Konjiki no Wordmaster Chapitre 38 : Le Maître d’Arnold

Traduction : Nekoyashiki-san
Adaptation : Yurane
Check : MissX


C’est l’heure d’une petite leçon pour Hiiro ! ^^
À vous de le découvrir dans ce nouveau chapitre de KnW ! 😉

Amicalement vôtre,
Nekoyashiki-san


Devant le groupe se trouvait une habitation similaire à celles du secteur. Cependant, elle était bien plus petite que les autres. Elle avait aussi une porte mais contrairement aux autres maisons, elle avait l’aire grossière et usée. Dans l’ensemble, elle avait l’aire d’une vieille maison abandonnée.

Arnold s’avança vers la maison et frappa à la porte, et fronça des sourcils quand il n’y eut pas de réponse. Il était possible que le propriétaire prétende simplement ne pas être là, principalement parce qu’il ne voulait pas s’embêter à s’occuper de quiconque était de l’autre côté de la porte.

Avec une légère poussée, la porte s’ouvrit avec un grincement ; la porte n’était pas verrouillée.

« Est-ce que c’est correct d’entrer sans permission ? »

Muir regardait Arnold avec incertitude, et alors il acquiesça en réponse.

« Et bien, regarde.

– Quoi ? »

Arnold pointa du doigt une cloche suspendue près du haut de la porte à l’intérieur.

« Qu’est-ce que la cloche veut dire ?

– C’est l’habitude de mon mentor. Chaque fois que mon maître sort, il sort toujours la cloche. Mais comme tu peux voir, elle est actuellement à l’intérieur. »

Il semblait que ce soit le cas, vu qu’en haut de la porte à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, il y avait quelque chose qui ressemblait à un crochet, et une cloche était suspendue au crochet du côté intérieur de la porte.

« M-mais alors ?

– Oui, mon Maître est à l’intérieur. Il doit probablement dormir après avoir trop bu.. »

Sur ces propos, ils entrèrent dans la maison. Comme Arnold l’avait dit, l’odeur d’alcool dans l’air était puissante. Ils froncèrent du nez; Il était clair que la maison n’était pas aérée.

« Ça sent vraiment mauvais, laissons ouverte la porte pour le moment. »

En regardant à l’intérieur, on ne pouvait même pas appeler ça une maison ou encore une étable, c’était même assez petit pour être considéré comme un débarras. Néanmoins, il y avait beaucoup de bouteilles éparpillées sur le sol et accumulées sur les étagères. Mais ils ne détectaient aucune présence à l’intérieur.

« Qu’est-ce qu’il se passe à la fin ? Il ne devrait pas y avoir quelqu’un ici ? »

Sa question était évidente, mais la forte odeur d’alcool le mettait de mauvaise humeur.

« Ouais, c’est bon, c’est bon. D’après ce que je me souviens… »

Arnold commença à réorganiser les objets sur les étagères. Et après avoir fini de réorganiser un levier apparu.

« Là, trouvé. »

Quand Arnold tira le levier, une petite portion du sol coulissa pour révéler une trappe. En tirant la poignée en forme d’anneau, cela révéla un passage assez grand pour une personne.

(Qu’est-ce que c’est, une maison de ninja ? Ça mis à part, pourquoi avoir installé un tel mécanisme ?)

La raison pour laquelle un tel passage avait été créé l’intriguait, mais à y regarder de plus près, il semblait y avoir une échelle menant en bas du passage. Il semblerait que la trappe menait au sous-sol de la maison.

« Hé, vieil homme. On ne va quand même pas…

– Oui, il est en bas, j’en suis sûr.

– Ça me fait me demander quel genre de personnage est ton Maître.

– J… Je suis aussi curieuse à ce propos. »

Leur conversation s’effilocha lentement tandis qu’ils se perdaient dans leurs pensées à se demander quel genre de personne pouvait bien vivre ici.

« Et bien, vous saurez quand vous l’aurez rencontré. »
Arnold commença à descendre l’échelle.

« Bon, allons-y.

– Oui, je suppose ? »

Hiiro et Muir suivirent tous deux Arnold prudemment le long de l’échelle.

L’intérieur était beaucoup plus grand que ce à quoi on pouvait s’attendre. La salle semblait dotée de nombreuses ouvertures semblables à des tunnels creusés par des fourmis géantes. Si une personne suspecte devait s’aventurer imprudemment en ces lieux, alors il était plus que probable qu’elle se perdrait.

Il y avait également de nombreuses bouteilles au sol mais Arnold se contenta de les ignorer et avança. Grotte de droite, grotte de droite, grotte de gauche, grotte du milieu, grotte de gauche. Arnold passa ainsi à travers toutes les grottes du secteur sans hésiter jusqu’à atterrir dans une salle et fasse signe au reste du groupe d’approcher.

Quand ils entrèrent dans la salle ils virent ce qui ressemblait à un laboratoire. Divers spécimens décoraient la salle. Il y avait aussi des jars contenant d’étranges liquides sur les étagères.

(Incroyable, plutôt qu’un laboratoire, on dirait un centre de recherche)

Hiiro regardait tout autour de lui, perdu dans ses pensées. À ce moment, Arnold s’arrêta. Se demandant ce qu’il se passait, Hiiro regarda l’endroit devant lequel Arnold s’était arrêté. Là, dans un lit dépliable, quelqu’un était en train de dormir.

*Rrrrron~ Pchi~ Rrrrron,~ Pchi~*

Un puissant ronflement pouvait être entendu.

*marmonnements*

Quand les deux autres virent le maître de Arnold, ils furent choqués. Mais d’après l’expression exaspérée d’Arnold face à cette personne, c’était précisément elle son Maître.

Même aussi improbable, telle était la réalité. Son maître, qui ne portait qu’une blouse de laboratoire blanche et des sous-vêtements, était profondément endormie avec une bouteille d’alcool dans les bras.

Oh mon…………………….c’est une petite fille

« Hé, l’ancêtre……t’es parmis nous… ? »

Comme instinctivement, Arnold dit cela immédiatement.

« Tout va bien, tout va bien, je sais ce que vous pensez mais je vous assure que vous vous trompez.

– Pourquoi alors, pourquoi y-a-t-il une petite fille dans un endroit si sombre. Elle n’a pas l’air d’avoir plus de 5 ans.

– Et bien, j’imagine que vous avez beaucoup de question, mais cette personne est bien mon maître vous savez.

– Vraiment, c’est la vérité ?

– Whouaaaaa ! Muir ne me regarde pas avec des yeux suspicieux !

– Je le savais, t’es un lolicon

– Bon sang Hiiro ! Je t’ai déjà dit que c’était complètement faux. Je suis normal !

– La feeeeeeeeeeerme ! »

Tout à coup, un cri éclata comme une sirène faisant se couvrir les oreilles à tout le monde de surprise. Ensuite, ils regardèrent d’où provenait la voix.

« Si bruyant ! Je vais m’occuper personnellement de celui qui cause tout ce vacarme… Arnold, est-ce toi ?

La petite fille réveillée par leur vacarme, quand elle vit Arnold, fronça les sourcils et murmura.

– Oh, salut, sympa de vous revoir, maître »
Le visage d’Arnold était pris de tics alors qu’il faisait ses salutations.

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« Alors, permettez-moi de faire les présentations. Cette personne ici présente est mon Maître, son nom est Rarashik Fan’naru. C’est tout, comme vous pouvez le voir. »

Brutalement, un chausson le frappa à la tête et l’envoya s’écraser au sol. Muir fut surprise quand elle vit cela arriver. Hiiro d’un autre côté, observa tranquillement qu’elle avait beaucoup de force.

« Qui penses-tu, que tu es en train d’appeler ‘C’est tout’ ? Tu es vraiment plein d’arrogance Arnold-boya.

– Huff. C’était cruel maître.

– Tais-toi ! Ignorer mes ordres et partir tout seul, je ne veux pas être appelée maître par quelqu’un comme ça ! »

Venant de sa petite bouche, cela n’avait pas du tout l’air effrayant. Cependant, Arnold affichait une expression de complète terreur. Il sentait qu’il était dans une terrible situation.

« Pour se diriger vers le continent des Humas de nos jours, à quoi tu pensais ?

– Mais, maître…

– Pourquoi tu ne m’as pas emmenée avec toi ?

– ……….Pardon ?

– Comment oses-tu laisser ton maître dans un endroit morne comme celui-là, hein ? Sais-tu à quel point j’ai souffert, idiot ! »

*Clac (Pakeshi)

Avec ça, la tête d’Arnold vint s’écraser une fois de plus au sol à cause du choc.

(Qu’est-ce qu’il se passe avec cette petite fille…)

Hiiro regarda attentivement la petite fille aux remarques et actions déraisonnables. Elle avait des cheveux verts attachés en queue de cheval. À première vue, elle avait l’air d’une écolière avec sa taille et son apparence. Le trait le plus caractéristique chez elle était ses longues oreilles au sommet de sa tête.

(D’après ses oreilles, elle devrait être de la race des Hommes-lapins, pas vrai ?)

En cherchant dans ses souvenirs, avec ces cheveux verts, et ces longues oreilles, elle possédait toutes les caractéristiques des Hommes-lapins.

En plus de ça, il y avait de nombreuses choses plus intéressantes à observer. Par exemple, pourquoi Arnold l’appelait maître ? Si c’était bien le cas, il devrait y avoir une différence d’âge considérable ? Et encore, son apparence, la maison-cave, la salle similaire à un centre de recherche. Que faisait-elle ou qui elle était étaient de complets mystères.

(Cette personne ne m’intéresse pas particulièrement… mais tout le monde se poserait ces questions.)

Il venait à penser que cette apparence était la particularité des Hommes-lapins. Mais il réfuta de lui-même cette pensée. D’après ce qu’il avait lu dans un livre illustré, cette espèce n’avait pas de telles caractéristiques.

(Est-elle une mutante ? Ou y-a-t-il juste un problème avec sa croissance ?)

Rarashik qui avait remarqué le regard de Hiiro le fixa à son tour droit dans les yeux..

« Qu’est-ce qui ne va pas gamin ? Tu ne devrais pas regarder une fille comme ça. Ou se pourrait-il que tu sois intéressé par ce corps ? »

Avec un sourire mesquin, il l’écouta à moitié et répondit d’une voix indifférente.

« Penses-tu que je pourrais être intéressé par un tel corps sous développé ? Je ne suis pas un lolicon comme Arnold.

– Hé, idiot d’Hiiro »

Arnold l’interpella, et vit le corps tremblant de Rarashik à ses côtés. Il commença alors à suer à grosses gouttes.

« Hé… Arnold.

– Ou, oui ! »

Il se tint droit comme un soldat.

« Je peux utiliser ce gamin pour une expérience ? »

Rarashik dit cela à travers ses dents avec un sourire mauvais. Voyant cela, Arnold se mit à suer encore plus.

« Nan, je ne veux pas. »

Ce n’était pas comme si Arnold n’avait pas pris en considération ‘l’expérience’, mais si Rarashik se déchaînait maintenant il était clair qu’il en souffrirait également. Il se tenait là et sortit rapidement un sac.

« M,maître. Tenez !

Au moment où elle vit l’objet à l’intérieur du sac, son visage passa du courroux à la joie immédiatement.

« Ne serait-ce pas du《Sirop de Miel》? »

Elle s’empara du pot de miel des mains d’Arnold et le pressa contre sa poitrine comme si c’était un immense trésor.

Arnold poussa un soupir de soulagement quand il vit que son humeur s’améliorer.

« Pourquoi, oh pourquoi ? Si tu avais quelque chose comme ça pourquoi ne l’as-tu pas sorti plus tôt ?

– E-eh bien, autant pour moi… »

Arnold essuya rapidement la sueur sur son front, et afficha un sourire épuisé.

« Hmm, donc pourquoi es-tu ici et qui sont ces deux derrière toi ?

– Enfin, nous pouvons engager la véritable conversation… »

Arnold commença par lui dire quel genre de connection il avait avec Hiiro et Muir. Pendant qu’elle écoutait en silence, Rarashik fixait les deux autres.

« Hmm, même un idiot comme toi est capable de trouver des camarades. »

Il n’était pas clair de si c’était un compliment ou une insulte, mais même alors il y avait un sourire. Cependant, il y avait un garçon qui ne pouvait pas lire l’atmosphère.

« C’est faux, nous sommes juste des compagnons de voyage. »

Rarashik regarda Hiiro avec un visage abasourdi. Les deux autres se contentèrent de secouer la tête d’exaspération. C’était bon d’être simplement des compagnons de voyage, mais c’était vraiment typique d’Hiiro de dire quelque chose comme ça.

« De voyage ? Que veux-tu dire ? Vous n’êtes pas des camarades ?

– Et bien… »

Hiiro résuma le temps qu’il avait passé avec le groupe d’Arnold. Bien entendu, il s’assura de ne pas mentionner la 《Magie des Mots》.

« Oh, qu’en dis-tu ? En tant que professeur d’Arnold, ne serait-il pas bien que je rejoigne votre groupe ?

– Nan, nous n’avons pas besoin d’une petite fille comme vous. »

À ce moment, l’air entre eux sembla s’emplir d’électricité. Arnold ne pu s’empêcher de regretter d’avoir emmener Hiiro avec lui.

« Espèce de gamin arrogant. Tu n’as même pas vécu le dixième de ma vie, veux-tu mourir ?

– Si vous pouvez le faire alors allez-y ! »

Mais à ce moment, Hiiro sentit de l’acier froid sur sa nuque.

(Quoi ? Impossible…!?)

Avant qu’il ne puisse réagir, Rarashik était derrière lui avec un petit couteau pressé contre sa nuque. Muir fut tellement surprise qu’elle fut incapable de dire quoi que ce soit. Arnold laissa simplement une courte respiration et regarda.

« Tu vois ? Je ne suis pas juste une petite fille, et je n’ai pas un corps sous-développé. Malgré mon apparence, j’ai vécu plus de 200 ans. La prochaine fois que tu m’appelles petite fille, je vais te transformer en sujet d’expérimentation humaine. Compris ? »

Après avoir dit cela, elle retourna à sa position d’origine. Hiiro sentit une goutte de sueur déplaisante couler le long de sa tempe. Son corps entier avait ressenti une très puissante intention de tuer.

(Je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé… si elle avait été sérieuse je serais…)

En touchant son cou, il pouvait sentir son pouls s’accélérer. C’était comme s’il venait tout juste d’échapper à la mort. De cette sensation, il réalisa, pour la première fois, la terreur résidant en ce monde.

(Ce genre de personnes existe, hein… Une personne contre laquelle je ne peux même pas réagir…)

S‘il avait utilisé la《Magie des Mots》avant la rencontre il aurait pu s’en sortir. S’il avait utilisé『Vision』, il aurait été capable de suivre les mouvements de cette personne, et en ajoutant『Vitesse』il aurait pu être capable de réagir.

Mais même ainsi, Hiiro savait que si cette personne s’était battue pour de vrai, il serait mort pour sûr.

 

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