Death March 6-15 : Le peuple du territoire du Baron de Muno (6)

Traducteurs : Hina-sama
Adapt : Soreyawari
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Wari des… Wari janai ! Neko da ! XD

Bonne lecture à vous ! ^^ (Un mot d’Hina-sama popera peut-être plus tard ^^ )

Amicalement vôtre,
Nekoyashiki-san


Ici Satou. La première fois que j’ai essayé des jeux occidentaux, j’ai été surpris par la facilité avec laquelle on y prenait la vie des gens. C’est mignon d’appeler ça le choc culturel, mais ces différences ne doivent pas être prises à la légère dans un monde parallèle.

Il semblerait que les voleurs ont maîtrisé les chevaliers avec des cordes et des filets et les ont attaqués. Quand les chevaliers entrent dans notre champ de vision, ils se débattent désespérément pour se défendre depuis l’intérieur des filets. Ils semblent faciles à sectionner à l’épée, seraient-ils des amateurs ?

Les voleurs aussi les attaquent désespérément, mais puisque les chevaliers portent des armures, les attaques ne les atteignent pas vraiment.

Puisqu’il ne reste que trois archers chez les voleurs, Pochi et moi nous séparons pour les faire tomber des arbres. Je me demande pourquoi les archers sont TOUJOURS dans des arbres. C’est un mystère.

Les voleurs qui nous ont remarqués se dirigent vers nous, mais il n’en reste déjà plus que la moitié lorsqu’ils sont à 200 mètres devant nous. Mia les attaque avec [Brume de Moutarde], et les voleurs qui toussent sont rapidement neutralisés par les filles-bêtes. Personne ne semble être mort pour l’instant.
Je confie le chariot à Lulu et demande à Nana, sur laquelle j’ai lancé [Bouclier], de la protéger.

Je lance également [Bouclier] sur moi et me dirige vers le champ de bataille avec les filles-bêtes.
Je sectionne les filets retenant les chevaliers avec une dague pendant que les filles-bêtes tiennent compagnie aux voleurs.

« Vous vous êtes bien débrouillé, marchand ! Satanés voleurs, soyez la proie de l’épée du grand chevalier supérieur Eral-sama ! »

Après avoir acquiescé en silence, l’autre chevalier suit le chevalier Eral, et ils font un bain de sang des voleurs. Bien qu’ils ne soient qu’au niveau 9, leurs équipements et capacités de combat sont très différentes, c’est donc un massacre à sens unique. Ils s’assurent également de tuer les voleurs étendus par terre, neutralisés par Liza et les autres. Ils sont vraiment sans pitié.

« Oups, sire chevalier, arrêtez tout de suite. »

Un daruma barbu, qui semble être le chef des voleurs, sort de la forêt. Le sbire à ses côtés tient une femme en vêtement de voyage en otage. Elle est attachée avec une corde.
(NDT : sorte de poupée traditionnelle japonaise caricaturale que vous pouvez voir en image sur google :p )

« Hm… un otage, hein. »

Qu’est-ce que c’est, ma perception de crise est en alerte maximale. Y a-t-il une embuscade quelque part ? Je maintiens mon attention sur les alentours.

Non.

Ça vient du chevalier Eral.

Le chevalier Eral va planter son épée dans la femme en otage avec l’homme derrière elle. Je lance la dague de ma main pour repousser son épée.

Pfiou, j’ai réussi.

Tout en confirmant que la femme est sauve, j’esquive la lame du voleur qui m’attaque par derrière. Il semble que le chevalier Eral n’arrive pas à déterminer s’il doit m’attaquer moi ou les voleurs.

Des railleries sont lancées par le daruma barbu.

« Tch, vous vous fichez des otages, hein, êtes-vous vraiment un chevalier ? »

Le daruma barbu, un voleur, est bien plus humaniste que le chevalier…
Il repousse l’épée du chevalier Eral de sa hache.

L’autre chevalier entaille par derrière l’homme qui retenait l’otage. C’est quoi le problème des chevaliers dans ce monde ?

« Toruma ! »

Le cri vient de la femme qui a été prise en otage. Quoi ?! L’homme neutralisé n’était pas un voleur. Le chevalier qui entend le nom de l’homme a l’air de juger que la femme est aussi une voleuse, il lève son épée vers elle. Je me place entre eux en comptant sur [Bouclier].

« Chevalier-sama, vous attaquez la mauvaise personne. Ce n’est pas une voleuse. »

Je ne sais pas si le chevalier taciturne a cru mes mots, mais il laisse la femme tranquille.

Le combat entre le chevalier Eral et le daruma barbu se termine en un éclair une fois que le chevalier taciturne l’aide. Les autres voleurs commencent à fuir dès qu’ils voient que le daruma barbu commence à perdre, mais Pochi et Tama lancent des pierres à leurs pieds pour les arrêter.

« Lâche.
– Fuhn, idiot. Il est impensable que d’honorables chevaliers combattent de simples voleurs sur un pied d’égalité. Bon sang, qu’importe le nombre de fois où l’on se débarrasse de vous, vous repoussez comme des mauvaises herbes. »

Une fois qu’ils en ont fini avec les voleurs, les chevaliers achèvent ceux qui sont attachés avec des cordes derrière le chariot. Je ne peux voir cela que comme un massacre excessif. J’allais protester contre les chevaliers, mais Arisa, apparue à côté de moi sans que je ne m’en rende compte, m’arrête.

« Fuhn, c’est gaspiller de la nourriture que de laisser des voleurs en vie. Je vous remercie pour votre assistance. Vous pouvez vous sentir honoré. Je vais vous laisser les équipements des voleurs, ça vous sera utile pour votre commerce. »

Les chevaliers partent après avoir laissé ces mots qui ne sonnent vraiment pas comme de la gratitude.

À propos, Toruma-shi est en vie. Puisqu’il n’est pas mort sur le coup, je lui fais boire une potion de santé et il reprend son teint d’origine en un clin d’œil. Cet effet immédiat est désagréable même si je l’ai déjà observé à plusieurs reprises. Sa respiration souffle est stable bien qu’il soit encore inconscient.

Hayuna-san — c’est le nom de la femme prise en otage — nous a dit que leur bébé est gardé dans le repère des voleurs à l’intérieur de la forêt. Ils n’ont pas pu aller à l’encontre des voleurs, puisque leur bébé a été pris en otage.

J’endors Hayuna-san, qui voulait nous suivre au repère, avec la magie d’Arisa.

Mia, Arisa et moi allons attaquer la cachette des voleurs.

Je voulais y aller seul, mais Arisa a insisté pour venir quoi qu’il arrive, et Mia qui se sentait malade à cause de l’odeur du sang a également profité de l’occasion. Donc, il fut décidé que nous y allons ensemble.

Le repère n’est qu’à 100 mètres de la grande route. Après avoir endormi les voleurs avec la magie de Arisa depuis l’extérieur, nous sauvons tranquillement le bébé de Hayuna-san.

« Bi~en, mission sauvetage du bébé accomplie !
– Nn. »

Je laisse le bébé à Mia puisque Arisa m’appelle.

« Ce bébé a un don. C’est plutôt rare. »

Le bébé possède une compétence inhabituelle : [Oracle].

« Quelle genre de compétence est-ce ? »
– Elle a le même effet que de recevoir [Oracle] avec un rassemblement de beaucoup de prêtres et miko d’un temple priant pendant des heures.
– C’est pratique.
– Cependant, comme on peut mourir si on l’utilise trop, il semble qu’on ne peut pas en abuser. »

Je crois que c’est une genre de chat populaire avec dieu. J’imagine bien un vendeur tenant un téléphone.

« Bon maintenant que le bébé c’est bon, que fait-on des voleurs ?
– Prendre seulement leurs armes et leurs armures devrait suffire, et on les laisse. Ils ne pourront probablement pas continuer leurs affaires de voleurs maintenant que leurs amis ont été éliminés, n’est-ce pas ? ».

Il y avait 3 voleurs à l’intérieur du repère. J’ai d’abord pensé que c’étaient des prisonniers puisqu’ils avaient l’air d’hommes délicats ne s’étant jamais battus, mais ils ont la même affiliation au groupe de voleur que le daruma barbu de toute à l’heure, donc il est difficile de se tromper.

« Tu es toujours aussi adorable, eh. Enfin, ça ira. Cependant, il n’y a que des hommes à l’air délicat, hein. Je me demande s’ils sont des amants du daruma barbu de tout à l’heure ? Comme ça a plus ou moins des airs de BL, je vais leur pardonner. »

Je me fiche des préférences ou des vertus des voleurs, donc je confie la collecte de leurs équipements à Arisa qui laisse son fantasme s’échapper de sa bouche.

« Trésors trouvés. »

Je pensais que ce serait une sorte d’objet érotique vu que ça venait de Arisa, mais ce n’est qu’un collier normal.
Une petite gemme qui ressemble à du lapis lazuli y est attachée.

« C’est une amulette. C’est sûrement un objet volé, mais c’est un bon objet magique. Je n’en connais pas le genre par contre. »

Les recherches terminées, nous n’avons pas seulement collecté des épées normales, mais aussi des armures, des dagues, des flèches et des arcs parmi d’autres choses. Pour ce qui est de la nourriture, nous n’avons pris que la nourriture de luxe comme le saké.

Quand j’examine la carte, il y a un entrepôt caché à l’intérieur des murs de la chambre du boss. Quand j’inspecte l’intérieur, il y a diverses pierres et de l’argent pour un total de 5 pièces d’or, beaucoup de liqueurs de haute qualité et des livres mal assortis.

« Les contes des Héros n’est pas quelque chose qu’un voleur devrait posséder. Et il y a même une histoire d’amour entre un chevalier et une noble… »

Alors qu’il était un daruma barbu, il savait lire ? Quoi qu’il en soit, ces trucs pourraient probablement bien se vendre dans des boutiques de prêteurs sur gages louches, hein.

« Tada~m, regardez ça.
– Beau travail, Arisa. »

Arisa me montre deux rouleaux de parchemins enveloppés dans du tissu de première classe. Ce sont [Abri] et [Flèches à Distance], mais malheureusement, [Abri] a déjà été utilisé.
Ils étaient sûrement transportés par un marchand ambulant ou un noble pour leur propre protection.

« Quoi, vous ne regardez que les parchemins ? Regardez aussi ce vêtement~. »

J’essaye de l’évaluer. On dirait que c’est un genre d’outil magique. De ce que j’en comprends, c’est un matériau appelé fibre de Yuriha dont je n’ai jamais entendu parlé. Elle a une haute défense contre les attaques physiques et magiques. Si ça n’a pas d’effets étranges, alors j’en ferai bien quelque chose pour Lulu, même si c’est un vêtement d’homme à la base.

« On dirait qu’il possède des propriétés magiques, hein. Comme je ne comprends pas l’explication sur l’effet spécial, attendons avant d’en faire de l’équipement.
– Uu~n, je ne voudrais pas qu’il soit maudit ou ne puisse pas être retiré. C’est dommage, mais on y peut rien. »

De plus, il y a trois chevaux attachés à l’arrière du repère. Je regarde dans la cabane à proximité, mais je ne trouve qu’une selle qui doit appartenir au boss. Je la mets sur le seul cheval d’une race différente.

« Ara, c’était vraiment des voleurs prospères.
– On dirait bien, il n’y a qu’un harnais, vous savez.
– Je vais le monter. »

Mia monte sur l’un de ces chevaux sans selle. Il semble qu’elle ait l’habitude de jouer avec les chevaux sauvages là où elle est née.
Apprenant de Mia, je monte aussi sur le cheval. Évidemment, c’est celui avec une selle. Je pose mon pied sur l’étrier et me hisse d’une poussée.

>Compétence [Équitation] Acquise
>Compétence [Monter une monture] Acquise

La deuxième semble être une compétence pour les montures autres que les chevaux. Puisque c’est triste de laisser Arisa seule à marcher, je la place devant moi. Ça ne me dérange pas que tu laisses reposer ta tête sur mon torse, mais je veux que tu arrêtes de presser tes fesses contre moi. Puisque Arisa tient le bébé, je me contente de lui faire un avertissement, mais l’heure de la punition viendra quand nous serons dans le chariot. Évidemment, pas de manière sexuelle.

Nous montons dans le chariot en tenant le bébé dans les bras, les corps des voleurs sont alignés sur le côté de la route. Il semble que leurs équipements ont été récupérés avec succès.

« Maître, je n’ai pas coupé la tête des corps, que dois-je faire ?
– On peut les laisser, il reste encore deux jours avant le prochain village. Ça sentira mauvais si nous les prenons. »

Je ne veux vraiment pas voyager avec 30 têtes coupées.

 

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