Traducteur: Hina-sama
Adapt : Yurane
Check : ShaSha-senpai
Avec quelques jours de retard, voici venir la troisième interlude du tome 6. Pour me faire pardonner, la prochaine arrivera ce jeudi. Dans celle-ci, vous découvrirez le quotidien des servantes du château de Muno, légèrement bousculé par Satou et ses suivantes…
Bonne lecture à vous~
ShaSha-senpai.
« Alors, il n’y a pas d’objection : nous allons changer nos vêtements par ceux qu’Arisa-dono a proposés à partir de ce printemps. »
Après que la servante en chef ait prononcé ces mots, les 20 servantes à l’intérieur de la salle crièrent de joie en même temps.
Mais on n’y peut rien. Ce sont des vêtements brillamment mignons qui ne peuvent pas être comparés aux vêtements gris foncé simples que nous portions jusqu’à présent.
« Hum, servante en chef ? »
Quand je regarde la personne qui me parle, pas seulement moi, mais le visage de toutes les autres se sont tendues.
C’est Meeda, qui dit toujours des choses inutiles aux mauvais moments.
« Y a-t-il un budget pour prévoir des vêtements si chers pour tout le monde ? S’il y a un budget supplémentaire, alors je serai plus heureuse avec un bonus. »
J’aimerai de l’argent aussi, mais il est impossible que ce bonus arrive.
Après avoir lancé un regard noir avec des yeux glacials à Meeda, la servante en chef lui répondit sérieusement :
« Il n’y a pas de budget supplémentaire. »
Qu’avez-vous dit !?
« Le Chevalier Satou-sama assumera les dépenses de la confection d’un ensemble d’uniformes de servante incluant les tabliers assortis, pour tout le monde. »
Wouah, si c’est pour 20 personnes, je me demande combien de pièces d’or ça fera.
J’arrive un peu à me l’imaginer après avoir vu les cheveux et les équipements de Pochi-chan et des autres filles, mais il est vraiment riche. Qu’est-ce qu’il voit de bien dans ce genre d’endroit de nobles pauvres qu’il servirait ?
Je crois qu’il vise vraiment les nichons de Karina-sama ?
Soyez détruits, vous, les amateurs de gros seins.
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« Quel est le dîner d’aujourd’hui~ ?
– Haa, j’ai faim~. »
Ma collègue Talna et moi entrons dans la salle à manger. Comme le travail de la matinée s’est éternisé, notre déjeuner a été retardé.
Habituellement, nos repas se composent uniquement de pommes de terres à la vapeur et de soupe salée, mais depuis la semaine dernière, on attend avec impatience l’heure du repas.
Pochi-chan et l’autre disent « Une proie nano desu~. », et vont chasser des oiseaux et d’autres bêtes. Les chasseurs professionnels font pâle figure à côté d’elles, mais tous les demi-humains sont tous si incroyables ?
« Oh, Talna, Erina. Vous arrivez juste au bon moment. »
La maîtresse de cuisine, Gelt-obasan, nous appelle.
Oh !? Si elle est là, ça voudrait dire que !…
« Ne me dites pas que chevalier-sama utilise la cuisine ?
– C’est exact. Il semble qu’il fait des essais pour cuisiner un plat appelé Karaage ou quelque chose comme ça ».
Oui !
Les yeux de Talna et les miens se croisent, savourant notre joie.
Ça serait insupportable de se faire chasser de la salle à manger si nous venions à faire du bruit.
« Hé, hé, Gelt-san.
– Je sais, attendez encore un peu. »
Alors, même Gelt-san attend avec impatience.
Quand la porte s’ouvrit, l’esclave du chevalier-sama apporte un plat avec de petits morceaux marron foncé dessus. Quel est le nom de cette fille déjà ? Était-ce Lili ? Son visage est une honte, mais c’est une gentille fille sans attitude étrange.
« Grâce aux conseils de Gelt-san, ça s’est bien passé. Cependant, il y a quelques essais de chevalier-sama mélangés, si ça vous tente.
– Ouai, ces servantes affamées vont s’en occuper, aucun problème.
– Oh oui, si c’est le plat de chevalier-sama, quelle que soit la quantité, j’en mangerai~
– Ouaip, je vous envie, les filles, vous qui pouvez en manger n’importe quand. »
Je plante ma fourchette dans le karaage et le porte devant ma bouche. C’est un peu audacieux de ma part, vu c’est la première fois que je vois ce plat, mais si c’est celui de chevalier-sama, c’est forcément délicieux.
Je le mets dans ma bouche et mords dedans. C’est chaud, mais c’est délicieux. C’est différent de la viande grillée ou à la vapeur. Qu’est-ce que c’est ? Je crois qu’à l’intérieur c’est du poulet, mais je ne suis pas sûre de ce qu’est la chose croustillante à l’extérieur. Mais c’est délicieux.
Quand je pense à en manger un autre, je plante ma fourchette dans l’assiette, mais il ne reste déjà plus rien.
« Erina, tu as bon appétit.
– Bouh, Erina. Je voulais aussi en manger encore un peu. »
Oups, j’avais pensé en manger juste un, mais j’ai déjà terminé la moitié de l’assiette à moi toute seule.
Lili glousse. Elle rit parce qu’elle pense que ma façon de manger est similaire à une autre personne. Je l’ai aussi pensé.
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« C’est pourquoi le moyen le plus rapide pour augmenter le rendement est de rassembler la population !
– Même si vous dîtes cela, que faisons-nous pour les provisions ?
– On revient à ce dont nous avons parlé tout à l’heure. Réajustons la terre sur cette cité inutilement vaste, et créons des champs comme a fait la cité de Seryuu. D’après l’expertise du maître, il devrait être possible de faire des champs sur 70% des terres de la cité ».
Je pose le thé et les gâteaux sur un endroit qui ne va pas déranger Dame Arisa et la consul Nina qui sont en pleine discussion.
Cependant, cette fille n’a vraiment pas l’air d’avoir 10 ans.
Parler politique d’égal à égal avec Nina-sama, c’est sûrement un génie. Même Nina-sama et Baron-sama l’appellent avec l’honorifique [Dono], bien qu’elle soit l’esclave du chevalier. En plus de ça, il semble que c’est elle qui a créé le prototype du nouvel uniforme des servantes. Une personne extraordinaire est extraordinaire en tout. Dieu est injuste.
« Combien de temps cet homme a-t-il l’intention de dormir ? Arisa-dono, vous ne faites pas travailler votre maître un peu trop ?
– Mais non. Nous avons même dormi ensemble cette nuit. »
C’était limite, j’ai presque fait un bruit quand j’ai posé la tasse.
Quoi ? Cette personne dort avec cette enfant ? Penser que son rayon d’action n’est pas limité à la belle épouse blonde aux gros seins, mais aussi à cette petite fille. C’est inattendu.
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« Erina, tu recules. Talna, ne te retiens pas. »
Aujourd’hui, nous nous entraînons ensemble avec les nouvelles recrues à l’intérieur de la cité. Talna et moi sommes à l’origine des soldats, mais ils recherchaient des personnes de l’armée du baron qui pourraient lutter contre des voleurs, alors nous avons changé de travail pour devenir des servantes et des gardes pour les dames.
Je me demande si c’est à cause de ça que je ne me sens pas très triste d’entendre que l’armée du baron a été pratiquement anéantie. Si je n’avais pas changé de travail, je serai devenue un zombi et aurais fini aplatie sur le sol par les géants.
« Tou ! Nano desu.
– Nyu~ naïve~? ».
À un endroit un peu isolé, Pochi-chan et Tama-chan se battent avec des épées en bois.
Pochi-chan charge à une extraordinaire vitesse, mais Tama-chan qui a pu l’éviter est aussi extraordinaire. Si c’est un 1 contre 1, Sire Zotor est en effet plus fort, mais si c’est un 2 contre 1, elles gagneraient sûrement. Comme l’on pouvait s’y attendre de la race des bêtes, bien qu’elles soient si mignonnes.
Eh ben, ces deux-là en sont encore loin.
« Eh bien, alors, me voilà.
– Yosh, viens quand tu veux. »
La femme de la tribu des écailles plongea avec sa lance entourée d’une lueur rouge en criant, chargée de son esprit combatif. Sire Zotor para avec son bouclier et la lance esquiva.
La femme de la race des écailles a, de toute évidence, lu ce mouvement et attaque avec l’autre bout de la lance visant le bras de sire Zotor, mais l’attaque a été repoussée par son épée.
Le niveau du combat de ces deux-là est très différent. Je ne peux pas en faire une référence, et d’ailleurs, pourquoi utilisent-ils des armes magiques pendant l’entraînement ?
« Je vous ai trouvé ! Vous allez me combattre aujourd’hui ! »
Ah, encore.
La façon dont Karina-ojousama exprime son amour est très enfantine.
Le Chevalier-sama qui encourage Pochi-chan se voit défier.
Eh bien, cette poitrine qui se balance comme elle veut, est vraiment populaire parmi les soldats… Peux-tu juste tomber, s’il te plaît ?
Les mouvements de Karina-sama sont différents d’auparavant. Ce n’est déjà plus dans le domaine de l’humain. On dirait que c’est l’effet d’un incroyable outil magique appelé artefact ou quelque chose comme ça.
Mais alors, le chevalier qui arrive toujours à esquiver ses attaques, n’est-il pas en vérité plutôt impressionnant ?
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Tout en étant apaisée au son de la flûte de roseau venant de quelque part, je fais la lessive. Je ne sais pas qui joue, mais c’est une belle mélodie.
Avec la mélodie, arrivent des douces et bonnes odeurs.
Grrr, arrêtez ces odeurs, je meurs de faim.
Quand je me retourne, il y a une fille elfe qui tient une flûte de roseau dans une main. C’est l’une des maîtresses de chevalier-sama si je ne me trompe pas. Bien que cette personne a l’air inoffensive, il garde sept épouses et maîtresses pour lui.
Quelque chose sent bon. Il semble que ça sort de la chose qui ressemble à du pain que cette fille tient dans son autre main.
« Tu baves. »
Je l’essuie en paniquant après que la fille elfe me le fait remarquer.
Je suis désolée~ C’est vraiment une odeur très délicieuse après tout.
Tout en disant « Nn. », la fille elfe me présente la fine tranche de pain. Je ne sais pas ce que tu dis avec peu de mots. Je me demande si tous les elfes sont à ce point taciturne.
Si elle n’avait pas continué avec « Une bouchée », je n’aurai pas compris ce qu’elle disait jusqu’à la fin.
Je mords le bord du pain en faisant attention à ne pas ouvrir trop grande ma bouche.
Dé-li-ci-eux– !
Qu’est-ce que c’est ? C’est trop délicieux. Bien que le karaage de la dernière fois était lui aussi délicieux, je ne sais pas comment je pourrai décrire ça. C’est moelleux et sucré, ah, j’aimerais connaître plus de vocabulaire. Il semble que ça s’appelle une crêpe.
« Merci. C’est vraiment délicieux. C’est chevalier-sama qui l’a fait, n’est-ce pas ?
– Nn. »
Je vois. Alors, c’est vraiment cette personne.
Est-ce que je devrais sérieusement à penser à me marier avec lui ? Je n’ai aucun problème à être la huitième.
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« Erina. Tu es libre, maintenant ?
– Ouaip. Je n’ai plus qu’à plier ce linge.
– Alors, je m’en occupe. Va sortir la calèche, s’il te plaît.
– Hum, d’accord. Quel fonctionnaire sort ?
– Il semble que chevalier-sama a des choses à faire dans la cité. »
Oh, c’est une faveur du ciel !
« Laisse-moi faire. Je vais rapidement préparer la calèche et la mettre à l’entrée.
– S’il te plaît. »
J’étais naïve.
S’il sort, c’est forcément avec sa femme. Satou-sama n’est pas seul, Nana-sama, son épouse l’accompagne.
Malheureusement, le projet de me marier avec lui ne va pas se réaliser de si tôt.
Merci pour le chapitre.
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Au départ elle me méprisé puis elle s’est mis à « l’aimer » …. c’est quoi cette tsundere ! En plus le pire c’est que c’est pour la bouffe… Mais ce serait possible qu’elle se rajoute (on sait jamais) vu que elle souhaite une relation mais lui non
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Oui mais on parle des bons petits plats de Satou. Dur de résister …
L’avenir te dira si elle rejoindra les autres filles, ou pas ^^
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Merci du chapitre ^-^
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Merci pour le chapitre. Oh, les malentendus sur sa vie privée 🙂 On n’a pas une escorte de jolies femmes sans que cela ne porte à confusion.
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merci pour le chapitre 🙂
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merci )
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Il a aucune épouse, courage Satou un jour les gens te laisseront tranquille T_T
C’est une faute ça ? ou c’est vraiment la lance qui esquive le coup de bouclier ?
Sire Zotor para avec son bouclier et la lance esquiva.
Sire Zotor para avec son bouclier et (esquiva la lance ).
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