Memento Mori, Chapitre 4 : introspections douloureuses

Auteur : Andecarus
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Chapitre 4 de memento mori, bonne lecture à vous, et les commentaire me font très plaisir même si je sais pas forcément quoi répondre, donc si vous vous demandez, oui je les lis tous. 🙂 (je le dis pour vous remercier de me lire et pour vous rassurer ahah non vos commentaire ne sont pas inutiles 🙂 )


 

Il rouvrit les yeux en sursaut et se rendit compte après quelques secondes de flottement qu’il s’était endormi.

Il s’insulta à voix haute pour son manque de vigilance, malgré tout il était soulagé car il n’avait pas l’air d’avoir dormi bien longtemps étant donné qu’il n’avait pas eu d’accident, mais il se dit qu’il avait sûrement bourlingué d’une file à l’autre.

Le stresse le maintint éveillé le reste de la route, ce qui lui permit de ne pas penser à ce rêve puisqu’il était bien plus absorbé par sa conduite et la conscience d’avoir eu de la chance de ne pas avoir un accident qui aurait pu provoquer sa mort ou celle d’une autre personne.

Pour ça il en remerciait les dieux ou plutôt il remerciait sa chance, en effet Haiden n’était pas croyant, mais remercier une entité possiblement existante ne pouvait pas faire de mal se disait-il.

Une fois enfin rentré chez lui, il remarqua que la voiture de sa mère était bien là et que la lumière était encore allumée dans la maison, il se doutait bien qu’en week-end sa mère serait toujours debout soit à regarder la télé soit à jouer sur son ordinateur, voir les deux.

Il ouvrit la porte d’entrée et il entendit la télé c’était les informations. Le présentateur disait d’une voix grave que le conflit se confirmait et que la France avait envoyé des troupes afin d’aider les américains.

Haidens ne fit pas cas de cette information et prit la direction de la cuisine après avoir saluer sa mère depuis le couloir.

Il fouilla dans les placards afin de trouver quelque chose à grignoter car en effet la faim venait de le frapper, il venait de se souvenir que ce soir là il n’avait pas pris le temps de manger convenablement.

Il prit une assiette dans le frigidaire qui comportait une part de quiche faite maison et la mangea à la main sans prendre la peine de prendre des couverts.

Après avoir rempli convenablement son estomac il prit directement la direction de son lit.

Cette nuit là fut calme il ne connut pas le désagréable sensation des rêves pénibles qui le hantaient depuis quelques jours.

Il put profiter de son week-end afin de ne rien faire ou plutôt quasiment rien il le passa sur son ordinateur ou à regarder la télévision.

Il ne prit pas la peine de revoir ses cours ou de surveiller son portable il prit le parti de passer ces 2 jours au calme à ne rien faire, il n’avait pas le courage de sortir ou plutôt, il n’en avait pas envie.

Il voulait faire son ermite et ses amis semblaient être du même avis étant donné qu’il ne reçut pas de SMS.

Il fut également calme et reposant, rien ne le perturba, même pas des rêves ou plutôt cauchemars, il n’y pensa pas et se changea les idée il ne se tortura pas non plus l’esprit par les songes qu’il avait eu pendant qu’il s’était endormi au volant.

***

Le lundi qui suivit commença comme tous les autres, il reprenait une semaine de routine.

Ce matin-là comme les autres, il se leva trop tard et encore une fois il partit en trombe de chez lui. Il prenait la même route et arrivait devant sa faculté.

Une certaine lassitude s’était installée comme si les cauchemars avaient emporté avec eux la motivation qu’il pouvait avoir.

Malgré son abattement il arriva assez tôt pour avoir quelques minutes avant que son cours magistral commence, il prit le temps de flâner en marchant lentement.

Il vit au loin des personnes qu’il connaissait ce n’était pas ses amis les plus proches mais ils restaient de très bonnes connaissances avec qui il appréciait discuter de temps en temps.

Alors qu’il marchait vers eux il eut une sensations étrange sa vue se troubla petit à petit il sentit son sang déserter son visage, comme un lapin détalant devant un prédateur, il se sentit partir et s’effondra accueilli par les bras rudes et désagréables du béton.

***

Au loin ils virent Haidens cela faisait pas mal de temps qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de lui parler sans que Rose ou Guillaume soient avec lui, non pas qu’ils ne les aimaient pas, mais ce n’était pas réellement des gens avec qui ils aimaient parler.

Pour eux Rose était trop extravertie ils n’arrivaient jamais à avoir une conversation sans être coupés par une de ces nombreuses interventions quand elle se trouvait dans les parages, au contraire Guillaume lui était beaucoup trop introverti il parlait très peu et les mettait légèrement mal à l’aise quand il se trouvait avec eux, ils ne savaient jamais trop comment l’aborder ou lui parler.

Alors que Haiden venait vers eux il fit une étrange tête de loin ils le virent basculer la tête la première vers le sol.

Une fois le choc passé, ils se mirent tous en cœur à courir vers lui inquiets. Ils appelèrent les urgences ne comprenant pas ce qu’il pouvait bien lui arriver.

Le temps que les pompiers arrivent un grand nombre de personnes s’était agglutiné près d’Haidens, tels des charognards qui voient au loin un cadavre, ils s’étaient tous réunis autour de lui.

Les pompier durent jouer de la voix et des coudes pour traverser cette marée humaine.

Une fois enfin arrivés auprès de lui ils purent l’ausculter. Il semblait, aller bien une légère égratignure sur le front causer par sa chute et un évanouissement qu’ils ne pouvaient expliquer sans analyse.

La civière arriva avec 2 autres pompiers. Ils purent facilement le placer dessus et le soulever étant entraîner pour ça.

Une fois dans le camion, ils prirent la route pour l’hôpital le plus proche étant donné qu’il ne s’était pas réveillé et qu’ils ne pouvaient pas faire grand chose sur le sol d’une faculté.

***

Il se réveilla et il vit un homme habillé d’une armure enchâssée de pierreries qui formaient en son centre un aigle, il reconnut immédiatement ce personnage important, cet homme surnommait le roi de la lumière perforante par ces sujets.

Ce dirigeant juste qui pouvait être un ange protecteur donnant au pauvre de quoi vivre un peu mieux mais qui devenait le pire des démons avec les bandits et les malins.

Il maîtrisait une magie particulière qui lui avait donné aussi un autre surnom « le guerrier éclatant ».

En effet il maîtrisait la magie élémentaire de lumière mais en plus de ça il avait réussi à se lier à un élémental de lumière ces êtres immatériels source de puissance permettaient à certains humains de se lier à eux et de puiser en leur force afin de décupler leur puissance.

Il existait un élémental pour chaque élément et chacun d’eux ne se lier qu’à un humain à la fois ce qui montrait la puissance de cet homme qui en pleine mêlée pourfendait tous ses ennemis de sa lame de lumière.

L’homme se rendit compte du regard porté sur lui, un sourire chaleureux apparut sur ces lèvre, une expression bienveillante et une voix adoucie par l’inquiétude.

« Enfin réveillé ça fait bien longtemps que j’attends de pouvoir parler avec l’homme qui a réussi à blesser la harpie qui gangrène mes terres et les cœurs des Hommes »

Le guerrier reprit sa contenance, cet homme connu et reconnu, lui qui était lors de son enfance son héros, voulait lui parler à lui un simple homme du peuple qui avait voué sa vie à l’art de la guerre et à la mort.

Il en était si troublé qu’il ne savait que lui répondre.

Le roi sembla se rendre compte de son mutisme du à la gêne et pour le rassurer il lui dit « Tu peux me parler je reste un homme comme toi et vu tes derniers exploits tu es devenu aussi célèbre que moi, bientôt on contera l’histoire du guerrier qui tint tête seul à la sorcière et qui à l’aide de son épée la cloua à son trône. »

Son sourire chaleureux s’accentua sur son visage mangé par les rides et les cicatrices preuves des années qu’il avait vécues.

Comme pour répondre à sa gentillesse un sourire sincère et rempli du bonheur d’un enfant à noël découvrant enfin son cadeau sous le sapin apparut sur le visage du guerrier.

Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas souri avec tant de sincérité pour remercier cet homme qui lui avait permis encore une fois de connaître le plaisir de sourire sincèrement.

Il se délia enfin la langue et lui répondit d’une voix remplie de révérence « Je vous remercie du compliment mon roi venant d’un tel homme je suis plus que flatté de recevoir ces louanges, je les garderais à jamais en mémoire »

Le roi se mit à rire, le guerrier ne ressentit même pas un sentiment de gêne ou de ressentiment car il ne pouvait pas ou plutôt il ne voulait pas, il sentait, il savait qu’il ne se moquait pas de lui et les paroles qui suivirent le convinquirent.

« Ne me donne pas de titre comme ça nous sommes tous les deux des hommes. Pourquoi devrais-tu me parler comme à un dieu avec tant de révérence? Appelle-moi par mon prénom cela m’ira très bien. »

Le guerrier fut surpris de cette simplicité. Cet homme de pouvoir était resté simple et c’est à partir de ce moment qu’il comprit pourquoi il était autant aimé.

Il était proche de ses sujets malgré toute la puissance et toutes les vies qu’il avait entre ses mains. Il n’abusait pas de ce pouvoir au contraire il l’utilisait avec intelligence et respect cet homme était un homme de bonté.

Le roi eut un regard gêné avant de lui dire « Suis-je bête je ne me suis point présenté à vous. Je suis incorrigible je m’en excuse je vous demande de m’appeller par mon nom mais je ne vous l’ai simplement pas donné. »

« Je le connais déjà. Votre prénom est Diancecht. »

« Je vois que vous connaissez mon nom mais malheureusement je ne connais pas le vôtre ce qui pourrait être bien embêtant pour nos futures conversations. »

Le guerrier fut surpris et flatté de voir qu’il souhaitait avoir d’autres conversations avec lui, il allait de surprise en surprise après quelques secondes de blanc il reprit la parole

« Mon nom est Ansfrid et je serais honoré de pouvoir discuter encore une fois avec vous. »

« Mais j’espère bien j’ai une place de général qui est vacante depuis quelques années que je n’ai pu attribuer jusqu’à présent mais je pense avoir trouvé la personne parfaite, enfin nous en reparlerons plus tard je vais avant tous vous faire passer quelques tests suite au petit incident. »

A ce moment là la porte s’ouvrit sur une femme, une mallette à la main droite et à la main gauche un livre, il arborait une couverture en cuir au centre un œil cousu en fil d’argent.

Elle portait une robe qui épousait ses formes généreuses. Sa robe qui se fendait sur le côté laissait voir sa jambe longue et musclée digne d’une top-modèle.

Le roi releva la tête et son regard se durcit immédiatement comme un aigle guettant sa proie et d’une voix remplie de reproche et de colère il se mit à rugir.

« Je t’ai déjà dit qu’en ma présence je ne veux pas que tu utilise ton illusion pitoyable je trouve ça insultant envers moi et mon invité rappelle toi que je te tolère mais que si je décide de te bannir tu te retrouveras seule étant donné que tu as déjà été bannie de l’île. »

La femme se fendit d’une moue boudeuse comme un petit enfant pris en train de faire une bêtise et comme un enfant elle tenta de se justifier avec des propos qui n’avaient aucune valeur pour lui d’après l’expression qu’il arborait.

« Mais la vanité n’est pas quelque chose de ridicule, toute femme a le droit a ce petit plaisir peu importe son âge ou sa profession et je ne … »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que le roi commença à devenir lumineux et d’une voix bien plus cassante et effrayante il hurla.

« Soit tu le fais de toi-même soit je m’en chargerais, mais je pense que si je le fais ce sera bien moins agréable pour toi ! »

La femme ouvrit et ferma la bouche comme un poisson hors de l’eau même le guerrier contre qui la colère du roi n’était pas dirigée avait le souffle coupé.

Une fois qu’elle eut fini de jouer à la carpe la jeune et jolie fille qu’il voyait commença à fondre comme du beurre au soleil pour ne laisser qu’une vieille femme ravagée par les années devant lui.

Une fois retrouvée sa forme originelle un corps courbé vêtu d’une robe noire ample cachant son corps son visage mangé par les rides arborait un sourire dérangeant lui qui, quelques minutes plus tôt, était si agréable, à présent il donnait une impression de souillure à quiconque le regardait.

Elle prit ensuite la parole d’une voix rugueuse et déplaisante.

« Alors vous êtes content de me voir sous ma forme d’origine aussi hideuse qu’une pomme pourrie par les années »

Le roi prit un air ironique pour lui répondre.

« Mais très chère, la pomme vous avez largement eu le temps de la croquer et à présent il faut que vous assumiez enfin les conséquences de vos erreurs »

La femme fit une grimace désapprobatrice ou ce qui s’en rapprochait.

Elle releva la tête avec fierté et toujours avec son sourire aux lèvres elle lui rétorqua avec beaucoup d’amertume.

« Mes erreurs je les subis depuis bien longtemps, je n’ai besoin de personne pour me les remémorer, de plus je vous trouve grossier de les évoquer devant un étranger ainsi, mais passons sur ces broutilles. Vous m’avez faite appeler et je ne pense pas que ce soit pour m’humilier devant lui »

L’homme ne sembla pas offusqué par les paroles qu’elle venait de proférer et encore moins par son manque de révérence envers son souverain.

Il ne s’énerva pas et prit simplement la parole pour lui répondre.

« En effet je vous ai faite appeler afin que vous sondiez son pouvoir et que vous me disiez sa nature afin qu’on puisse lui permettre de mieux le contrôler »

Elle ne répondit que d’un hochement de tête sec, qui fit trembler l’ensemble de son visage et qui dégoûta profondément le guerrier.

Elle se retourna vers lui et le fixa dans les yeux, ce n’est qu’à ce moment-là qu’il remarqua cette lueur dans ces yeux qui lui rappela grandement son propre regard une tristesse sans fond, mais derrière il vit autre chose qui le dérangea et qu’il ne put cerner.

Après ce long regard intense elle s’approcha enfin de lui et plaça ses mains de chaque côté de son visage et d’une voix sombre elle lui dit.

« Laissez-vous faire et ouvrez-vous à moi ça risque de faire mal mais si vous tentez de me repousser vous risquez de souffrir bien plus »

Là, son sourire s’accentua « Mais ce n’est pas comme si je me souciais beaucoup de savoir si vous allez souffrir ou non votre ami ici présent m’a un peu énervée donc je risque d’être moins patiente voilà tout »

De la il sentit les mains de la femme plus présentes sur son visage et petit à petit il remarqua une sensation désagréable dans son crâne et plus les secondes défilaient plus il sentait sa présence en lui comme des centaines de petites pattes qui le palpaient de l’intérieur comme si elles prenaient chaque parcelle de son être pour les déchirer en petits morceaux.

A ce moment son esprit se rebella malgré lui et il ressentit une douleur abominable il la sentait forcer sur ses centaines de pattes.

Elle commença à être plus persistante et la douleur envahit de plus belle son corps et son esprit il était fatigué de la douleur, épuisé de perdre connaissance, il voulait pouvoir gagner cette bataille mais il était comme un enfant face à un adulte il n’avait aucune expérience dans ce style de combats contrairement à elle.

Et avant de perdre connaissance il maudit cette femme et sa puissance il la maudit du plus profond de son être car il la sentait jubiler de sa souffrance et de sa douleur et avant de tout lâcher il puisa dans cette puissance qu’il ne savait pas contrôler et il hurla en lui même « Partage ma douleur! » De là, il perdit totalement connaissance.

***

Petit à petit il commença à entendre des voix il comprit très vite que les personnes étaient dans la même pièce que lui.

Il se demanda qui pouvait bien parler à côté de son lit alors qu’il était inconscient. Il était fatigué et ne voulait pas ouvrir les yeux pour pouvoir chasser ces bruits qui les torturaient lui et son crâne.

Il ne percevait même pas les voix il savait juste qu’on parlait à côté de lui.

Elles devenaient de plus en plus forte et se rapprochaient de son cerveau embrumé. Il comprit qu’elles devaient être à l’autre bout de la pièce et qu’ils se rapprochaient de lui petit à petit.

Après un grand effort pour ouvrir les yeux il remarqua une femme et un homme il les connaissait mais n’arrivait pas à mettre un nom sur leurs visages.

Petit à petit la brume qui le maintenait dans le flou se dissipa et il commença à comprendre le sens du bruit.

Il redressa le buste et sortit les jambes du lit mais quelque chose n’allait pas une sensation ou plutôt l’absence de sensation, il ne ressentait pas le lit sous son corps ou l’engourdissement ressenti habituellement après le sommeil.

Quand il se leva il comprit enfin ce qui le dérangeait: son corps ou plutôt non le corps du guerrier se trouvait sur le lit et lui n’avait aucune substance et personne ne le remarquait.

Après avoir compris qu’il était comme un fantôme, il ne sut pas vraiment quoi faire.

Pour lui c’était la première fois qu’il se retrouvait dans une telle situation. Haiden ne savait pas vraiment pourquoi il était mal à l’aise dans cette situation mais une chose était sûre pour lui elle l’était belle et bien.

Il voulut visiter l’extérieur de cette chambre mais en approchant du mur, il ne put le traverser il chercha à quitter la pièce par tous les moyens mais après toutes ses tentatives il se résigna à rester et à écouter ce que les deux personnes présentes et éveillées disaient, il prit donc la conversation en cours.

«  Je vous dis que c’est étrange. C’est la première fois que ça arrive. Dit la vieille femme flétrie et horriblement laide. »

« Vous êtes sûrement trop vieille et incompétente. Je devrais peut-être réfléchir à vous faire exclure si vous n’avez même pas pu me dévoiler la nature de sa puissance. »

« Mais vous allez stopper vos menaces, ça devient vraiment ennuyant à force je vous ai déjà dit ce que j’ai découvert en lui, non ? Cela ne vous suffit donc pas, je ne me risquerais pas une deuxième fois à m’insinuer en lui ça a été bien trop douloureux. »

« Je ne vois qu’une vieille femme sénile qui pleure sur mon épaule et je ne fais pas que vous menacer j’établis un fait concret ce que vous m’avez révélé n’a pas réellement de sens. C’est même impossible qu’un humain ait ce pouvoir. »

« Si vous ne me faites pas confiance, ayez au moins confiance en mon pouvoir et en ma malédiction. »

« Vous venez de me dire tout de même que cet homme a le pouvoir d’injonction: celui des légendes, des ancien dragons, qui relate l’existence de cette magie et nous savons tous les deux que les légendes ne sont que des légendes. »

« C’est vous qui me dites ça. N’avez-vous pas oublié que vous avez une de vos légendes devants vos yeux? Et pourtant je suis belle et bien réelle. Ces dragons peuvent l’être aussi. »

« Mais cela n’explique pas comment un humain peut avoir ce pouvoir et vous ne m’avez pas dit si ses intentions sont nobles ou non. »

« Mais vous êtes têtu quand vous vous y mettez d’après ce que j’ai vu il n’a pas d’intention malveillante malgré que je n’ai pu définir la nature de son pouvoir. »

« Très bien. Retournez dans votre chambre, votre vue m’insupporte toujours autant malgré votre impuissance. Vous m’avez bien aidé pour cette fois après quelques tests supplémentaires il pourrait faire de grandes choses et lui m’est sympathique. »

« Vos plans ne m’intéressent en aucun cas. Gardez-les pour vous et même si ma vue vous est insupportable je devrais vous prévenir que vos pouvoirs sont bien amoindris a mon humble avis car il y a une présence qui se dissimule là-bas »

Sur ces mots elle tourna le doigt vers Haidens. Il fut surpris et se retourna pensant qu’une personne se dissimulait derrière lui mais il ne vit rien.

Le roi avec qui elle parlait depuis le début se retourna vers lui et avec une rage visible sur son visage commença à hurler

« Arrête de te dissimuler fils de chien comment oses-tu être dans mon château sans autorisation »

Sur ces mots un petit rire sortit du mur, comme si le mur lui-même se moquait des affirmations du roi et de sa colère.

Haiden comprit enfin qu’elle ne parlait pas de lui mais d’un être dissimulé dans le mur.

Une main, puis un corps entier sortirent du mur comme si le mur était de l’eau des ondulations se formant sur le mur.

Le roi et la femme se tournèrent vers l’homme qui sortait du mur il était très fin plutôt petit et avait un teint pâle comme s’il vivait au fond d’une caverne depuis plusieurs années et que le soleil ne l’avait jamais effleuré. D’une voix caverneuse, il leur dit:

« Vous êtes vraiment stupide votre système de défense est pathétique. Vous avez pris beaucoup trop confiance, ma reine sera heureuse de savoir où se cache cet homme. Elle a une envie dévorante de le voir mort, disons qu’elle n’a pas vraiment apprécié son cadeau. »

«Je ne laisserais pas cela arriver et de plus ta reine ne sera jamais au courant de ce que tu viens d’apprendre étant donné que tu vas mourir ici et maintenant mais avant ça cette vieille peaux va t’extirper quelques informations. »

Sur ces mots, une lumière aveuglante sortit de son corps, elle se dirigea vers Haiden et cet homme étrange, au contact de cette lumière son corps fantomatique le fit souffrir et il tomba à genoux puis comme une fleur qui fane il se recroquevilla sur lui-même avant de perdre connaissance.

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3 commentaires sur “Memento Mori, Chapitre 4 : introspections douloureuses

  1. Bonjour, je trouve que c’est une histoire très original et sympathique mais il manque certains signe de ponctuation se qui serais quand même utiles….
    Voilà merci pour les chapitres et continue comme ça (en rajoutant quelques signes super ^-^)

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