Dungeon Defense – Volume 2 Chapitre 3 (Partie III)

Traducteur : JetonS

Adapt : ———
Check : ———


Je ne pourrai surement pas traduire pour la semaine prochaine, je prends une semaine de vacance en Croatie (je pars Jeudi), désole  _(:3」∠)_


 

dd17


▯Plus Faible Seigneur Démon, Rang 71, Dantalian

Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 9, Jour 16

Alentours du Château du Seigneur Démon Dantalian


Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.

« Je vais te pétrir. »

« Hoack, ackack – ah, ah, non. Pitié, nooooooooon – »

« Oui. Je t’ai ordonnée d’être téméraire. Mais depuis quand témérité est-elle synonyme d’idiotie ?! Ce n’était même pas une bataille, c’était du suicide ! »

« Ack, presser la couronne encore et encore, c’est du sadisme…… Cette jeune dame est à bout de force…… cette jeune dame, ah, cette jeune dame est pétrie par son seigneur…… »

Que restait-il à dissimuler ?

Cette 2ème unité avait suivi les pas de la 1ère, c’est à dire, complètement annihilée. Chacune était composée de 150 soldats. Mademoiselle Farnese avait jeté en pâture 300 troupes d’élites en moins de 6 heures. Quelle témérité !

« Tu aurais pu déployer toutes nos troupes en une fois, mais tu as insisté pour en déployer 150 par 150 ?! T’es masochiste ? Laura de Farnese, fais-tu partie de ceux qui aiment se mettre soi-même dans une situation délicate ? Si tu désires à ce point la douleur, je vais t’amener au paradis. Aaang ?  C’est là ? Ton point faible ? »

« Noon…… Pas plus, hoah, pitié…… »

Mademoiselle Farnese ressemblait en ce moment à de la gelée.

Sa chevelure blonde ressemblait à un gâteau de riz mis en miettes. Je m’arrêtai ici.

D’une voix fébrile, Laura de Farnese murmura.

« Comme c’est étrange. Selon mes calculs, ils auraient dû réussir à se défendre contre la cavalerie. »

« C’est ton crâne qui est étrange. Idiote. »

« C’est la première fois de la vie de cette jeune dame qu’elle est traitée d’idiote. Cette jeune dame a toujours été curieuse de savoir comment les vrais idiots se sentent dans leur corps. Se faire insulter d’idiote est terriblement dégradant, dégradant au point de réveiller en moi des pulsions suicidaires…… »

Avec des yeux moites, Mademoiselle Farnese se recoiffa et parla.

« ……La cavalerie ennemie ne combat pas avec des chevaux normaux, mais avec une race supérieure de chevaux, des chevaux de guerre. »

« Des chevaux de guerre ? »

« Mmh. Une espèce croisée entre un centaure et un cheval. Cette jeune dame a entendu dire que comparé aux chevaux normaux, les chevaux de guerre ne craignent ni les blessures, ni les flammes. Par ailleurs, les chevaux de guerre sont la spécialité des forces militaires du Royaume de Brittanie, mais l’ennemi ne semble pas provenir de cette région. Cette jeune dame a lu dans un livre que les chevaux de guerre de Brittanie sont aussi large qu’un orque, ce qui n’est pas le cas pour ces chevaux. »

« Je m’en fous de tes connaissances historiques. Montre-moi des résultats. Des résultats ! »

M’exclamai-je.

« Je déteste sacrifier sans obtenir de résultat. Ne me dis pas qu’après 300 morts, tu n’as toujours pas évolué ? »

« Menteur. Vous m’avez dit que j’avais l’autorisation de jouer avec eux…… »

« Je voulais dire jouer dans la mesure du correct. »

Laura de Farnese me dévisagea.

« Mon seigneur ne trouve pas cela marrant ? »

« Hm ? »

« Cette jeune dame prend son pied. Elle a l’impression de jouer au sergent. »

Continua Mademoiselle Farnese.

Ses yeux émeraudes, dénués de vie, se tintèrent d’un léger entrain.

« Cette jeune dame est étonnée. Votre excellence a ordonné à cette jeune dame de jouer  joyeusement avec la vie des soldats, mais la véritable épreuve demeurait dans la conscience de celle-ci. Cette jeune dame, malgré une absence de culpabilité, est consciente des concepts éthiques et moraux de la vie. Cette jeune dame pense que la joie n’est rien de plus qu’un stimulus du cerveau, la question était la suivante, pouvait-elle accepter pour joie une action qui allait à l’encontre de sa rationalité…… »

Mademoiselle Farnese sourit faiblement.

Non, cette expression était trop maladroite pour être considéré comme un sourire.

On aurait dit une machine qui imitait un humain, comme si elle était dénuée d’âme.

Un sourire qui se résumait en ces mots, ‘relever les coins des lèvres.’

Malgré tout.

«  – C’était tellement agréable que cette jeune dame n’aurait jamais pu imaginer qu’un tel acte lui procurerait un tel plaisir. »

C’était le meilleur sourire qu’elle pouvait me fournir.

« C’était une extase. Il n’y a rien de plus exaltant que de jouer avec les vies biologiques. Autant que la joie procurée par la lecture d’un livre d’histoire, non, plus excitant encore. C’est magnifique. Cette jeune dame ne s’est jamais sentie aussi bien…… »

« …… »

Je ricanais.

D’une légère caresse, je tapotai la tête de Mademoiselle Farnese.

« Eh bien, je le savais. Tu es la même que moi, de Farnese. Cette émotion. Tu sais comment on appelle cette joie ? »

« Non, je ne sais guère. »

Mademoiselle Farnese secoua la tête.

« Dites-le-moi, mon seigneur. Éclairez cette ignorante jeune dame sur la nature de ce sentiment agréable. Comment doit cette jeune dame appeler cette joie qui semble suinter du cœur pour envelopper la poitrine ? »

« Certain l’appelle l’instinct de possession. D’autres préfèrent utiliser le terme de contrôle. Et des gens éduqués pensent qu’il s’agit d’un complexe de supériorité. Cependant, si je dois employer mon langage, ce serait un mot bien plus intuitif, très simple. »

« Quel est-il ? »

« L’autorité. »

Je caressai sa joue.

L’expression de Laura de Farnese se raidit, comme si la foudre l’avait frappée.

« L’autorité…… »

« En effet. L’autorité, mon compagnon. C’est la force qui pousse les gens à se massacrer, et c’est aussi le sens de cette putain de vie qu’est la mienne. »

« L’autorité. Votre excellence vit pour se complaire dans cette autorité ? »

Je ris un bon coup.

Si j’avais en face de moi Lapis Lazuli, jamais elle n’aurait eu besoin de poser cette question.

Parce que c’était évident.

« Penses-y, de Farnese. L’odeur du sang est rance. L’odeur des organes est tellement âcre qu’elle te donne envie de vomir. Mais malgré tout, ne t’es-tu jamais demandé pourquoi les gens continuent à s’entretuer ? Parce que la saveur de l’autorité est telle qu’elle masque les viles odeurs du sang. »

« …… »

« Ah mais bien sûr, une personne qui n’a jamais eu l’occasion de goûter à cette saveur est incapable de comprendre. Ils ne saisissent pas la délicatesse du mets. Tout comme toi, Farnese, qui durant tes 16 années de vie, n’as jamais su apprécier le mets à sa juste valeur…… »

Laura de Farnese était une poupée.

Elle avait passé la majorité de sa vie enfermée dans une cage.

Elle s’était réfugiée dans la bibliothèque pour tenter d’échapper aux abus de son père.

Elle s’était tissé une carapace de livres pour protéger son propre égo.

Elle s’appropriait les univers des livres qu’elle lisait.

En contrepartie, elle avait oublié la façon de montrer ses émotions, elle avait oublié comment contracter ses pupilles, elle avait oublié l’art de faire hausser ou baisser le timbre de la voix. Elle avait tout oublié.

Essentiellement.

……Au regard du monde, elle était une intruse qui n’avait pas réussi à s’adapter à son entourage.

De son propre regard, c’était l’opposé. Tous ses efforts et sacrifices avaient été dédiés à l’adaptation de son monde.

L’amour démesuré de Laura de Farnese pour l’histoire n’était pas une coïncidence. Les désirs les plus profonds qui sommeillaient au fond d’elle, les désirs les plus ‘tordus’, s’exprimaient dans les livres.

Parce que l’histoire est emplie de personnages d’autorité.

Jusqu’alors, Mademoiselle Farnese avait vécu sa vie en ignorant sa personnalité, en ignorant quel sang coulait dans ses veines.

« En veux-tu davantage ? »

Donc.

Le rôle que j’endossais pour cette fille était d’autant plus simple.

Un diable chantonnant de douces mélodies à une jeune demoiselle.

« Ne veux-tu pas regoûter à ce plat ? De nouveau contrôler des êtres vivants, d’amener à l’abattoir de jeunes âmes. Ne veux-tu pas redevenir cette déesse omnipotente ? »

« ….. »

« Tu es une esclave. Mais je te dicterai la voie. Tu ne seras pas une esclave sexuelle. Tu ne le seras jamais. Si tu devenais une esclave sexuelle, tu n’aurais d’autres choix que de me laisser te mettre des chaines autour du cou. De Farnese. Tu ne peux qu’être une esclave de l’autorité. »

J’amenai mes mains à la bouche de Mademoiselle Farnese.

Je caressai ses douces lèvres avec le bout de mes doigts.

« Un autre genre d’esclave ne fera que t’enchainer. Mais pas une esclave de l’autorité. L’autorité te libérera. Si tu veux un jour devenir un maitre de l’autorité, tu dois tout d’abord devenir une esclave de l’autorité ! C’est la terre où la liberté prime et respire. C’est un royaume où les esclaves deviennent des maitres, et les maitres des esclaves. »

J’avais pavé le chemin pour une cadette.

Je lui avais montré le même chemin que j’avais montré à mes demi-sœurs.

……Malheureusement, mes demi-sœurs et moi étions des espèces différentes.

Cependant, j’étais certain que la jeune fille devant moi allait emprunter le même chemin que j’avais emprunté, chemin sur lequel je marchais toujours.

Je le savais.

« ……Aah, aaah. »

Mademoiselle Farnese expira à grand coup.

C’était une bouffée d’air qui contenait la chaleur de son cœur.

« Seigneur. Le cœur de cette jeune dame…… ne s’est jamais autant affolé. C’est étrange. Cette jeune dame peut sentir l’odeur de la vérité émaner des mots de votre excellence. Mon cœur n’a de cesse de battre…… »

Elle n’arrivait pas à exprimer cette émotion sur son visage.

Mais cela n’avait aucune importance. Ses respirations chaleureuses étaient une preuve suffisante de sa sincérité.

L’expression de chacun ne faisait aucune importance. Prenez par exemple Lapis Lazuli, elle ne montrait jamais ses émotions, mais son désir pour le pouvoir était plus fort que quiconque. L’autorité avait transcendé les émotions depuis longtemps, c’était un sentiment bien trop profond pour le montrer sur un visage.

« Te sens-tu vivante ? »

« Oui, seigneur. Cette jeune dame se sent vivante…… »

« Grave dans ton esprit que tu es une humaine qui ne peut vivre que de cela. Si un jour tu crois prendre le mauvais chemin, regarde-toi dans un miroir et remémore-toi ta nature. Si tu n’oublies pas tes racines, tu ne dévieras jamais du droit chemin…… »

Ce fut l’instant où je lui adressai mon dernier conseil.

La voix de quelqu’un résonna soudainement dans ma tête.

.

‘Je suis désolé.’

‘Pour quoi ?’

‘Ce……’

.

Hein.

Morceau par morceau, tel le bruit d’une goutte de pluie qui tombe dans l’eau, chaque souvenir refit surface.

.

‘Ce n’est pas le souci.’

‘Le souci c’est autre chose.’

‘Votre altesse l’ignore ?’.

.

La longueur d’onde se dissipa en cercle et s’éloigna de plus en plus.

Jusqu’à ce qu’éventuellement, différentes parties de mon esprit y répondirent.

Ce n’était pas seulement la voix, mais son visage, le regard de ses yeux, et même le ton de ses mots, tout le revenait tel un esprit qui me hantait.

.

‘Ce n’est pas un débat. Il s’agit d’un test.’

‘Votre altesse.’

‘……Seigneur Dantalian.’

.

Mon Dieu.

Comment était-ce possible.

Ma bouche s’ouvrit et mes lèvres palpitèrent.

Mon corps entier se fit engouffrer par des courants électriques.

.

‘Il semble que votre altesse ignore encore l’identité de celle-ci.’

‘……Celle-ci est déçue.’

‘Veuillez graver ces moments dans l’esprit de votre altesse.’

.

Surement.

Non, surement-

.

‘Lazuli.’

‘Oui, votre altesse. Parlez.’

‘Tu es une femme diabolique.’

‘Jusqu’à présent, que pensait votre altesse de celle-ci ?’

.

-Tout, tout s’éclaircit.

Je compris la raison de la colère de Lapis Lazuli et je compris la raison de sa déception.

Je ne pus que me lamenter sur ma lenteur d’esprit qui n’avait pas compris jusqu’à présent. Quel idiot je fais. La réponse était devant mes yeux et je ne la voyais pas.

Oh mon seigneur, bon Dieu, père, mère, frères et sœurs, hamburger au poulet, d’Allah à Bouddha.

J’étais un imbécile.

Je n’étais qu’un profond idiot et un malade mental.

Maintenant je comprenais pourquoi Lapis Lazuli avait boudé pendant une aussi longue période de temps. La réponse se faisait évidente. C’était tellement évident qu’elle avait toutes les raisons de s’énerver. Si Lapis Lazuli s’était comportée de la façon dont je m’étais comporté, j’aurais aussi été pris par un excès de rage !

J’étais fou.

Incroyablement malade.

Pourquoi étais-je encore en vie ? Comment puis-je continuer à vivre dans ce monde avec un cerveau sous-développé. Et si je me mordais la langue pour me suicider. Je doute être plus intelligent qu’un gosse de 6 ans.

« Seigneur ? »

Mes sens me revinrent à l’appel de Mademoiselle Farnese.

Elle me fixait d’un air distrait.

« Vous vous sentez bien ? Votre excellence s’est soudainement arrêtée se parler et a commencé à trembler. Si par hasard, votre excellence désire utiliser les toilettes, ne faites pas attention à cette jeune dame et allez-y. »

Mademoiselle Farnese plaça les deux mains sur sa poitrine.

A l’endroit où se situait son coeur.

« Les mots que votre excellence souhaite communiquer à cette jeune dame, ont bien été transmis. D’une forme sobre mais distincte…… Cette jeune dame n’oubliera jamais les mots de votre altesse jusqu’au jour de la mort de celle-ci. »

.

[Votre éloquence démoniaque a captivé votre interlocuteur.]

[Les points d’affection de Laura de Farnese augmentent de 24 !]

.

Avec des yeux surpris, je la regardai.

Me regardant droit dans les yeux – Laura de Farnese sourit grandement.

« Ne vous inquiétez pas, allez-y et revenez une fois votre affaire réglée. »

Cette expression ressemblait à la pâle imitation d’un sourire mais ses intentions étaient là.

C’était la première fois depuis sa naissance qu’elle souriait de son propre gré.

« Ne vous inquiétez pas pour la bataille. Les tests sont terminés. Cette jeune dame sait à présent à quels manuels de guerre se fier. Cette jeune dame n’a plus qu’à mettre en pratique ses connaissances. »

« …… »

Je me levai lentement.

Mais une fois debout, je fis les 100 pas dans la pièce. J’essayais de planifier ma prochaine séquence d’actions. Mademoiselle Farnese me regarda bizarrement, mais je l’ignorai.

Plus la réflexion était longue, plus la décision était firme.

« Je reviens. »

Tout bien réfléchi, je n’étais pas quelqu’un d’hésitant et indécis. Je haïssais, par nature, ces comportements. Mieux vaut frapper le fer tant qu’il est chaud.

« Mmh. Votre altesse semble se retenir jusqu’au dernier moment pour aller aux toilettes. Prenez votre temps –. »

Le reste des mots de Mademoiselle Farnese me passa par-dessus la tête. Je me hâtais déjà pour retourner à mon château. Puisque le camp militaire avait été établi dehors, il me prit un bout de temps avant de revenir au château.

Combien de temps avais-je couru ? Ce que je savais, en revanche, c’était que j’avais couru plus que mon corps de geek pouvait supporter. Honnêtement, il aurait été plus judicieux de demander aux Sœurs Berbère de me servir de taxi, mais sous l’impulsion du moment, j’avais oublié leur existence. Je ne me fis cette réflexion qu’une fois devant la chambre de Lapis Lazuli.

Bang

« Lala ! »

J’ouvris abruptement la porte.

Heureusement, Lapis Lazuli était dans sa chambre. Cependant, le timing était contre moi. Genre, le timing était super mauvais. Lapis Lazuli était à moitié nue, et changeait sa paire de collant noir. Quoique, peut-être que c’était un bon timing ? Je ne sais pas trop.

 « …… »

Lapis Lazuli leva les yeux vers moi et soupira un petit coup.

« Votre altesse. Celle-ci ne vous a-t-elle pas informé de frapper à la porte avant d’entrer dans la chambre de celle-ci ? »

« Attends. Ecoute ce que j’ai à te dire. »

Je pris une profonde inspiration.

J’avais trop couru, mes poumons me brulaient de l’intérieur et je peinai pour reprendre ma respiration. Il me fallut un long moment avant de stabiliser mon état. C’était la raison pour laquelle je détestais le sport. Le corps perdait tous ses moyens, mon cerveau n’arrivait plus à rester calme et imperturbable.

« ……Ne me dites pas que, votre altesse a couru jusqu’ici ? C’est surprenant. Jusqu’alors, celle-ci pensait que votre altesse ne savait que marcher et s’allonger. Elle ne pensait pas que votre altesse connaissait d’autres gestuelles corporelles. »

« Ecoute-moi bien, Lala. »

Je raidis mon dos.

J’actionnai à plein régime mes mains en les gigotant dans tous les sens.

« Ce dont on a besoin, c’est d’un dialogue. Le besoin de se sonder plus en profondeur par le biais d’un dialogue complexe et délicat, mais nécessaire, est urgent. Il s’agit là d’une gravissime affaire politique en priorité absolue. »

« ……Pourquoi cette agitation ? A chaque fois que votre altesse parle étrangement, celle-ci est prise d’une crise d’anxiété. »

Je levai mon index.

« Malheureusement, notre situation actuelle n’est pas favorable. Il n’est pas exagéré de dire que notre relation arrive à son terme. Une force de mille troupes ennemies approche à grand pas, nous avons besoin de nous relaxer avant la grande bataille. Ce qui m’amène au sujet attendu. Puisque notre situation est trépidante, je ne le dirai qu’une seule fois. Bien entendu, notre situation s’améliorera dans le futur, et des jours moins chargés nous attendent, mais je préfère le dire maintenant une bonne fois pour toute. Ne me demande pas de me répéter. Pour moi, il s’agit d’une décision incroyablement, étonnement, immensément difficile, ainsi, me tenir devant toi me met déjà sous une terrible pression. »

« Aaah. »

Lapis Lazuli inclina sa tête.

Elle semblait perdue.

« Veuillez parler. »

« Je t’aime. »

Le temps s’arrêta.

Le seul son audible était le tic-tac d’une pendule.

L’air semblait s’être figé.

Après une longue pause, Lapis Lazuli fronça les sourcils.

« Celle-ci s’excuse, mais celle-ci ne comprend pas.

« Je t’aime, Lapis. »

« ………… »

Au moment où elle ouvrit la bouche.

Je clappai des mains d’un geste exagéré.

« Bien. Je l’ai dit deux fois. J’ai fini par me répéter alors que j’ai promis de le dire qu’une seule fois. Bien. Pas grave. Je m’en doutais un peu. Pas de souci. Par contre ne me demande pas de me répéter de nouveau. Pour moi, c’est une décision incroyablement, étonnement, immensément difficile, et je t’ai prévenue que dire ces mots me met sous une terrible pression. Nous pourrons en discuter les détails ultérieurement. Je me retire pour affronter les forces ennemies qui nous approchent à grand pas. Objectivement parlant, ma confession n’est pas appropriée au moment. Prends soin de toi. Sur ce, je te laisse. »

Slam

Je fermai la porte.

Je changeai mon visage.

Le silence s’installa paisiblement. La sérénité flottait au sein de ce château et l’eau qui coulait des stalactites sonnait comme une douce mélodie. Mon dos contre la porte, je laissai paraitre un petit ‘Mmh.’

« C’était grandiose. »

Grandiose !

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


Je n’ai pas de check, donc si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !

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15 commentaires sur “Dungeon Defense – Volume 2 Chapitre 3 (Partie III)

    1. Mais de rien ! Par contre désolé de ma lente traduction, je vais de nouveau vous faire patienter avant de sortir le prochain chapitre. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur

      J’aime

  1. La bataille va être longue on dirait mais sa gâche tout de savoir comment sa va finir et du coup on sais qu’elle va encore faire une erreur après.

    Mais sinon c’est super, merci

    2 passage qui ont l’air étrange ^^

    Eh bien, je le savais. Tu es le même que moi, de Farnese.
    tu es la même que moi
    tu es du même genre que moi
    tu es de la même trempe que moi

    Commet doit cette jeune dame appeler cette joie qui semble suinter du cœur pour envelopper sa poitrine ?
    (Comment) doit cette jeune dame appeler cette joie qui semble suinter du cœur pour envelopper sa poitrine ?

    Aimé par 2 personnes

  2. Bonsoir !
    Anciennement appelé Maho (oui ça date x) ), Je m’appelle Dantalian de Farnèse (de Farnèse devrait rester mais le reste pas forcément xD) !

    Ce chapitre… Il était divin !

    Dantalian qui me fait toujours autant plaisir (surtout que son côté sadique, manipulateur, connaisseur en psychologie humaine est de retour *w*) et Laura de Farnèse qui devient toujours de plus en plus intéressante *w*

    Un chapitre qui m’a redonné mon côté sadique, perverse, mégalomane que j’adore (oui c’est normal faite pas attention x) ).

    Donc merci pour la traduction ;3

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