’informe également que, alors qu’il est déjà certain que nous n’avons rien fait de mal en particulier, mais devant prendre en compte les émotions des témoins impliqués dans cet incident, il n’a pas d’autre choix que de nous détenir ici.

Je me suis rendu compte qu’un rapport de dégâts n’a jamais été émis.
En même temps, une plainte du genre « Je voudrais une compensation pour mes sous-vêtements souillés » et autres de la même sorte s’avéreraient être extrêmement embarrassant.
En échange, je lui ai aussi parlé de nos circonstances.
Afin de reconstruire le village gobelin, nous avons besoin de vêtements, armes et armures. Si possible je voudrais également engager un expert compétent pour le village, et ainsi de suite. Le capitaine nous écoute attentivement.
Quand les autres gardes ont été informés de notre situation, ils ont commencé à nous parler de toutes sortes de choses. Même Gobuta-kun est assailli de questions de tout côté, ses yeux passant du noir au blanc à chaque réponse.
Et ainsi, la nuit passe…

Le jour suivant.
Nous sommes toujours au poste de garde.
Quant à Gobuta-kun, il a emprunté la salle de repos. Il dort encore.
Puisque je n’ai pas besoin de dormir, je suis déjà dehors dans la cour, regardant la scène des gardes en entraînement. Certains s’entraînent à agiter leur épée de bois (quoique plutôt des bûches), d’autres échangent des coups légers dans un combat d’entraînement, tandis que le reste se rassemble pour discuter de la situation.

J’observe tranquillement depuis le côté.
Intégrant la situation devant moi, j’effectue une simulation dans mon esprit d’un combat entre les divers monstres sur lesquels j’ai utilisé Prédation et les gardes en entraînement.
Ça donne le même sentiment qu’un jeu.

Toutefois, je me demande si ça va de me servir de 『Grand Sage』 de cette façon ? C’est comme mettre des perles devant des cochons…
Cependant, on n’y peut rien vu que c’est intéressant. Il n’y a aucun problème.
Résultat, victoire écrasante des monstres.
Même en donnant l’avantage aux gardes, seuls quelques-uns ont réussi à battre la chauve-souris et le lézard.
Dans une situation de un contre un, les conditions restent trop favorables pour les monstres.
Cependant, il semble que dans un combat en groupe, avec 5~6 personnes composant une équipe, il y a quelques rares combinaisons d’escouades qui ont pu battre l’araignée.
Toutefois, même avec l’ensemble des 20 gardes, ils ne pouvaient gagner contre le mille-pattes.
Je savais que ce groupe de soldat ne représentait pas les combattants les plus forts de ce pays, donc peut-être était-ce un niveau de force standard.

Pendant que je faisais cela, Gobuta s’est réveillé.
Le capitaine a aussi l’air d’être revenu.

[Vous êtes libres de partir. Je me sens mal de vous avoir confinés jusqu’à maintenant. Bien que nous ayons une réputation à tenir, nous avons fini par vous faire perdre une journée de votre temps. Pardon !]
[Non non, économiser les frais de logement me sauve !]
[Entendre cela me rassure vraiment. En guise d’excuses, laissez-moi vous présenter un forgeron aux mains expertes !]
[Ce serait d’une grande aide ! Merci beaucoup !]

De bon augure.

Pour ce qui est de l’inspection d’immigration, on nous a donné quelque chose comme un traitement de faveur et ça s’est terminé sans problème, tout en épargnant des frais de logement.
Je m’attendais à ce que trouver un forgeron soit prise de tête, mais la recommandation de soldat-san résout tout !
En y pensant positivement, tout s’est bien déroulé pour nous !

[En retour…]

Mmh ? Il y avait encore quelque chose de caché derrière cette histoire ?
Quand on parle de choses cachées, je n’aime que les vidéos… (ndt : cette phrase est apparemment un jeu de mot sur les vidéos piratées que vous mettez une plombe à trouver avant de télécharger, ou tout ce qui concerne le p0rn.)

[S’il vous reste encore de ces potions, je voudrais les acheter !]

Je vois.
J’en ai effectivement entendu parler hier, que pour une raison ou une autre les réserves de matériel médical sont basses.
Voyant que j’ai un énorme stock de produits médicaux, il n’y aurait pas de mal à les vendre… mais j’ignore leur prix sur le marché.
Que faire ?
Enfin, ça devrait aller.
Ces potions ne m’ont rien coûté en production après tout. S’il affirme qu’il en a besoin, alors je vais juste lui en donner quelques unes.

[D’accord. Bien que je dise cela, j’en ai moi-même besoin, donc cela dépend de combien vous en avez besoin ?]
[Ça ira en prenant juste les restes. Même s’il n’en reste qu’une, je la prendrais ! ]

Hn ? N’est-ce pas étrange ?
N’essayait-il pas de se procurer un approvisionnement de matériel médical de réserve ?
N’en posséder qu’une seule ne résoudrait rien en temps de besoin…
Bref, je suppose qu’ils sont désespérés à ce point.

[Mm, alors, que dites-vous de 5 ?]
[5 ! Vous me sauvez !!!]
[Ah, à ce propos, saviez-vous que l’effet sera sûrement encore bon même dilué avec de l’eau ? Quand vous traitez des blessures ordinaires, juste 1/10e des potions suffit !]

Alors que j’explique comment cela fonctionnait, son visage acquiesce en ayant l’air de crier « j’en veux plus ! »
Après m’être assuré qu’il a compris, je lui passe les 5 potions et en retour, je reçois une bourse.
En regardant à l’intérieur, j’y vois des pièces d’or.

[Bien que ce ne soit pas grand chose, c’est tout ce que nous pouvons donner. J’espère que vous pouvez me laisser tous les avoir pour 5 pièces chaque !]

Il semble que 5 potions valent 25 pièces d’or.
Actuellement, je ne peux différencier mes profits et mes pertes, j’ai donc pensé faire usage de cette opportunité pour m’enquérir des taux de changes.
(Ndt : ce qui permet de calculer que 1€ = 113 ¥ par exemple)

[Hum, pardon…]
[Ça ne suffit pas ? Mais c’est le mieux que je puisse offrir…]
[Non, le montant d’or suffit, mais j’aimerais apprendre une chose !]
[Eh ? Ça suffit ? A—, alors, puis-je entendre ce que vous voulez me demander ?]

Hein ? Heiiin ?
Cette réaction… Je me suis fait roulé ! En demander plus n’aurait sûrement pas fait de mal.
Ça ne fait rien.
J’ai le sentiment que ce capitaine-san est une bonne personne, je doute donc qu’il ait beaucoup abusé de moi.

[Là maintenant, non seulement je possède seulement une petite quantité d’argent, mais je n’ai également aucune idée de la valeur de l’argent et du prix des marchandises…
Si possible, enseignez-moi ces choses, je vous en prie ! Après tout, étant un slime, je suis ignorant de tout ceci !]

Ma façon de parler actuelle contredit totalement le cadre scénaristique d’hier de la jeune fille.
Mais, quoi qu’il en soit, aucun de nous deux n’y a jamais cru de toute façon, donc pas de problèmes !
Et ainsi, nous eûmes une conversation avant le départ qui dura tellement longtemps que ce ne ne fut pas avant la fin du déjeuner que je fus prêt à dire « À présent nous allons y aller ! ».
Je n’ai pas pu sentir le goût de quoi que ce soit, mais ce fut néanmoins un repas délicieux.


Statut

Nom : Rimuru Tempest
Espèce : Slime
Protection Divine : Blason du Tonnerre
Titres : Celui qui Commande les Monstres
Magie : Aucune

Compétences : Compétence Unique [Grand Sage], Compétence Unique [Prédation], Compétence Slime-Inhérente [Dissoudre, Absorber, Régénérer], Extra Compétence [Manipulation d’Eau], Extra Compétence [Perception Magique]

Compétence Acquise : Serpent Noir [Détection de Chaleur, Souffle Toxique], Mille-Pattes [Souffle Paralysant], Araignée [Toile Collante, Toile d’Acier], Chauve-Souris [Vagues d’Ultrason], Lézard Carapace [Armure Corporelle], Loup [Odorat Suprême, Communication Télépathique, Domination, Mouvement de l’Ombre, Éclair Noir]

Résistances : Résistance aux Fluctuations Thermiques, Résistance aux Attaques Physiques, Immunisé à la Douleur, Résistance à l’Électricité, Résistance à la Paralysie.

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