Auteur : Hykar
Check : Nekoyashiki-san
Alors le forgeron, il est où ce con.
Hihihi ça rime.
Bon heureusement j’ai vu une enseigne qui indiquait ma nouvelle destination sur le chemin pour la guilde, donc après être revenue en arrière je rentre dans la boutique.
Une petite maison à un seul étage dans un quartier où les bâtiments sont plus espacés qu’à l’accoutumé, à l’intérieur un petit magasin avec des armes disposées sur chaques murs et divers outils et autre disposés sur des petites tables et au fond un comptoir où un vieil homme à la barbe blanche et avec des petites lunettes rondes habillé avec un tablier de forgeron semble lire un document tout en se grattant la tête.
« Bienvenu »
Je m’approche du comptoir et répond.
« Bonjours je viens pour vendre des têtes de flèches et accessoirement acheter du matériel »
Je dépose quelques une des têtes que j’ai, le vieil homme baisse la tête et examine en se caressant la barbe quelques pointes.
« Hum elles sont assez rouillée très honnêtement ça ne vaut quasiment rien »
« J’en ai une trentaine et 6 pics en métal, je vous laisse le tout pour 30 pièces de cuivre »
« Hm si je les achète ça sera uniquement pour le métal en lui-même donc c’est un peu chère 30 pour cette quantité je t’en propose 15 »
« Oula vous m’extorquez forgeron je veux bien descendre à 25 »
Le vielle homme se mit à rire puis répliqua.
« Allez, pour une si petite somme je veux bien, va pour 25 »
L’homme ouvre la caisse et me donne les petites piécettes tandis que lui passe ma marchandise.
Y a pas de petit profit.
« Sinon quel genres d’équipements recherches tu ? »
« Et bien je viens de m’enregistrer en tant qu’aventurière et je suis venue pour acheter une armure légère et un arc »
« Une aventurière ? C’est si rare d’en voir, c’est bien de voir un peu de diversité dans ce monde tellement fermé »
« Hé oui »
Enfin quelqu’un de gentil !
« Donc, j’ai des cottes de mailles et un armure en cuir féminine qui traîne il me semble, pas de casque je suppose ? »
« Heu, si bien sûr »
« Ha ! Enfin quelqu’un de raisonnable, je ne compte plus le nombre de nouveaux aventuriers qui débarquent et qui achètent une épée, un plastron en fer et qui vont aller se battre contre des monstres alors que leurs équipements n’est pas du tout adapté »
« Oui alors moi je tien à ma vie »
Plus ou moins je rappelle que j’ai quand même pour projet d’aller dans un donjon toute seule alors que je n’ai aucun expérience en combat et aucune force, en réalité je n’ai juste pas envie de mourir stupidement.
« Je suppose donc que quelques conseils avisés d’un vieillard te seront utiles, qu’en dis-tu ? »
« Avec plaisir »
« Et bien si tu comptes prendre un arc pour chasser il va te falloir un arc puissant et donc difficile à bander, et pour une fille frêle comme toi je doute que tu arrive à t’en servir et encore moi à viser juste, je te conseillerai plutôt une arbalète »
« Hm je n’avais pas pensé à cette perspective, je pense que vous avez raison »
« Très bien je vais aller chercher tout le matériel je reviens »
Le vieux forgeron disparu une dizaine de minute puis revint avec tout l’équipement convenue, qu’il déposa sur la table.
Une fine couche de poussière recouvre le tout, surtout sur le casque et l’armure en cuir.
Le casque est dans un style grecque corinthien mais sans la crête au dessus de celui-ci, et l’armure quand à elle est en cuire épais et durcis, et l’arbalète est faite dans un bois ressemblant à du chêne mais en plus foncé et est accompagné d’une vingtaine de carreaux.
« Cela doit bien remonter à 20 ans quand j’ai fait cette armure, à l’époque je ne pensais pas que les aventurières étaient si rare et mal vues, je suis content de pouvoir enfin lui trouver un acheteur le travail est un peu grossier je n’était pas aussi habile de mes mains à l’époque qu’aujourd’hui mais c’est toujours convenable je te fait le tout pour 30 pièces d’or »
C’est vraiment peu chère pour autant, j’ai fait une super affaire.
« Marché conclu ! »
Je sors ainsi du magasin accompagnée de tout mon équipement fraîchement acquis et me dirige vers l’échoppe d’un alchimiste que m’a gentillement indiqué le forgeron.
Il ne me faut pas longtemps pour arriver à ma destination, le magasin est situé dans le même quartier.
Cependant son aspect extérieur est plus travaillé, une vitrine montre quelques articles de beauté pour femme posés sur une étagère et un beau panneau est planté devant la porte d’entrée.
J’entre donc, une femme est déjà à l’intérieur et regarde les produits pour femme sur l’étagère.
Eurk du maquillage.
Je ne perds pas mon temps et je cherche les produits qui peuvent m’intéresser.
Je trouve facilement du charbon en poudre, du salpêtre, et quelques bouteilles d’alcool pur et des aphrodisiaque.
Bien évidemment je ne compte pas m’en servir à des fins…
Bizarre dirons-nous.
Visiblement la chimie dans mon monde n’est pas aussi arriérée que j’aurai pu le penser.
Il manque plus qu’un ingrédient et quelques poisons et j’aurai tout ce qu’il me faut, ils ne sont pas vendu dans le magasin mais je suppose que c’est parce que ce sont des produits dangereux.
Je m’approche donc du comptoir vide et appui sur un sonnette.
Immédiatement un homme… je crois, entre la pièce.
Celui-ci est habiller de manière très extravagante, un long manteau violet et bleu des bagues à chaque doigt et un chapeau accompagné de plumes d’oiseaux de plus il est tellement maquillé que cela lui donne un air androgyne assez perturbant.
« En quoi puis-je t’aider mon chou »
Ho mon dieu, un cliché sur patte.
« Bonjours, je suis à la recherche de fioles de poison relativement puissant et de souffre, j’ai aussi un substance paralysante à vous vendre si cela vous intéresse »
« Du souffre ? Je ne connais pas »
« C’est un produit en poudre qui sent l’œuf pourrie »
« Ho tu veux dire de la souffrante ? Y faut mieux articuler mon chou, et pour le poison c’est pour quel utilisation ? »
Je note le souffre s’appelle la souffrante.
« Pour des gobelins et des monstres de donjons »
« Hou que voilà de gros morceaux, de la mort aux rats simple ne suffira pas, j’ai du lotus mortel, cela paralyse au bout de 5 à 6 min et la mort intervient au bout d’une demi-heure environ, en tout cas pour un humain, pour un monstre je ne sais pas, on utilise pas trop ce genres d’articles sur des monstres ça reviendrait à le gâcher hahaa, mais j’espère que tu as une dérogation pour cela ? »
« C’est à dire ? »
« Ha et bien je ne peux pas vendre du poison au premier venu et encore moins à ce point mortel qui sait quelles utilisations vous pourriez en faire »
Je m’approche doucement de l’homme et lui chuchote à l’oreille
« Je paye le double. »
Il semble réfléchir quelques instants puis rajoute.
« Vous m’avez dite que vous aviez quelque chose à me vendre, allons dans mon arrière boutique vous voulez bien »
je passe donc derrière le comptoir et m’engouffre par la porte, je tombe ainsi sur une pièce remplie de fiole, de tonneau accompagnés par un bureau sur le côté droit sur lequel plein d’outils étranges sont disséminés.
« Je suis bon pour le triple »
Me dit l’homme après avoir fermé la porte.
Je pensais pas que c’était si simple de corrompre un alchimiste.
Le pouvoir de l’argent triomphe toujours.
« Le triple ? Vous m’extorquez enfin soyons raisonnable »
« Je vous fournis un échantillon de larme d’hydre noir avec, c’est un poison très puissant, il ne faut que quelques seconde pour tuer un homme avec »
« Très bien, va pour le triple et l’échantillon alors »
« Et qu’en est-il des produits que vous vouliez me vendre ? »
Je sors les fioles de paralysant que j’ai trouvé dans le donjon et lui montre
« Du paralysant à base de grotignons ? Je doit être honnête j’en ai des caisses et j’ai déjà du mal à le vendre, je suis désolé mais ça ne m’intéresse pas »
Merde, bah je me ferais pas d’argent sur ce coup là.
Je paye l’homme puis récupère toute les diverses substances et produits mais avant de sortir de l’arrière boutique j’en profite pour lui poser quelques questions.
« Si je peux me permettre pendant que nous sommes tranquille je suis à la recherche d’hommes puissants, j’ai remarqué dans la ville qu’il semblerait y avoir un trafique assez important de drogue, et d’après ce que j’ai pu apercevoir sur votre bureau j’y ai vue la même poudre blanche qu’on peut trouver dans les quartiers plus mal famé de la ville »
Alors dis-moi, on cache de la coke sous son chapeau ?
« Je ne voit pas de quoi vous parlez… »
« Ha bon vous êtes sûr ? »
« Écoutez notre marché est terminé je ne vous doit plus rien »
« Non, non, non, on ne parles absolument pas d’argent ou quoi que ce soit, je parle simplement d’échange de bonne parole, je vous donne la mienne concernant cette mystérieuse poudre et vous vous me donnez…je ne sais pas… le nom de l’homme qui vous achète tout ça ? »
« Il va me tuer si je vous emmènes le voir »
« Je ne parle pas de m’emmener je parle simplement d’une petite lettre… de recommandation. »
Coup de poker.
Le suspense est insoutenable.
Pour cette parti j’ai jouée TAPIS.
« Très bien… »
VICTOIRE DE LA JOUEUSE FRANÇAISE !!!
LE PUBLIC EST EN DÉLIRE !!!
« Dans le quartier nord-est de ville, une maison à 3 étage avec des briques rouges, vous toquez 6 fois on vous demanderas qui vous êtes, vous répondez que vous venez de la part du phénix rouge pour voir l’ours blanc, ne jouez pas les imbéciles si vous voulez vivres et ne m’attirez pas d’ennui, maintenant partez et ne revenez plus. »
Il me tend une lettre accompagnée d’un sceau rouge avec un dessin d’oiseau dessus, je la prend et sors directement de la boutique en prenant une potion de soin sur la passage parce que pourquoi pas ?
Une fois dehors je file rapidement le plus loin possible sans me faire remarquer et rejoint le quartier nord-est en vitesse.
Merci pour ces chapitres, mais attention aux s oubliés :
Oui alors moi je tien(s) à ma vie
une dizaine de minute(s)
etc…
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Autre gaffe :
je la prend et sors directement de la boutique en prenant une potion de soin sur la (le) passage parce que pourquoi pas ?
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