Dans la Caverne de l’Obscénité – Volume 2 Chapitre 2 (Partie I)

Traducteur : JetonS

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warning18Ce roman « Dans la Caverne de l’Obscénité » contient des scènes sexuelles ou violentes de manière explicite. Certains éléments peuvent choquer les plus jeunes ou les plus sensibles (tags : viol, mort, fantaisie, magie, folie, tentacule, plaisir sexuel). En poursuivant la lecture de cette oeuvre, vous déclarez être majeur et vous vous engagez à prendre vos responsabilités quant au contenu des chapitres. Bonne lecture à ceux qui osent s’aventurer dans cet antre démoniaque !


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Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


Chapitre 2 – L’Exploration de la Mine Abandonnée


Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.

Le lendemain matin, le groupe d’Alfred escalada la montagne comme prévu et arriva à l’entrée de la mine abandonnée.

Le soleil venait de se lever et le temps était clément. Les chances d’une averse étaient infimes.

Ils avancaient en comparant la carte de la zone avec la géographie autour d’eux et étaient arrivés bien plus tôt que prévu.

« Je ne vois rien ici. »

L’un des trois aventuriers, le plus vieux, commenta. Les cinq personnes s’étaient dissimulées dans la végétation ambiante pour observer l’entrée de la mine abandonnée.

« Notre proie est dedans ? Ou autre part … ? »

« Elle a surement quitté la zone. »

Ils suivirent leur intuition d’aventurier et conclurent que le malfrat avait déjà quitté la zone.

Peu importe leur cible, ce qu’il fallait savoir était qu’elle agressait des aventuriers. Le malfrat avait probablement pris des précautions contre l’arrivée éventuelle d’une unité de subjugation dans la caverne. Ce n’était pas impossible pour le coupable d’être une bête mais un doute planait sur leur esprit, ils imaginaient mal Frederica perdre contre une bête sauvage.

Il était vrai que ses deux compagnons semblaient être des amateurs prépubères, mais une simple bête n’aurait pas pu les mettre hors d’état de combattre.

Chacun partageait la même opinion.

Ils décidèrent d’explorer la mine abandonnée pour chercher des indices sur l’identité des bandits.

Quant à la raison de leur embuscade à l’entrée, il n’était pas exclu que les bandits soient négligents et aient gardé le même perchoir après leur méfait. Encore une fois, la précaution était de mise.

« On rentre dans la mine ? »

« Je pense. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait du monde à l’intérieur. »

Choses dites, les cinq aventuriers sortirent du bosquet.

Il fut décidé que trois personnes, Alfred inclus, feraient office d’avant-garde pour Satia, tandis que deux autres aventuriers s’occuperaient de l’arrière-garde.

Ils préparèrent deux lanternes à accrocher à la ceinture, une pour un aventurier de l’avant-garde et l’autre pour un aventurier de l’arrière-garde.

L’un des aventuriers de devant déploya une carte, et l’éclaira avec la lumière provenant de l’entrée pour la regarder. Il comprit que la mine était plus compliquée qu’elle en avait l’air.

« C’est sombre, et humide ici … Satia, fais attention à tes pas, d’accord ? »

« Oui … Maitre, soyez prudent aussi. »

« Ahah, je vais bien. »

L’entrée était très bien éclairée par la lumière du soleil, cependant au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la mine abandonnée, les ténèbres s’épaississaient.

C’était évident. Personne n’avait mis les pieds dans cet endroit depuis dix ans. Les lanternes à huile abandonnées sur le chemin avaient été brisées par des pioches et étaient jonchées tout au long.

Clairement, personne n’habitait ici. Cette mine abandonnée avait un air étrangement froid, en effet –

« Un poltergeist, peut-être ? »

« Tant que ton esprit tient bon, tout ira bien, Alfred. »

« Ouais. »

Alfred ne portait pas de lanterne, il avait la main placée sur le pommeau de son épée, prêt à attaquer si nécessaire.

Un mot qu’un aventurier avait prononcé : poltergeist. Qu’était un poltergeist ? Un poltergeist était un esprit non purifié d’un homme mort dans des conditions malsaines et qui hantait une zone à la recherche de salut.

Bien que sa voix ne fût pas très dangereuse, il était facile pour un aventurier, irrité par les jacassements incessants, de perdre sa concentration dans cet espace clos. A force d’entendre ces voix, la santé mentale de la personne se détériorerait et elle finirait par devenir folle.

A l’époque de l’existence des monstres, ces entités avaient causé beaucoup de peines aux humains.

« Allez, avançons. »

Alfred revérifia la présence de son épée sur sa ceinture et suggéra d’avancer. Ce fut la même pour Satia, qui avançait prudemment et qui tenait un bâton trop large pour son petit corps.

Sans aucune conversation superflue, les cinq continuèrent leur exploration.

Toutefois, personne ne vivrait dans un endroit hanté par des poltergeists. Peut-être que leur cible n’était pas un bandit après tout ?

Chacun tira sa propre conclusion aux mesures qu’ils s’enfonçaient dans la caverne. Ils ne constatèrent aucun signe d’habitation. Il leur était impossible d’explorer chaque passage en une seule journée, et en avait discuté au préalable.

Ils avaient dit au chef du village qu’ils avaient besoin de trois jours pour explorer cette mine abandonnée de fond en comble.

Au cas où un événement imprévu se produirait, ils leur avaient dit d’aller à la capitale royale pour solliciter l’aide d’un chevalier s’ils ne retournaient pas au village après quatre jours.

Le groupe d’Alfred avait jugé sage de prévenir leur entourage au cas où leur adversaire était trop fort pour eux.

« Rien ici non plus … »

Combien de temps s’était écoulé depuis leur entrée dans la mine abandonnée ?

Ils ne voyaient pas le soleil, ils marchaient dans la mine avec un vague sentiment de passage du temps. Les aventuriers avaient beau avoir l’habitude des longues marches exténuantes, ce qui était déplaisant restait déplaisant.

Ils faisaient attention au moindre bruit, et cette surconcentration leur fatiguait l’esprit.

Surtout que les gémissements des poltergeists n’arrangeaient pas leurs affaires. Les poltergeists se nourrissaient du déconfort des vivants.

Les aventuriers étaient mentalement et émotionnellement fatigués des zones sombres. S’ils continuaient sur cette lancée, le groupe d’Alfred sombrerait … petit à petit, dans la folie, sans même s’en rendre compte.

Ce ne serait pas un problème s’ils gardaient leur concentration, mais après de longues heures passées à marcher dans cette mine abandonnée, même le plus résistant des aventuriers serait affecté.

Les poltergeists ne craignaient pas les épées et étaient insensibles à la plupart des magies.

Ces existences étaient difficiles à gérer sans l’aide de prêtres, ceux qui pouvaient utiliser la magie sacrée pour prêcher la bonne parole.

« Nous avons une quantité suffisante d’huile pour les lanternes, mais peut-être devrions retourner à l’entrée nous reposer un peu ? »

« Tu as raison, mais restez sur le qui-vive, je ne veux pas nous blesser dans la précipitation. »

Ils avaient encore du temps à tuer. Ils étaient inquiets pour Frederica, mais il n’y avait aucune raison de se blesser inutilement.

Même si Satia, la plus jeune d’entre eux, était encore pleine d’énergie.

Cela dit, elle n’avait aucune raison non plus de pousser son corps à bout.

« Bon Satia, rebroussons chemin. »

« … Oui. »

Elle répondit et hocha la tête à la déclaration de son maitre avant de marcher à vitesse constante.

La robe noire de Satia la fondait dans l’obscurité de la caverne malgré la lumière dégagée par les lanternes. Ses cheveux platines brillaient légèrement.

Sa silhouette de poupée et son humeur attirèrent l’œil des spectateurs et égaillèrent leur traversée.

Les hommes se calmèrent à sa vue. L’existence de cette adorable fillette soignait leur cœur meurtri.

Ce fut ainsi qu’ils rebroussèrent chemin et quittèrent la mine abandonnée.

En dépit de la lumière des lanternes, la lumière du soleil leur piqua les yeux après une si longue exploration dans la mine. Ils bloquèrent le soleil avec leurs mains jusqu’à s’habituer à la luminosité.

« Bientôt midi hein. »

« Prenons notre déjeuner. »

Personne n’objecta. Leur nourriture était composée de viande séchée et de pain ramenés du village.

L’exploration de la mine venait de commencer mais chacun était optimiste quant aux résultats de l’enquête.

Il n’y avait aucun signe d’habitation dans la mine, et les cinq étaient convaincus que leur situation ne prendrait pas un mauvais tournant sans prévenir.

Une fois qu’ils quittèrent la mine abandonnée avec son air stagnant, les hommes bavardèrent plus que d’habitude. Satia les regardait et mangeait son pain, d’un regard vacant comme à son usage.

Si les choses continuaient dans cette direction, ils n’auraient même pas besoin de trois jours pour finir d’explorer cette mine.

C’était ce que tous pensaient.

(TL Note : héhé, cette dernière phrase qui foreshadow la suite !)

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


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3 commentaires sur “Dans la Caverne de l’Obscénité – Volume 2 Chapitre 2 (Partie I)

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