Auteur : Andecarus
Check : SamiHuunter
Pas grand chose à dire, alors n’hésitez pas à laisser un avis, bonne lecture !
Encore une fois, la femme à bec avait dit une chose totalement inutile, comme si j’avais besoin qu’elle me le dise.
Bon d’accord, je sais que ce n’était pas volontaire de sa part, que pour elle, ce n’était qu’une façon pour attirer mon attention, mais je n’y peux rien, cette femme m’énerve.
Je soupçonnais un peu les autres dieux d’avoir influencé sur cette exaspération que je ressentais envers elle.
« Bon, vous pouvez vous barrer maintenant, contrairement à vous, il y en a qui ont du travail ! »
La femme-oiseau, au lieu de s’énervez et de l’envoyer dans les roses, ne fit que se qu’elle avait l’habitude de faire depuis que j’avais fait sa rencontre bien malgré moi.
« Ah oui, tout de suite, je suis vraiment désolée, excuse-moi je ne veux surtout pas t’embêter plus longtemps. »
Sur cette réaction désespérante, elle reforma son portail devant nous.
Encore une fois, vous l’aurez comprit, je me retrouvai devant le bureau fait à partir de serpents.
Je pense que c’est à ce moment là que je me suis demandé si j’allais travailler avec le même bureau, ce qui, je ne vais pas mentir, m’a un peu effrayé.
Mais la chose qui me rendait un peu impatient, c’était le fait que je savais qu’une fois que je commencerai enfin à “travailler”, je me débarrassai de cette idiote qui me trimbalait partout.
« C’est encore moi, Riléniar, je suis venu pour… »
L’homme-serpent en question leva les yeux au ciel, j’avais d’ailleur remarqué que c’était quelque chose qu’il adorait faire, et lui coupai la parole.
« Sans blague, je ne l’aurais jamais deviné si tu ne me l’avais pas dit !
Tu me veux quoi ? »
Même les dieux qui ne faisaient pas parti de leur fameux conseil ne la respectaient pas, je ne sais pas trop comment fonctionne leur hiérarchie, mais plus je la côtoyait, plus elle me désespérait.
« Oui excuse-moi, c’était juste pour te prévenir que c’est toi qui vas pouvoir partir en premier en vacance. »
Et elle s’excusait encore, mais elle n’a vraiment aucun amour-propre, ce n’est pas possible !
Même moi, pendant ma vie terrestre, je n’étais pas aussi déséspérant.
En tous cas, je l’espérais vraiment, sinon, je comprendrais mieux pourquoi les autres enfants m’ont persécutés au collège.
Passe que moi-même je me serais harcelé.
« Oh, génial ! Tu pouvais pas le dire plus tôt ? Comme quoi les conneries de l’autre pouffe m’auront bien servies. »
De là, on vit la tête avec les oreilles de chat ressortir de derrière le mur de séparation, avec un grand sourire.
« Tu m’as appelé ? »
L’homme-serpent et moi, comme si on s’était concertés avant, nous fîmes une tête dépitée.
« Sérieusement Miléa, faut que tu arrêtes de penser qu’on t’appelle à chaque fois qu’on parle d’une pouffe, ça devient vraiment lourd, tu sais. »
La femme chat perdit son sourire et commença à faire la tête d’une enfant qu’on venait de gronder
« Mais Riléniar, c’est pas ma faute, je suis une pouffe alors quand on en parle, forcément que je pense que c’est moi qui est concernée. »
Bon, maintenant je me retrouve devant une scène encore irréaliste d’une fille qui déclare être une pouffe et qui répond dès qu’on en parle.
Je me demande si je vais pas finir par rencontrer un dieu de la mort qui va répondre des qu’on dira le mot courgette en pensant qu’il en est une lui-même.
Le pire, c’est que je suis sûr que c’est possible.
« Bon, laisse tomber, Miléa, et retourne travailler. »
La femme disparue derrière son mur sans rien répondre, comme si rien ne venait de se passer.
« Alors, on en était où nous déjà ?
Ah oui c’est vrai ! »
Et juste après avoir fini de dire ça, l’homme-serpent s’approcha de moi et sans prévenir il attrapa ma tête avec ses deux mains et m’embrassa en fourrant sa langue dans ma bouche.
Je voulais le repousser, mais il avais beaucoup plus de force que moi et je n’arrivais à rien.
Mais après quelques secondes, je commençais à sentir des informations apparaître dans ma tête, elles concernaient les différents dossiers de réincarnation, le monde dont il s’occupait, et toutes les informations que j’aurais besoin pour le remplacer.
Je compris enfin quelque chose qu’avait dit le savant fou ninja et que je n’avais pas relevé sur le moment, trop occupé par les effets secondaires de mon changement essentiel.
Oui, il m’avait bel et bien averti que les dieux échangaient les informations importantes grâce aux fluides corporels et je venais de comprendre ce qu’il voulait dire.
« Bon je pense que tu as tou ce qu’il te faut comme info mais par contre, ton look, hors de question que tu me remplaces habillé comme ça !
J’ai une réputation à tenir moi après tous. »
En disant ça, il m’avait tenu à bout de bras tout en me regardant de haut en bas.
Il s’écarta un peu de moi suite à ça et mit ses mains dans son bureau et en sortit une petite tablette de pierre avec une sorte de dessin dessus.
« Voila, mets ta main dessus ! »
Je mis ma main sur cette fameuse tablette et je me retrouvai avec le même genre d’accoutrement que lui.
Cette fameuse combinaison trop moulante que je trouvais affreuse, je peux dire maintenant qu’effectivement, elle n’était vraiment pas du tout confortable.
« Riléniar si vous n’avez plus besoin de moi je vais repartir à mon travail moi. »
Il se retourna vers elle et je pus voir qu’il était un peu surpris.
« Parce que tu étais encore là toi ? »
Suite à cette phrase emplie de respect et d’amour, elle prit la porte, littéralement.
« Bon je pense que maintenant, tout est ok pour toi, et moi je peux partir en vacance sans soucis ! »
Il commença à partir et disparut. Je me suis retourné vers le bureau et je pris mon courage à deux mains pour m’asseoir sur la chaise faite de centaines de serpent de plein de couleurs différentes.
Je ne savais vraiment pas pourquoi il se retrouvait avec ce style d’installation, je ne savais même pas si c’était lui qui avait choisi de travailler dans cet environnement, mais en tout cas, ce n’était vraiment pas à mon goût… Trop de sensations étranges.
En effet, sous mes fesses moulées dans la combinaison étrange, je pouvais sentir les serpents bouger lentement.
Au moment ou j’allais commencer à faire le travail, je vis Riléniar réapparaître devant moi avec un air un peu gêné.
« Excuse-moi, en fait, je voulais te demander quelque chose. »
Oula, lui qui est toujours si sûr de lui, était tout d’un coup comme un enfant timide qui veut demander quelque chose.
C’était un peu perturbant, mais aussi plutôt marrant. Pour une fois que ce n’était pas moi qui était totalement perdu ici.
« Oui, tu voulais me demander quelque chose ?
Il y a un problème, tu as oublié un truc ? »
Même si je trouvais la situation plutôt drôle, je ne savais pas trop ce qu’il me voulait.
« Non, enfin si, bon ok, en fait, je voulais te demander, on est censé faire quoi en vacances ? »
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ET hop! Un dieu à la porte!
PS:Merci pour le chapitre.^^
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