Dans la Caverne de l’Obscénité (-18) – Volume 1 Chapitre 1

Traducteur : JetonS

Adapt : MissX
Check : MissX


Salut à tous ! Ici le traducteur de Dungeon Defense, je sors une nouvelle traduction (au rythme d’un chapitre par semaine) ! Je vous demanderai néanmoins de faire attention :

warning 18Ce roman « Dans la Caverne de l’Obscénité » contient des scènes sexuelles ou violentes de manière explicite. Certains éléments peuvent choquer les plus jeunes ou les plus sensibles (tags : viol, mort, fantaisie, magie, folie, tentacule, plaisir sexuel). En poursuivant la lecture de cette oeuvre, vous déclarez être majeur et vous vous engagez à prendre vos responsabilités quant au contenu des chapitres. Bonne lecture à ceux qui osent s’aventurer dans cet antre démoniaque !


 

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Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


Chapitre I – Le jour de sa naissance


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Le [Héros] invoqué d’un autre monde avait finalement vaincu le [Roi Démon] après des années de combat.

Le [Héros] était reparti dans son monde et les monstres nés de la domination du [Roi Démon] mouraient un à un.

Les monstres qui jadis semaient la terreur se retranchèrent dans les profondeurs des forêts et des cavernes.

Et ainsi, les quelques monstres qui avaient survécu voyaient leur nombre diminuer à vue d’œil, chassés par les aventuriers et les chevaliers.

– Ce monde, régi par les humains et les demi-humains.

Un monde où les monstres n’existaient presque plus.

Un monde de paix.

Un monde où les habitants vivaient en harmonie.

Un monde où les humains et les demi-humains vivaient ensemble.

Un monde où il n’y avait pas de [Roi Démon].

Un monde où il n’y avait pas de [Héros].

Un monde gouverné par les trois compagnons de l’ancien héros.

C’était ce monde.

[Un Monde Sauvé par un Héros Venu d’un Autre Monde] – Euswara.

Un jardin de paix, qu’on disait créé par la Déesse Euswara.

Un monde où la magie et l’épée prédominaient, où les esprits, les demi-humains, les démons et les humains coexistaient.

Un monde qui, dans le futur proche, serait dénué de monstres.

– Quel soulagement.

C’était la pensée unanime des habitants.

Les humains, les esprits, les demi-humains, les démons, la déesse – et même le [Héros], croyaient en l’éradication des monstres.

N’était-ce pas une fatalité ?

Les monstres, nés de la domination du [Roi Démon], n’existaient plus.

Comment pourrait-on créer de nouveaux monstres……

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L’une des trois dirigeantes, la Reine de Magie [Laeticia].

Laeticia gouvernait le pays nordique, [Fonteau].

Laeticia, la mage, avait voyagé avec le héros et avait vaincu le roi démon.

Ses alliés n’éprouvaient qu’admiration pour elle… Elle avait utilisé ses pouvoirs surnaturels pour subjuguer le roi démon, son génie était devenu sa calamité naturelle. (TL Note : Jeu de mot. Génie et Calamité Naturelle sont prononcés de la même façon en japonais.)

Sa capacité de mana était incommensurable, bien qu’inférieure au roi démon ou au héros. Parmi ses pairs, elle était extraordinaire, même les elfes, célèbres pour leur magie, reconnaissaient sa puissance.

Elle et son entourage étaient conscients de ce don extraordinaire.

Les rouages du temps avaient commencé à effacer la terreur apportée par le roi démon, tandis qu’elle devenait de plus en plus belle.

Même aujourd’hui, elle était d’une beauté dévastatrice.

Elle avait de longs cheveux argentés qui ressemblaient à de longs et magnifiques tissus de soie, et de grand yeux rouges couplés avec des sourcils symétriques. Son regard était perçant, mais cela ne faisait que lui rajouter du charme. Ses oreilles étaient légèrement pointues, grâce à une moitié de sang elfe qui coulait dans ses veines.

Ses oreilles n’étaient ni pointues comme les elfes, ni rondes comme les humains. L’attribut que Laeticia répugnait, l’attribut que le héros aimait.

Une humaine qui était une elfe. Une elfe qui était une humaine.

C’était Laeticia.

Laeticia Fonteau. La Reine de Magie, la mage qui avait tué le roi démon.

Elle avait eu deux enfants avec le héros.

Malgré tout, son corps ne s’était pas détérioré après ces naissances. Ou plutôt, elle semblait avoir gagné une aura maternelle.

Laeticia était une singularité parmi les elfes, elle aimait s’habiller en blanc.

Les elfes étaient des êtres de la forêt, ils préféraient s’habiller en vert, et pourtant Laeticia s’habillait en blanc.

Bien que les accessoires ne manquent pas à sa robe, le tissu était fin et léger, révélant le corps de la reine.

Ses épaules étaient visibles et sa poitrine voluptueuse ressortait de son haut. Cette robe la voilait de la poitrine jusqu’aux chevilles.

Ses habits faisaient ressortir son charme et son apparence. Ses bras sveltes, sa poitrine voluptueuse et son derrière qui chancelait gentiment lui donnaient un air fragile, comme si au moindre toucher, elle allait se briser.

Ces habits, qui voilaient l’interdit, ne la rendaient que plus attractive.

Les hommes qui fantasmaient sur son corps étaient trop nombreux pour être comptés sur les doigts de la main.

Même le [Héros].

Même le héros avec qui elle avait voyagé durant sa jeunesse. Même lui n’était pas resté de marbre devant ses compagnons de voyage, elle, la mage Laeticia et elle, la chasseuse Frey.

Elle avait pris conscience de sa propre beauté durant le voyage. C’était la première fois qu’elle avait inintentionnellement usé de sa beauté comme d’une arme.

Aujourd’hui, néanmoins, elle l’utilisait volontairement.

Dès qu’elle arrivait dans la salle, les hommes rivaient leurs yeux vers son abondante et légèrement vacillante poitrine. Malgré la protection de ses habits et de ses sous-vêtements, leur tendresse et générosité ressortaient d’un simple coup d’œil.

Cet amas de chair séduisait les soldats hommes. Un festin revigorant pour les yeux. Sa beauté, son corps, et son aura frigide repoussaient les autres nobles.

Tout était magnifique.

Une reine absolument séduisante.

C’était Laeticia.

« Bonjour, mère. »

Celle qui l’avait interpellée était sa fille qui portait des vêtements azures, [Melcia].

Elle avait des cheveux argentés, hérités de sa mère, et elle était adorable. Sa taille était légèrement inférieure aux enfants de son âge.

Toutefois, ce n’était pas le cas de sa poitrine, cette partie, le symbole d’une femme la dissociait des autres filles.

Elle n’était pas obèse, loin de là. Son visage adorable et ses épaules étaient délicats. On pouvait serrer sa poitrine riche et sa taille avec un corset sans qu’elle n’éprouve aucune douleur.

C’était Melcia.

« Bonjour, Mel. Vas-tu étudier aujourd’hui aussi ? »

« Oui, mère. Après le petit-déjeuner, je pars à l’école. »

« Ah oui ? Travaille dur. »

« Oui. »

C’était la fin de leur conversation. La mère et la fille ne parlaient que très peu l’une à l’autre. Melcia se courba légèrement, cédant le chemin.

Faire partie de la royauté était pénible. Quand elle voyageait avec le héros, elle n’éprouvait que bonheur. Laeticia se perdit dans ses souvenirs.

Il n’y avait pas de noblesse, pas de royauté, ils se parlaient en amis. Ils ne se parlaient pas formellement et étaient détendus.  Ces souvenirs étaient joyeux, éblouissants et amusants.

Elle aurait aimé que sa fille puisse éprouver les mêmes sentiments mais elle savait qu’un tel espoir était vain. Son appartenance à la royauté était un fardeau pour elle… Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, elle atteignit finalement une porte.

Elle toqua légèrement, mais aucune réponse ne se fit entendre.

Ignorant ce silence, elle décida d’ouvrir la porte mais se rendit vite compte que la porte était verrouillée et que la poignée ne bougeait pas. Elle n’en fut pas surprise, et sembla en tirer une conclusion. Ses lèvres pulpeuses marmonnèrent un sort.

Magie de déverrouillage.

Même au sein d’une famille, chacun avait une vie privée, et pourtant Laeticia trépassa le territoire de sa fille et ouvrit la porte.

Il y avait un grand lit avec une voûte au centre de la pièce. La fourniture luxuriante criait la richesse.

Laeticia préférait les chambres plus simples, mais la famille royale devait garder les apparences. Même pour une chambre privée qui ne serait jamais vue par les autres nobles.

Le soleil brillait sur le lit vouté sur lequel une silhouette se reposait. Laeticia s’approcha et soupira.

« Maria. »

Cette tâche ne revenait pas à la reine, mais au majordome, cependant Laeticia ne semblait pas s’en préoccuper.

Réveiller ses enfants était le devoir d’une mère.

Tout en secouant gentiment le coin du lit, elle appela son nom plusieurs fois. Après maints essais, une chevelure noire rampa hors de la boule de couverture.

Sa chevelure était l’exact opposé des cheveux argentés de Laeticia et de Melcia. Les ténèbres de la nuit. Un noir pur et dur – la même couleur de cheveux que celle du héros.

Sa fille adorée qui avait hérité des traits du héros, [Mariabelle].

Elle avait des cheveux luisants et des yeux qui les complétaient. Sa douce peau battait même Laeticia, créant un contraste avec ses cheveux.

Ses habits modestes la détachaient de son statut royal.

Elle pensait que sa fille ressemblait beaucoup à son père, le héros. Lui aussi, ne s’encombrait jamais des détails inutiles.

Les nobles la critiquaient quelques fois pour sa désinvolture, mais Laeticia adorait ce trait de caractère chez Mariabelle.

En voyant sa fille, elle repensa au héros qui n’était plus avec elle. Elle la chérissait plus que tout.

« Réveille-toi. Tu vas être en retard à l’école, tu sais ? »

« …Mmh, il est tard ? »

« Irrécupérable… On dirait ton père, toujours aussi difficile au réveil. »

« Muu… »

Avec le léger rire de Laeticia, les joues de Mariabelle se gonflèrent légèrement.

Elle n’aimait pas être comparée à son père mais Laeticia aimait voir ce visage angélique à son âge.

Elle ne put s’empêcher de la caresser comme pour coiffer ses doux cheveux.

« Fufu, tu as une chevelure magnifique. »

« Mais à l’école ils disent que c’est dégoûtant. »

« Ah oui ? »

Les cheveux noirs étaient rares dans ce monde.

Il serait plus juste de dire qu’à part Mariabelle, qui avait le sang du héros, personne n’avait des cheveux noirs dans le pays.

Ainsi, les autres la regardaient d’un air curieux, d’un regard craintif, et d’un œil étrange.

Il était attristant que la couleur de cheveux du héros soit une hérésie dans ce monde.

« Ne t’inquiète pas, un jour, tu trouveras quelqu’un qui t’aimera pour ta couleur de cheveux. »

« … J’espère. »

Avec la voix de Mariabelle dénuée d’espoir, la poitrine de Laeticia se serra.

Elle l’aimait tellement, mais son enfant commençait à rejeter ce monde.

Elle n’y pouvait rien. Il n’existait dans ce monde aucune magie qui pouvait changer la couleur des cheveux ou des yeux.

Laeticia caressa ces cheveux noirs afin de montrer à sa fille qu’elle était aimée.

Mariabelle se confia à ces soins maternels, elle laissa sa mère coiffer ses cheveux encore et encore. Ces doux moments étaient chers à son cœur.

Des temps paisibles.

Le roi démon avait été vaincu par le héros, dès lors, les matins paisibles s’enchaineraient pour l’éternité.

Ces scènes chaleureuses continueraient pour toujours.

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Le royaume magique [Fonteau]. A la pointe du nord, existait une caverne, où des années auparavant, on minait du [Mirthril], cet argent magique.

L’argent magique avait été épuisé, et ce n’était plus qu’une caverne abandonnée sans l’ombre d’un humain.

La caverne était stagnante et lugubre. La lumière n’atteignait pas les profondeurs de la caverne. Un endroit où les [Rancunes] des morts des éboulements s’étaient accumulées.

Et pourtant, le silence ne régnait pas. Des gouttes d’eau tombaient du haut de la caverne, les cris perçants des chauves-souris retentissaient en écho.

Les chauves-souris s’agitaient, l’eau gouttait sur les pierres, et assez d’insectes grouillaient dans la caverne pour faire pousser des cris d’horreur aux femmes et aux enfants.

C’était un lieu sale, répugnant et répulsif, à l’eau polluée et stagnante.

C’était aussi, en un sens, un lieu paisible. Les chauves-souris volaient, des insectes dégoûtants rampaient sur le sol, et des esprits malfaisants chantaient leur désespoir.

Cette paix devrait continuer d’exister après l’épuisement de l’argent magique, et devrait continuer d’exister encore longtemps.

Pourtant, contre toute attente.

Un jour, cette paix cessa d’exister.

Gii.

Avec une fréquence plus aigue que d’habitude, une chauve-souris s’effondra sur le sol. Sur le cou de la chauve-souris qui était tombée, se trouvait un insecte qui n’était pas plus grand qu’un pouce.

Un dard au venin paralysant sortit de sa bouche, et ainsi, l’insecte dévora sa proie. Après plusieurs jours d’ascension, l’insecte était monté petit à petit avec son corps pour éviter que la chauve-souris ne la remarque.

Il avait finalement attrapé sa proie.

L’insecte n’avait aucune émotion, mais sa voix ressemblait fort bien à un cri de joie.

C’était la loi de la nature. La même loi qui régissait la nature depuis l’aube de l’humanité, et qui la régirait jusqu’à la fin des temps.

– Cependant, qui aurait pu penser que ce même principe mènerait à une calamité.

L’insecte étendit une fine langue de sa bouche et dévora la chauve-souris.

Le repas de l’insecte n’était pas très gros. Dissolvant la peau à la nuque de la chauve-souris, il ne dévora qu’une petite quantité de chair tendre.

Le repas s’acheva sur cette note amère.

Quant à la carcasse, l’insecte la laissa aux autres insectes incapables de grimper au mur ou de tuer des chauves-souris.

La carcasse serait passée au peigne fin, à tel point que même les os disparaitraient.
Les insectes se rassemblèrent autour de la carcasse et – zuzu, il y eut un son, le son à peine audible de quelque chose qui rampait. Il y eut un léger son, un son imperceptible par les humains.

Cependant, le son et la vibration éloignèrent les insectes rassemblés autour de la carcasse.

Ce qui apparut dans les ténèbres de la caverne fut une [Distorsion]. Un monstre était né.

Zuzu. Un son qui jusqu’alors, n’avait jamais résonné dans la caverne.

De plus près, on aurait dit une masse de mucus à la couleur noire. Confondu avec les ténèbres de la cave, ses mouvements donnaient l’impression d’une ondulation dans l’air – un slime noir.

Il y avait des années quand le roi démon était vivant, ce monstre était commun, plus connu sous le nom de [Limon Noir].

Un slime de catégorie moyenne. Il s’agissait d’un spécimen qui devenait de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il évoluait, plus il vivait longtemps, plus il était dur à combattre.

Mais la plupart ne vivait pas très longtemps.

Un nouveau-né limon noir n’avait même pas la force d’un animal domestique. Un chat ou un chien pourrait aisément s’en débarrasser. Leur taille ne dépassait pas le poing d’un enfant.

En temps normal, un limon noir ne ferait qu’attendre sa mort, incapable d’attraper une quelconque proie, devenant de la nourriture pour les nuées d’insectes.

Toutefois, un prix se trouvait devant ce slime.

Ce prix était conséquent, c’était une grosse opportunité pour lui.
Le slime suivit ses instincts et enveloppa le corps de la chauve-souris. Les slimes digéraient les proies qu’ils trouvaient en les absorbant avec leur corps, décomposant les nutriments nécessaires à leur survie.

Les slimes se situaient en contrebas de l’échelle sociale des monstres.

Non, ce serait le cas pour n’importe quel autre slime.

Sans nourriture, les slimes pourrissaient dans leur coin, incapables de lutter contre leur sombre destinée.

Toutefois, ce limon noir avait obtenu de la nourriture.

Et ainsi, un changement se produisit.

Le slime, qui était de la taille d’une main d’enfant, grandit au fur et à mesure qu’il absorba la chauve-souris.

C’était une caractéristique propre aux limons noirs.

Les limons noirs digéraient la nourriture et augmentaient de volume instantanément. Maintenant qu’il avait digéré la chauve-souris, le petit slime n’était plus une proie à la portée des insectes.

– Il y avait bien des animaux capables de tuer le slime, par exemple les chauves-souris suspendues au plafond, ou peut-être des lézards ou des chiens sauvages qui trainaient devant l’entrée de la caverne.

Mais ce slime était futé. Non, peut-être même intelligent ?

Il ne s’attaquait pas aux grandes proies, il délogeait les petits insectes qui vivaient sous les rochers.

La taille d’un seul insecte était modeste et le gain de masse du limon était insignifiant. Cependant, le nombre d’insectes qui résidaient dans cette caverne rivalisait avec le nombre d’étoiles dans le ciel.

Il chassa et dévora des insectes. En suivant ses instincts, il dévora encore et encore jusqu’à prendre assez d’ampleur.

Plusieurs jours s’écoulèrent jusqu’à ce que finalement, il rampa sur le mur et captura une chauve-souris.

La chauve-souris, attrapée par le slime, ne se laissa pas faire et se débattit mais sans succès.

Malgré les efforts acharnés des lézards, qui le mordaient avec leurs crocs dans une vaine tentative de survie, ces derniers jours il était devenu tellement gros qu’il se trouvait maintenant en haut de la chaine alimentaire de la caverne.

Le slime était incapable de digérer la carapace de l’insecte qui avait tué la première chauve-souris. De plus, sa petite taille ne procurait que peu de nutriments pour le slime.

Toutefois, le slime avait acquis un pouvoir intéressant. Un poison paralysant assez puissant pour attraper des proies plus grosses que lui était maintenant mélangé dans le liquide du slime.

Grâce à cette capacité, la chasse devint excessivement plus simple. Les chauves-souris dans la caverne, les lézards, et les insectes furent tous absorbés par le slime. En l’absence de nourriture à portée immédiate, il se rabattit sur les chiens sauvages à l’entrée de la caverne.

Le slime avait bien compris que son liquide avait un effet paralysant. Surpris par l’apparition d’une menace inattendue, le chien sauvage en mordit un morceau avant de convulser par terre.

Quand il nettoya la zone des chiens sauvages à proximité, le slime retourna dans la caverne. Le slime n’avait aucun sentiment d’appartenance à un lieu, mais dans l’esprit du slime, la caverne était ce qui se rapprochait le plus de son foyer.

Dans cette caverne, il n’y avait plus que le slime et les esprits malfaisants hantés par les rancunes. Rien d’autre.

Où la majorité des cavernes étaient calmes et silencieuses, celle-ci était devenu un lieu où la mort chantait l’hymne des esprits vengeurs.

Le slime était, à cet instant, de la taille d’une vache.

A l’époque où le héros et le roi démon s’affrontaient, un slime de cette taille apparaissait occasionnellement.

Mais à cette époque où les monstres n’apparaissaient plus, les monstres tel que le limon noir ne faisait plus partie que des illustrations pour enfants.

Chacun croyait que la paix allait durer éternellement. Ils avaient finalement vaincu le roi démon et baignaient dans un bonheur qu’ils n’étaient pas prêts à céder.

C’était l’état du monde.

Mais personne ne se doutait. Personne ne se doutait qu’un monstre était né.

Et alors, un mois s’écoula.

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Le slime en arriva à un point où les chiens sauvages avaient disparu. Cette disparition avait alarmé le village à proximité, qui se demandait maintenant quelle était la nature de ce phénomène.

Le village était appelé une ville par le passé quand la mine était encore en activité. Depuis l’épuisement des ressources, la ville avait été rétrogradée au rang de village.

Il n’y avait plus qu’une douzaine d’habitants qui y vivaient. C’était un village rural qui subvenait à ses besoins par l’agriculture.

Récemment, certains chiens sauvages attaquaient les troupeaux du village. Alors qu’ils donnaient du fil à retordre aux vieux fermiers du village, ils avaient soudainement cessé toute activité.
Les habitants étaient curieux. Il y avait bien de la nourriture dans les montagnes, mais il n’y en avait pas assez pour assouvir la faim des chiens sauvages.

Le bétail était leur source de nourriture préférée. Bien entendu, beaucoup avaient été tués par les pièges et traquenards, mais c’était loin d’être suffisant pour protéger tout le bétail.

Le nombre de chiens sauvages était important dans la forêt.

Et pourtant, ils n’en avaient plus vus depuis des lustres.

Etaient-ils partis ?

Certains le supposaient, mais cette affirmation fut vite réfutée. Les animaux sauvages étaient sans foi ni loi, il était impossible pour eux d’abandonner une source de nourriture aussi abondante.

Néanmoins, leur disparition était un fait. C’était un mystère total. Plutôt que de chercher une explication scientifique, les habitants se dirent que c’était un miracle de la Déesse Euswara et redoublèrent d’effort dans leurs prières.
C’était digne d’un petit village de campagne. Et dans ce petit village, vivait un vieil homme énergique.

Il prit les devants et s’équipa pour s’aventurer dans les montagnes. Son but était de comprendre la disparition des chiens sauvages. Les autres villageois avaient bien tenté de l’arrêter mais le vieil homme ne les écouta pas.

Le vieil homme se pensait costaud. Il avait tué d’innombrables monstres durant sa jeunesse, des slimes et des gobelins, et même certains monstres plusieurs fois plus gros que lui du calibre des ogres.

Il avait pris de l’âge, mais sa force était restée intacte – ou du moins, le pensait-il.

Il commença à escalader la montagne. A court de souffle, il s’assit pour se reposer. Son corps âgé avait du mal à suivre ses efforts physiques.

Le vieil homme, assoiffé et fatigué, engloutit la bouteille d’eau et prit une profonde inspiration. Il avait déjà escaladé une bonne partie de la montagne puisque devant lui se trouvait la mine de mithril.

Mais il n’avait encore vu aucun chien sauvage. Il n’avait même pas encore vu de lapins.

C’était bizarre.

Son intuition le prévenait du danger.

A mesure qu’il avait pris de l’âge, son instinct s’était affuté. Seul son corps avait été délaissé par le temps.

– Et au prochain instant, son corps s’immobilisa.

Paralysie. Son corps âgé n’avait pas remarqué le stimulus causé par le dard, et le poison paralysant coula dans ses veines.

Les effets furent immédiats. Le poison paralysant qui provenait d’un slime de la taille d’une vache était trop puissant pour un vieil homme.

Sans parler de bouger son corps, même son cœur s’était arrêté. Le vieil homme, sans savoir ce qui lui était arrivé, mourut.

Et le slime attaqua le corps du vieil homme.

Doucement, très doucement.

… Et alors, le rideau s’ouvrit avec le pire scénario imaginable.

Ce jour-là, le limon noir avait acquis des connaissances. Connaissances sur la chasse, connaissances sur les humains, connaissances sur la vie … et sur le sexe.

Personne n’avait réalisé que ce slime existait, que le slime avait muté et qu’il s’appropriait les caractéristiques des proies qu’il mangeait.

Le poison de l’insecte.

La connaissance des humains.

Si le premier humain qu’il avait dévoré était une femme –

Si c’était le cas, il aurait dérobé la caractéristique [Enceinte], et le pire scénario aurait été évité.

Toutefois, malgré l’âge avancé du premier humain, c’était un humain mâle.

Le slime avait reçu des dons. La connaissance des humains sur la vie – et sur la fécondation des femmes.

Les humains étaient des êtres coupables.

En dehors de leur propre espèce, les humains avaient eu des enfants avec d’autres races : des elfes, des sirènes, et même des hommes-bêtes.

Le monde ne savait pas.

Que dans ce monde sans roi démon pour créer des monstres, un monstre était né.

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Si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !

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7 commentaires sur “Dans la Caverne de l’Obscénité (-18) – Volume 1 Chapitre 1

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