God By Interim, Chapitre 11 : Surpris

Auteur : Andecarus
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Salut tout le monde, je suis de retour après une longue absence et je ne sais pas si je vais être très ponctuel. J’avoue que j’ai eu une certaine baisse de motivation pour écrire et par extension pour faire des sorties. Donc voilà voilà peut-être que cette sortie va me foutre un coup de pied au cul et me remotiver ou peut-être pas, on verra bien. Bonne lecture à vous.


 

« Hey le pervers volant, tu m’expliques ce qui vient de se passer ? »

Je ne me trompais pas, elle me regardait droit dans les yeux et elle m’adressait cette phrase, et pour être franc j’avais beau regarder autour de moi, je ne voyais pas d’autre personne qui pouvait correspondre à cette description.

Même si c’était vraiment dérangeant d’entendre quelqu’un d’autre le dire, je ne pouvais malheureusement pas démentir ce fait. Après tout j’avais bel et bien une combinaison moulante en peau de serpent.

« C’est à moi que tu parles ? »

Elle me regardait avec un air totalement blasé, je m’attendais quasiment à ce qu’elle me tchip.

« Non, non, c’est au mec encore plus chelou derrière qui est habillé d’une façon bien plus glauque que toi ! »

Je savais que c’était de l’ironie, mais pour être franc, une part de moi espérait vraiment que ce qu’elle disait était vrai et que cette personne se trouvait belle bien derrière moi, mais que je ne pouvais simplement pas la voir.

« Bien ce que je me disais, mais tu m’expliques pourquoi tu peux me voir ? »

C’est à ce moment que Jean-Hubert prit la décision de reprendre sa forme de base, ce qui je ne vais pas me mentir, me rassurais un peu, je paraissais un peu moins serial violeur sans mon fouet.

« Ne parle pas à cette fraudeuse et partons, le boulot est terminé là je te rappelle ! »

Je pouvais sentir une pointe de colère quand il me hurlait cette phrase tout en s’enroulant autour de mon cou.

« Jean-Hubert, mon cher ami, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vues. Tu ne me présentes pas ton nouveau maître ? »

La jeune fille avec la robe rouge venait clairement de m’ignorer ce que je trouvais un peu vexant. J’avais un peu l’impression d’être comme la femme au bec ce que je n’aimais pas vraiment.

« Lâche-moi, sale déchet de fraudeuse, tu me dégoûtes ! »

Je ne savais pas vraiment quelle était leur histoire à ces deux-là, mais en vrai, je ne m’intéressais pas vraiment, tout ce que je voulais savoir, c’était le pourquoi du comment elle pouvait me voir.

Pour être franc, je n’osais pas vraiment m’énerver. J’avais quand même Jean-Hubert autour du cou donc s’il en avait vraiment envie, il n’aurait pas trop de problèmes pour me faire du mal.

« Excusez-moi, un de vous deux compte m’expliquer comment elle peut me voir, ou je suis juste la pour faire tapisserie ? »

Après ma petite question, je sentis l’étreinte de Jean-Hubert se resserrer légèrement sur mon coup, donc sans vouloir m’avancer, je pense que je l’avais un peu énervé avec mon interruption.

« Si tu y tiens vraiment, je te présente Gertrude Doirémon, le roi démon que l’autre débile était censé éliminer. »

Bon, je ne relèverais pas le nom ridicule que se tape ce roi démon. Déjà que pour une ado ça doit être super dur à porter, quand même, alors pour un être qui est censé faire peur, ça ne doit vraiment pas être facile tous les jours.

« Ne tremble pas trop petit dieux de la mort, je sais que mon prénom est terrifiant ! »

Alors oui, j’avais une terrible envie de lui dire qu’elle me faisait bel et bien trembler, mais pas de peur, mais parce que je me retiens de rire. Mais je n’avais vraiment pas envie de compliquer la situation, qui l’était déjà bien assez !

« OK, donc c’est le roi démon, mais ça ne m’explique pas pourquoi elle peut me voir. »

Je sentais l’agacement de Jean-Hubert de plus en plus pesant autour de mon cou, mais pour être franc ma curiosité était bien plus forte et puis il ne pouvait pas tuer un remplaçant de dieux de la mort après tout.

« Si tu veux vraiment le savoir c’est un être qui a atteint l’immortalité, qui trompe la mort et qui, par extensions, nous crache à la gueule en outrepassant notre juridiction. C’est un déchet, une fraudeuse quoi ! »

Donc c’était une fraudeuse, mais si je comprends bien, ça veut dire que les immortelles peuvent voir les dieux qui sont invisibles aux êtres humains normaux d’après ce que je comprenais.

« Ça marche comment les immortelles alors ? Parce que si elle est née comme ça, c’est un peu la faute de Riléniar non ? »

D’accord, cette dernière remarque était sûrement de trop vu que j’avais l’impression que mon cou était en train de légèrement s’allonger sous la pression de son étreinte.

« Non idiot, les immortelles ne naissent pas comme ça. C’est des mortelles qui soit ont trouvé quelque chose qui leur donne cette possibilité, soit qu’ils atteignent un niveau qui leur permet de transcender leur existence ».

Pendant notre discussion, je pouvais voir, du coin de l’œil, Gertrude s’impatienter. Je pense que le fait qu’on l’ignore ne lui plaisait pas vraiment.

« Hey, les deux débiles, vous comptez m’ignorer longtemps ? Je suis quand même le roi démon ! »

Alors qu’elle venait de dire ça, Jean-Hubert et moi nous nous regardâmes avec un sourire.

Pour une fois, je pense que l’on était vraiment sur la même longueur d’onde tous les deux.

« Va te faire foutre sale… ! »

Après cette exclamation qu’il n’avait pas finie par, en grande partie flemme, je pense, on se retrouvait devant le bureau.

Je pense que c’était plutôt vache, la façon dont on l’avait laissé, plantée comme une idiote, sans même lui répondre. Mais pour être franc, c’était aussi vraiment libérateur.

Suite à ça, Jean-Hubert ne se retourna même pas, et partit se cacher dans le bureau pour dormir, je suppose, même si nous venions de partager une certaine complicité.

« le numéro 10 589 741 est attendu au bureau “monde numéro 17 895 » pour compléter le dossier de réincarnation TL5-F1-9TG »

J’avais bel et bien appelé le client suivant, sans même tenter de dire quoi que ce soit à Jean -Hubert. Après tout, je ne m’attendais pas à ce qu’à notre retour, on devienne les meilleures amies du monde. Pour un fainéant comme lui, ça serait vraiment trop de travail.

Donc j’attendais bien sagement mon client suivant en me demandant bien ce qui allait arriver encore, car il faut être franc, jusque-là, je n’avais pas eu beaucoup de chance.

Quelques secondes s’écoulèrent avant de voir une sorte de loup, qui marchait sur deux pattes, s’approcher de moi.

Il faisait à peu près ma taille et avait une gueule énorme. Pour être franc, il était vraiment terrifiant à voir, et je me demande si un jour j’aurais une personne normale à réincarner à un moment ou à un autre.

« wech gros, bien ou bien ? »

Super en plus d’être un loup qui parle et qui marche sur deux pattes, c’était une grosse racaille bien clichée. Je ne sais pas vraiment d’où il sortait.

Mais je ne sais pas vraiment si j’avais réellement envie de le savoir. Après tout ici, plus tu cherches à comprendre, plus on te surprend.

 

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