Auteur : Hykar
Check : Nekoyashiki-san
« Houaaaaa ! »
Un grand bâillement accompagné d’un sourire.
Je ne suis pas morte !
J’avais peur que le baron de la drogue m’envoi des assassins pendant mon sommeil mais finalement tout c’est bien passé.
Après m’être lavée et habillée je pars vers la guilde des aventuriers.
Aucun assassin ninja sur le chemin… ni de brutes cachées entre les ruelles pour me casser la gueule.
Il a vraiment tenu parole !
Note à moi même, ne plus jamais me fier à la parole de quelqu’un, ça pourrait être dangereux.
J’arrive donc à la guilde saine et sauve et après avoir passé l’aura machiste persistante, je m’adresse à une nouvelle réceptionniste.
« Bonjours voulez vous déposer une quête ? »
« Bonjours je suis une aventurière Roseline Artémis je viens voir si je n’ai pas reçu une quête recommandée »
Je dépose mon insigne sur le comptoir en même temps.
« Ho heu excusez moi je ne pensais pas que vous faisiez partie de la guilde »
Évidemment grmmblbmbmbl
« En effet vous avez une quête déposée plus tôt pour… compléter un donjon en solo ?! Mais enfin vous êtes de rang E ! »
C’est alors que toute les personnes présentes dans la guilde me lancèrent un regard circonspect.
Ho non pas encore…
« Oui c’est bien ça… »
« Êtes vous sûre ? Bien que vous êtes en droit de l’accepter puisque les restrictions de rang ne s’appliquent pas sur les quêtes recommandées il est claire que vous risquez votre vie et que vos chances de survie sont nulles ! »
« OUI JE SUIS SÛRE ! »
« Très bien… avez-vous au moins connaissance des sommes engagées ? »
« Un gage de 250 pièces d’or de ma part pour une récompense de 1000 c’est ça ? »
« Exactement… »
Je dépose ma bourse remplie sur le comptoir, aish ça fait si mal de se séparer de tant d’argent…
Après avoir recompté l’argent et m’avoir confirmé que tout est en ordre, je sors de la salle non sans remarquer que les regards sont devenus beaucoup plus accusateurs qu’auparavant, et j’ai même eu droit à 2 salope dans mon dos après être sortie de la guilde.
Un vrai plaisir.
Mais enfin je m’en fiche pas mal, ainsi je continu ma quête et me mets en direction de la porte sud et lorsque je l’atteint j’ai une mauvaise surprise.
4 hommes semblent attendre devant la porte et 2 des 4 ont un visage familier puisque je reconnais nez crochu et chauve simplet qui me fixent du regard et me font quelques signes de la main après m’avoir finalement aperçu.
Merde…
Je me dirige vers eux tout en sachant qu’ils ne peuvent rien me faire étant si proche de la porte accompagnée d’une légion de garde.
« Hé la folle, le boss veut qu’on t’accompagne jusqu’au donjon », commence nez crochu
Évidemment si tout se passait bien ça aurait pas été drôle.
« Pourquoi ? »
« Le boss veut s’assurer que tu n’as pas des complices qui vont te rejoindre sur le chemin » me répond le chauve
Meh j’ai pas vraiment le choix, en espérant que le vieux continue de tenir parole, et de toute façon j’ai de quoi me défendre au cas où.
« Très bien, tant que ça respecte notre accord je veux bien que vous m’accompagniez »
Ainsi, moi et ma petite équipe de 4 violeurs potentiels nous partons vers le donjon de Téridiossa !
Il y environ une chance sur mille que je me fasse pas tuer sur le chemin.
Nous passons la porte sud sans rencontrer aucune résistance malheureusement pour moi et nous nous mettons en route.
Sur le chemin nous nous somme fait attaquer par quelques gobelins, l’occasion pour moi de voir les capacités au combat de mes « compagnons », qui je doit dire, sont plutôt impressionnantes. Il est claire qu’en combat je ne peux pas en battre un seul au corps à corps.
De plus ils avaient une bonne coordination d’équipe. Le chauve attire les monstres, nez crochus les prend à revers, et les 2 autres sont en soutiens.
Cependant j’ai remarqué qu’aucun ne semblait disposer d’attaques de distance, ainsi si j’arrive à fuir j’ai des chances d’y arriver, du moins si je sème nez crochu qui court bien plus vite que moi.
Mon rôle à moi durant la bataille est simple, je n’existe pas.
Je me suis simplement plantée comme un poteau, les gobelins ont une vision essentiellement basée sur le mouvement comme les chiens ou les chats. De ce fait, ils se focalisent sur les objets mouvants oubliant les statiques, ainsi si je ne bouge pas, pour leurs cerveaux je fais parti du décor.
Mon plan à même fait d’une pierre deux coups puisque les autres étaient à présent encore plus convaincus que je n’avais aucune compétence de combat.
Ce qui n’est pas complètement faux mais j’ai ma tête et mes connaissances comme armes.
Nous avons donc après ce petit interlude continué notre épopée épique avec une fin relativement prévisible. Après une petite heure de marche nous arrivons devant l’entré du donjons en tout point semblable à celle que j’avais vue précédemment si ce n’est qu’elle est en bien meilleurs état, on dirait presque que des personne s’occupent de la nettoyer.
Je me retourne donc vers mes compères en croisant les doigts.
« Bon bah c’est bon… vous pouvez partir… »
« Hola ma jolie, pas si vite » ajoute nez crochu
Je suis très surprise là actuellement.
« On a quand le droit à une petite récompense pour toute cette marche et pour t’avoir protégé »
Un silence très gênant s’installe alors que nez crochu s’avance vers moi et pose sa main sur mon épaule.
C’est alors qu’une idée brillante traverse ma tête et tel un footballeur chevronné j’arme ma jambe comme si j’allais marquer un penalty et d’une puissance que je ne pensais pas avoir, mélange de rage et d’adrénaline produit de part la situation dangereuse dans laquelle je me suis embourbée, mon pied fend l’air et vient écraser l’entrejambe de nez crochu.
Je ne prends même pas la peine de regarder la douleur fulgurante provoquée par mon coup de pied se répandre dans le corps de cet enfoiré, malgré le faite que j’en ai très envie, et cours de toute mes forces vers la porte tandis que les autres se rendent à peine compte de ce qui vient de se passer.
Je passe la porte tel une flèche lancée à vive allure et disparaît dans la pénombre de la structure souterraine alors que les hommes à mes trousses laissent tomber.
Résumé de la journée : j’ai latté les couilles d’un violeur.
Merci pour cette comédie. Mais attention aux nombreuses fautes de frappe.
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