Traducteur : Hina-sama
Adapt : Soreyawari
Check : Nekoyashiki-san
Yo~ Wari desu~
Je travaille tout le mois de juillet en bureau, à faire des boulots PASSIONNANTS (Sarcasm ON)… Vraiment mieux de trouver un travail qui nous intéresse… Ça me fait appréhender la fin des études… Mais c’est pas pour tout de suite !
Bonne Lecture !
Ici Satou. Autrefois, un de mes amis a dit que le moe sauverait le monde.
Admirer les choses mignonnes te soigneront, quel que soit le monde.
Étrangement, le moe pourrait peut-être bien sauver le monde.
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Je savais grâce à la carte, que le château du baron était grand, mais une fois à l’intérieur, il est bien plus vaste que je ne me l’imaginais. Une forêt et un grand étang occupent trois fois plus d’espace que le château.
On ne trouve du monde que dans un petit pourcentage de toute la zone. J’imagine que l’entretien doit être difficile ?
Nous avons été séparés de Hayuna-san et compagnie puisqu’ils n’ont pas été impliqués dans le problème sur la route.
Nous nous dirigeons vers un grand manoir de quatre étages sur la colline dans la même zone, pas au château. Ce n’est pas suspect puisque le Baron, Hayuna-san et les autres s’y trouvent.
Évidemment, le faux héros est aussi près du baron.
Le clone du démon est aussi là, mais il ne s’approche pas du baron. Son véritable corps se trouve dans la forêt comme d’habitude. Il semble qu’il ne participe pas à la bataille et laisse le combat aux gobelins. Je me demande si ça l’amuse de les voir s’entretuer ?
La calèche entre sur le rond-point devant le manoir pendant que je réfléchis à cela.
Bien qu’il n’y ait pas de tapis rouge déroulé, environ 20 servantes sont alignées à gauche et à droite pour nous accueillir.
Même si je parle de servantes, elles ne portent pas de tabliers ou des cols blancs relevés, mais seulement de simples robes bleu marine. C’est probablement un uniforme, puisqu’elles portent toutes le même vêtement.
Je peux sentir Pochi regarder autour d’elle avec agitation derrière moi, même si je ne peux pas la voir. Je laisse faire Arisa qui l’avertit à voix basse.
« Bienvenue. Je suis heureux de vous avoir ici, Magicien Satou-sama et les demoiselles. »
Un homme en uniforme de majordome nous reçoit. Je le remercie également de l’accueil grandiose.
Je veux lui demander pourquoi il m’a appelé magicien et non pas marchand.
« Si vous avez des bagages, laissez-moi les porter pour vous. »
Puisque le majordome-san le dit. Je lui tend le sac, le poignard et le court bâton de ma ceinture. Ce poignard n’est qu’un objet décoratif assorti à mes vêtements, pour dégager une atmosphère de force.
Majordome-san ne prend que le sac, et me rend le poignard et le court bâton.
« Satou-sama, vous pouvez emmener le poignard et le bâton pour votre protection.
– N’est-ce pas malpoli d’emmener des armes devant le baron ? »
Je m’informe pour être sûr, mais majordome-san secoue sa tête négativement.
« Il n’y a pas à s’inquiéter. C’est un ordre du consul. De plus, une personne véritablement fiable est auprès de baron-sama. Baron-sama ne sera pas blessé à moins que ce soit le seigneur des démons qui attaque.
– Hoo, c’est incroyable. Je veux absolument rencontrer cette personne.
– Je suis sûr que vous serez surpris. Vous allez être étonné. »
Celui dont cette personne parle est sûrement le faux héros. Cependant, permettre aux visiteurs d’apporter leurs épées, je trouve qu’ils font trop confiance au faux héros.
Ou peut-être que le but du démon est de laisser quelqu’un leur faire du mal ?
Nous suivons majordome-san qui ouvre la marche. Deux servantes nous suivent. Je pensais qu’elles pourraient être des femmes chevaliers nous surveillant, mais au vu de leurs niveaux et compétences, ce sont de vraies servantes.
Néanmoins, je me demande ce qu’est ce léger sentimentd’incongruité que je ressens ?
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Nous arrivons devant la salle du baron guidés par majordome-san. Arisa serre ses poings. Est-elle inquiète à propos de son rêve ?
Dès que nous entrons dans la salle, Arisa voit le baron, puis se détend l’air visiblement soulagée. Avec cela, il semble qu’elle ait confirmé que le rêve n’était pas prophétique.
Grâce à sa détente, je me suis aussi calmé un peu. A cause de l’accident un peu plus tôt, mon esprit était occupé par des pensées sinistres quant à la façon de faire face au baron.
Discutons avec la personne elle-même avant de la juger.
« Ha, vous êtes enfin là. Cousin-dono, laissez-moi vous les présenter : Satou-dono le magicien et Arisa-dono la marchande. Euh…la personne là-bas est la petite-sœur de Arisa-dono, je crois. »
Quand nous pénétrons dans la salle guidés par majordome-san, Toruma-shi (Ossan) qui entre dans nos champs de vision, nous présente au baron.
Maintenant que j’y repense, je ne leur ai jamais dit que Arisa était une esclave, hein. Aussi, son collier est caché par ses vêtements, il n’y a absolument aucun moyen pour que ce KY ne s’en soit rendu compte. Pourtant, de son point de vue, Arisa est une marchande, hein…
Cependant, j’aimerai le féliciter de n’avoir pas ignoré Pochi.
« Ravi de vous rencontrer. Je suis un magicien inexpérimenté et un marchand, Satou. »
Je suis un peu perturbé, mais décide d’insister sur le [Marchand].
Arisa s’incline en tenant sa jupe sans donner son nom. Pochi s’incline aussi en imitant Arisa après avoir regardé autour d’elle avec agitation.
Il y a trois autres hommes et femmes dans la salle en plus de la famille de Ossan.
Deux servantes se tiennent aux coins de la salle, mais elle ne font pas partie du compte.
Tout d’abord, l’homme qui a l’air d’être le baron : c’est un homme rondouillard aux cheveux noirs et avec une moustache. Je m’attendais à ce qu’il soit un homme typiquement détestable confortablement installé, les jambes étendues de manière arrogante. Mais au lieu de ça, il est assis avec un visage souriant.
La deuxième personne est une femme aux cheveux noirs à l’atmosphère calme, elle semble être sa fille. Bien qu’elle ait des cheveux noirs, ses traits ne sont pas ceux d’une asiatique, mais plus ceux d’une grecque. Si je devais la décrire, elle est belle, mais ne possède pas de caractéristique particulière à part un grain de beauté au coin de son œil. Je ne vois pas sa silhouette depuis ma position.
Et le dernier est un macho assis sur le canapé, penché vers la femme. C’est un bel homme aux cheveux et pupilles noirs. Ce jeune homme est le faux héros, évidemment. On ne peut le voir que comme un jeune homme plaisant si l’on se base sur son apparence. Il possède une longue épée dans un fourreau bleu sur ses vêtements de chevalier. De l’extérieur, il fait assez héros.
Ses compagnons sont dans un bâtiment différent avec le clone.
« Je vois, vous êtes le jeune magicien-dono qui commande de puissants esclaves demi-humains. Merci d’avoir sauvé la vie de Toruma. Je ne pourrais jamais vous remercier assez. Ce territoire est seulement vaste et ne peut pas être considéré comme prospère, mais j’espère que vous vous reposerez paisiblement ici. Ça me fait mal au cœur de ne pas pouvoir vous offrir un meilleur service, mais vous êtes les bienvenus pour séjourner ici aussi longtemps que vous le désirez. »
Le baron s’est expressément levé pour venir près de moi pour me remercier.
C’est étrange.
Normalement, les nobles sont arrogants, pourtant il est terriblement amical.
Au contraire, cette attitude amicale est très suspecte. Je me demande si c’est également un imposteur ?
Je le confirme avec RA, mais c’est le vrai sans aucun doute. Il n’y a pas de statut anormal non plus.
« Père, je sais que vous êtes excité à l’idée de rencontrer un jeune homme courageux, mais pourriez-vous vous asseoir au moins ? Je suis désolée pour les petites. »
Cette fois-ci, c’est la fille du baron qui le réprimande. Son ton est calme comme son apparence la suggère. Sa voix est enfantine et ne va pas avec son âge.
Est-ce ainsi que ces personnes agissent habituellement ?
Avec ce genre de personnes terre-à-terre qui gouvernent le territoire, pourquoi leur peuple traverse-t-il des temps si difficiles ?
Non, ce sont des nobles après tout, ça pourrait être de la comédie. Il pourrait y avoir des compétences qui puissent rendre cela possible, bien que la probabilité soit faible, je vais rester prudent un peu plus longtemps.
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« Oh là là, quelles adorables filles kashira. »
La fille se lève en empruntant la main du faux héros, et marche vers Arisa et Pochi.
Boing.
Oui, il n’y a pas de représentation plus appropriée pour ça.
Mes yeux ne sont pas concentrés sur le baron qui parle amicalement devant moi, mais vers ‘ce’ qui se balance au moment où la fille se lève.
Gros… Non, c’est l’expression “énormes seins” (Bakunyuu) représentée dans la vraie vie.
La fille avance lentement, et de manière coordonnée, ils se balancent et se secouent, me captivant.
C’est vraiment de l’art. Les brassières ne sont pas répandues dans ce monde, alors comment autant de masse peut-elle être contenue ? Je me le demande. Ne me dîtes pas que c’est grâce à la magie ? Ça doit être la magie !
Aïe.
Arisa me donne un coup de pied dans la jambe pendant que je pense à des choses stupides. Elle me lance un regard noir par en bas.
« Bonjour, petite demoiselle. Je m’appelle Soruna. Peux-tu me dire ton nom ?”
La fille se baisse pour être à hauteur de vue de Pochi et Arisa, et commence à parler avec une voix qui a l’air d’avoir des notes musicales attachées à la fin. Arisa, de tout son corps, me bloque la vue sur la vallée.
Non, je pense que maintenant, il est plus important d’empêcher la jeune dame de toucher Pochi sans réfléchir.
« Pochi nanodesu !
– Adorable ! Je veux ce genre de fille! »
Pochi se présente avec sa pose habituelle ‘‘Swoosh !’’. Ne pouvant peut-être plus s’en empêcher, la jeune dame prend soudainement Pochi dans ses bras.
Arisa essaye de tirer Pochi sur le côté, mais elle n’arrive pas à temps. J’aurai pu la bloquer plus vite, mais comme cela a l’air d’une situation où j’aurai du mal à trouver une excuse dans un sens comme dans l’autre, j’ai hésité. Même si j’étais arrivé à temps, sa main aurait traversée l’illusion, la dévoilant.
Pochi, qui est prise dans les bras par la jeune dame, incline la tête vers le côté. Pochi qui se fait étreindre, rend joyeusement le câlin, alors que l’illusion renvoie toujours un visage sans expression.
« Ara ? Elle a l’air différente de son apparence ? »
Les mains de la jeune dame ont traversé l’illusion. Trouver une excuse est déjà impossible. Saisissons cette opportunité pour voir la vraie nature de la famille du baron.
Je demande à Arisa de lever l’illusion sur Pochi.
« Oh, la petite fille s’est transformée en fille-chien ! Comme c’est mignon kashira, elle ressemble à une peluche desuwa. »
La fille qui a vu l’apparence de Pochi la serre dans ses bras sans avoir l’air dégoûté.
La tension retombe chez Arisa et moi. Pochi reste serrée dans les bras de la jeune dame. Non, attendez ! On dirait que Pochi trouve curieux les seins qui se pressent contre elle, elle s’amuse à les pousser d’en dessous.
Comme je l’envie— Non, c’est scandaleux !
« Oi, oi, Soruna, ta précieuse robe va être pleine de poils. De plus, que feras-tu si tu sens le fauve ?
– Je déteste mon oncle qui dit ce genre de choses, desuwa. »
Ossan lâche une remarque impolie comme d’habitude, mais dame Soruna refuse sèchement Ossan par un ‘‘Pun’’ plutôt que par un ‘‘Tsun’’, qui correspond à ses gestes enfantins.
Ossan demande du soutien au baron, mais…
« C’est… quelle adorable enfant. L’apparence de tout à l’heure, c’était de la magie ? »
Le baron ignore doucement les paroles d’Ossan et demande. Il n’y pas de ton accusateur dans ses paroles. En fait, ça semble étrangement pur. Je vais laisser Hayuna-san s’occuper de Ossan et me concentrer sur le baron.
« Je suis vraiment désolé. J’ai beaucoup entendu parler de nobles qui trouvent la race des Hommes-bêtes déplaisante, alors j’ai fait en sorte d’au moins lui donner une apparence humaine. »
Même si c’est ma propre excuse, c’est extrêmement évasif. Normalement, ne pas l’ammener serait la première réaction plutôt que de penser à la déguiser par la magie.
« Je suis désolé que vous ayez dû faire attention à ça. Cependant, j’ignorais que la fille-chien était si mignonne. Je n’en ai vu que dans la capitale royale ou aux arènes. Et ils ont tous l’air terrifiants comme des bêtes sauvages. Maintenant il va falloir que je revois ma façon de penser. »
Les yeux du baron sont fixés sur Pochi qui se fait câliner par sa fille.
« Au fait, Satou-dono.
– Qu’y a-t-il ?
– Je voudrais également caresser la tête de cette fille-chien. Puis-je ? »
Pochi acquiesce tout en étant serrée dans les bras de la fille.
Je hoche la tête au baron après avoir reçu la permission de Pochi.
« Oh, comme c’est doux ! Ses cheveux sont agréables.
– En plus, elle sent vraiment bon. C’est l’odeur de fruits ? Je ne connais aucun parfum aussi naturel que celui-là. »
Hmm ? Une odeur de fruits ?
Je pose la question à voix basse à Arisa qui est à côté de moi.
« Mia a fabriqué des sachets remplis d’épluchures de fruits, et les a rangés avec nos vêtements. »
Je vois. Je ne m’y connais pas bien, mais c’est un genre de pot-pourri je crois.
Je sais que Mia collecte des épluchures de fruits, mais je pensais que c’était pour grignoter pendant la nuit quand elle a faim. Je dois faire attention à ne pas dire ça à voix haute. On me ferait faire le [Seiza] à nouveau.
Notre entrevue avec la famille du baron se termine, contre toute attente, de manière chaleureuse. Mais, au même moment, un rapide développement se produit dans la forêt.
Alors que l’armée du baron aurait dû avoir l’avantage, les victimes de leur côté augmentent soudainement en même temps que celles du côté des gobelins. De plus, ceux qui ne sont pas au contact avec l’armée ennemie meurent également les uns après les autres. L’ennemi a-t-il installé des pièges dès le début ?
En parlant de choses étranges, dix clones sont apparus près du corps principal du démon et ont ensuite volé sans but autour des deux forces armées.
J’ai pensé qu’il avait peut-être utilisé du poison, mais quand je vérifie leur statut, je comprends la cause.
La grande majorité des soldats souffrent de la condition de [Confusion] et [Enragé].
Je vois. Maintenant, je comprends pourquoi Arisa parlait de « magie mentale méprisée » avant. C’est une magie de base dans les jeux, mais il y a probablement peu de magie qui peuvent être comparées à une magie devant laquelle il n’existe aucun moyen de défense, et pourtant très efficace utilisée contre des groupes.
Je suis certain que cette méthode est celle qui a été utilisée pour anéantir le large groupe de voleurs.
Merci 🙂
Je signale un espace oublié entre deux mots a la fin du premier paragraphe :
Sentimentd’incongruité
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Merci pour le chapitre.
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merci pour le chapitre
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Merci pour le chapitre vivement la suite 🙂
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merci pour le chapitre
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C’est quand même pas que le demon qui est méchant ?
On se croirait dans Aladin sinon, Jafar est le démon, le sultan est juste stupide…. par contre le Aladin est une enflure !
Ou on peut aussi comparer a Iznogoude peut-être
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