Traducteur : Ethan Nakamura
Check : Nekoyashiki
Voici un nouveau chapitre de Katahane no Riku. J’avais commencé à traduire ce chapitre l’année dernière mais le disque dur de mon pc à laché, donc j’ai dû recommencer xD. Ce chapitre est plutôt long je trouve, ou c’est moi. Enfin j’ai déjà commencé la traduction du prochain chapitre, l’histoire devient plus intéressante après celui-ci. J’espère que la qualité de ma traduction ne s’est pas dégradée. En fait, j’ai du faire pas mal de retouche pour ce chapitre pour que ce soit plus agréable à lire et sans en perdre le sens. Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne lecture.
Riku suivi Vrusto jusqu’à une grotte.
Repoussant le tissu qui obstruait l’entrée, ils y entrèrent. La pièce était sombre et un sentiment de fraîcheur s’en dégageait. Vrusto se mit à rire avec son nez lorsqu’il vit Riku se frotter les bras.
« Fait-il vraiment si froid que tu ne peux même pas le supporter ?
— Chef de cinq hommes Vrusto, ne fait-il pas froid pour vous ?
— Même pas un peu. C’est parce que je suis couvert de fourrure… Hé, viens ici. »
Avec sa main, Vrusto lui fit signe de venir.
En se rapprochant, elle remarqua qu’il y avait une grande variété d’armes entreposées. Malgré la faible luminosité, elle reconnue des épées, des lances, des haches et des armes qui ressemblaient à des arcs qui étaient minutieusement rangées. Il semblait que cette grotte était un arsenal.
« Tout ce qui est ici est bien. Choisis celle que tu penses pouvoir le mieux manier.
— Euhhh … Mais il fait noir et je ne vois pas très bien.
— Veux-tu que j’allume un feu de camp pour toi ? Idiote, que faisons-nous si ça allume la poudre à canon ? Eh bien, la plupart des démons peuvent bien voir dans l’obscurité, donc ce n’est pas très gênant. »
Riku n’a rien dit d’autre face à la réponse brutal de Vrusto.
Comme attendu, les démons et les humains étaient très différents. Mais alors, pourquoi Leivein a choisi de prendre Riku dans son bataillon ? Elle décida d’aller le lui demander la prochaine fois. Alors que Riku y réfléchissait, ses yeux se fixèrent sur une certaine arme.
« Je peux prendre n’importe qu’elle arme, c’est ça ?
— Ouais … Au fait, as-tu déjà touché une arme ?
— Plus ou moins. »
Dès son plus jeune âge, elle s’était entraînée à utiliser des armes de plusieurs genre afin de pouvoir combattre les démons.
Elle s’était entraînée avec elles malgré qu’elle ne puisse pas imprégner les armes du spiritualisme. En se souvenant de sa formation, elle se senti seul car son père n’était plus là pour la former. Parce qu’elle appartenait maintenant à l’armée des démons, il lui était désormais totalement impossible de revenir à la résidence des Barusak. Rencontrer son père, son petit frère, ou bien sa sœur aînée un peu orgueilleuse ; tout cela était désormais impossible. Elle eu l’impression que sa vue se brouilla un peu.
« Hé, choisis quelque chose. Arrêtes de perdre du temps.
— …Oui. »
Riku se frotta les yeux avec les manches de ses vêtements. Et ensuite, commença à chercher une arme.
Elle toucha plusieurs épée à deux mains. A l’entraînement, elle utilisait toujours la même épée, aucune de celles rangées ici n’étaient semblable à la précédente. Finalement, elle ne trouva rien qui semble lui correspondre. Reposant les épées, elle regarda ailleurs. Plus loin, dans un coin, ses yeux se fixèrent sur quelque chose qui semblait être une lance. À première vue, on pourrait penser que c’était une lance. Cependant, au niveau de la pointe de la lance, il y avait une lame en forme de hache pointue et avec un crochet à l’opposé. À la vue de l’arme…
« Une hallebarde ! »
S’exclama-t-elle inconsciemment.
Cette arme n’était pas seulement juste cool par son apparence, on pouvait trancher, percer, crocheter et faire bien d’autre chose avec. Cela permettait d’avoir une grande variété de mouvement. Cependant, une aussi grande flexibilité exige une grande maîtrise de l’arme. Même parmi les spiritualistes de la maison Barusak, le nombre de personnes pouvant utiliser correctement ce type d’arme était très faible.
Riku aimait les hallebardes, elle jouait souvent avec une hallebarde d’entraînement en bois. A l’époque, elle imaginait en permanence que lorsqu’elle deviendrait une spiritualiste, elle brandirait une hallebarde pour combattre les démons.
Finalement, son rêve se réaliserait peut-être.
« Je vais choisir celle-ci »
Riku prit la hallebarde dans sa main.
Le poids très lourd pesait sur ses bras. C’était beaucoup plus lourd que la hallebarde d’entraînement qu’elle s’était confectionnée à la résidence des Barusak. Mais, étrangement, le poids était très bien ajusté. De plus, si c’était ce niveau de lourdeur, c’était quelque chose auquel elle finirait par s’habituer. Connaissant les bases du maniement de la lance, elle essaya de la faire tourner légèrement dans sa main. Le son de l’air tranché fut audible à travers son geste. Elle pensa que c’était parfait.
« Quoi ? Tu choisis celle-là ? »
Vrusto augmenta l’intensité de sa voix d’un niveau.
« Ne prends pas celle-là. Ça sera trop difficile pour toi.
— J’apprendrai.
— Ce n‘est pas en apprenant qu’on peut réussir à l’utiliser. Pour commencer, tu devrais prendre une épée, ou peut-être une lance.
— Je vous remercie. Mais ça me va. Je m’entrainais avec une hallebarde quand j’étais chez moi. Et tu m’as dit de choisir ce que je voulais, non ?
— Eh bien, c’est vrai, ça semble t’aller bien… Ok, change tes vêtements là-bas. Après t’être changé, rends-toi à l’endroit indiqué sur la carte. Ce sera pour la formation »
Vrusto soupira avant de lancer un paquet à Riku.
Elle attrapa le paquet avec le crochet de la hallebarde pendant que Vrusto quittait les lieux. A l’intérieur se trouvait des vêtements et quelque chose qui semblait être la carte. En dépliant les vêtements, elle remarqua que c’était le même genre de vêtements militaires que Vrusto portait. En raison de l’obscurité, elle n’était pas certaine de sa couleur. Mais si c’était les mêmes que portaient Vrusto, elles devrait être en vert foncé. Lorsqu’elle passa son bras dans les manches, elle remarqua qu’ils étaient à peine trop grand pour elle. Mais elle n’avait pas besoin de plier les manches. Elle plaça son hallebarde contre son épaule lorsqu’elle fut habillé.
« Bien. »
Après être sorti de l’armurerie, elle se dirigea vers l’endroit indiqué par la carte que lui avait donné Vrusto.
Sur le chemin, elle perçu des regards, mais quand elle se mit à regarder dans leurs directions, il n’y avait plus personne qui la regardait. Il n’y avait plus que des démons pratiquant à l’épée. Tout en pensant à quel point c’était étrange, Riku atteignit l’endroit indiqué sur la carte.
Au centre de cet endroit qui semblait être une arène, Vrusto balançait une épée en bois. Et avant que Riku ne puisse dire quoi que ce soit, le nez de Vrusto bougea. Il pointa la pointe de son épée vers Riku. L’instant suivant, Riku se mit en position avec sa hallebarde. Vrusto rit en utilisant son nez en voyant la position défensive de Riku.
« Tu es venu, gamine. Commençons la formation immédiatement. »
Vrusto lança vers elle une arme en bois. A son extrémité, la hache et le crochet d’une hallebarde en bois. C’était une hallebarde en bois. Riku fit une grimace de mécontentement.
« C’est une hallebarde d’entraînement ?
— C’est mieux comme ça. C’est un entraînement après tout. Tu vois ? Je vais aussi en utiliser une contre toi. »
Vrusto affichait un sourire provocateur.
Riku laissa sa hallebarde au sol et se prépara avec la hallebarde en bois. Comme il s’agissait d’un type d’arme d’entraînement qu’elle avait déjà expérimenté, elle pensait que tout irait bien d’une manière ou d’une autre. Décidant où se concentrer, elle se précipita vers Vrusto en visant son cou.
Mais Vrusto repoussa légèrement la hallebarde tout en gardant un sourire insouciant . Bien qu’elle ait été légèrement repoussée, la trajectoire de la hallebarde, elle, a pris une direction opposé. Puis, sans pitié, vient frapper Riku juste à côté de son bras, qui essayait toujours de remettre en position son arme.
« Ça fait mal ! »
Riku lâcha son arme lorsqu’elle ressenti le choc et la douleur traversant son bras.
Cependant, Vrusto a continué d’attaquer. Visant le ventre maintenant sans défense de Riku, il la frappa de toutes ses forces. L’air contenu dans ses poumons fut expulsé avec le coups. Puis n’ayant pas le temps de penser à souffrir de la douleur, une force puissante s’est fracassée dans son dos et elle finit projetée contre un mur.
Son ventre et son dos la faisait souffrir, de même que son bras. Certe ce n’était pas autant que la fois où elle était à Perikka, mais la douleur était telle que des larmes commençait à couler.
« Arrêtes de perdre du temps. Lèves-toi maintenant et viens ! »
Vrusto pointa de nouveau son arme d’entraînement vers Riku.
Riku se leva immédiatement. Ses pieds et des bras se portaient assez bien du fait de l’entraînement intensif à la maison des Barusak. Chez elle, on avait toujours dit que ses capacités de spiritualiste manquaient mais que ça force physique était bonne. Elle s’était relevé malgré la force des coups portés par Vrusto. Il regarda Riku comme s’il était troublé.
« C’est vrai que par rapport aux marmots humains, tu es supérieur. Toutefois… »
Alors que Riku ramassait son arme, l’épée d’entraînement de Vrusto s’abattait déjà sur elle.
Riku paniqua. Mettant sa force dans sa hallebarde, elle bloqua en quelque sorte le coup. Mais juste après cela, elle a ressenti un fort coup au ventre même si elle avait correctement bloqué l’épée d’entraînement. En raison de la douleur intense, elle s’accroupir, en mettant ses mains sur son ventre. Et dit…
« Pourquoi…? »
Ce mot avait quitté sa bouche.
Lorsqu’elle a bloqué l’épée, elle a vue son genou droit la frapper dans le ventre. Il semblait que la douleur provenait de la frappe du genou qu’il avait faite. Cependant, Riku ne comprenait pas. Le coup de pied d’avant et le genou de cette attaque… C’est arrivé même s’ils s’entraînaient avec des armes. Elle se demandait pourquoi utilisait-il de tels mouvements.
Comme s’il avait lu dans ses pensées, Vrusto se moqua d’elle comme s’il voyait un idiot.
« Tu te demandes pourquoi j’ai utilisé des coups de pied et de genoux, non ? Idiote. Les techniques que tu as utilisé sont uniquement pour de l’escrime. Désormais, tu iras sur le champ de bataille. Là bas, tu n’auras pas besoin de ces techniques mignonnes. Mets toi ça dans le crâne ! »
Vrusto balança légèrement son épée d’entraînement.
L’épée approchait rapidement alors qu’elle était encore accroupi. Riku échappa à l’attaque en roulant au sol. Reprenant son arme, elle tenta de se défendre une nouvelle fois contre la prochaine attaque. Elle fronça les sourcils face aux poids du coup pesant sur son arme. Il était possible d’entendre le sol craquer par la force produite à ses pieds. Aussi, elle commençait à entendre des bruits de craquement dans ses bras. Tout en serrant les dents, elle réussi à résister à la pression. Ce faisant, Vrusto siffla, satisfait de ce qui s’était passé.
« Houu, tu as bloqué ça. Et alors ? »
Juste au coin de son champ de vision, elle remarqua le pied gauche de Vrusto bouger.
A cette vue, Riku a instantanément reculé. Cela exprimait à quel point elle ne voulait plus se faire frapper le ventre. Mais son pied droit frappa au sol ; son pied ne visait pas Riku. Vrusto, qui se penchait en avant, visait maintenant les jambes de Riku. Au moment où Riku a fini de reculer, elle fut touchée aux jambes et perdit l’équilibre.
« Waah ! »
La jambe de Riku fut fauché et elle tomba d’une manière disgracieuse.
Une douleur atroce transperça sa colonne vertébrale. Sa vision devenait progressivement floue. Le corps entier de Riku souffrait tellement qu’elle ne pouvait plus le supporter. Si c’était l’ancienne Riku, elle aurait probablement crié et pleuré. Mais elle savait que maintenant, si c’était juste ça, elle ne devait pas faire ce genre de choses.
Avant que Vrusto ne puisse la provoquer, elle se leva à nouveau. Tout en tendant ses jambes pour rester debout, elle s’est de nouveau mise en position, avec l’esprit combatif. Tout en abaissant sa position, elle décida où viser.
« Hé, tu peux toujours te lever ? Je me demande combien de temps tu pourras tenir. »
Avec un parfait timing, Vrusto la frappa de son arme. Visant le flanc de Riku, il abaissa son épée. Riku, affaibli, ne pouvait que regarder vers l’avant, sans pouvoir réagir et prendre le coup. La douleur, qui resterait muette, alla de son flanc à tout son corps. Elle s’effondra au sol.
Vrusto frappa à nouveau Riku au sol puis déclara :
« Écoutes ça, d’accord ? Ne perds jamais ton sang-froid. Tu ne dois penser qu’à tuer ton adversaire !
— … »
Riku ouvrit à moitié ses yeux et regarda Vrusto. Par ennui, il tapait sur son épaule avec son épée d’entraînement. Il devait penser que Riku ne pourrait pas se lever pendant un moment. Il regardait maintenant le ciel d’un air désintéressé.
Puis, la bouche de Riku se mua en un sourire.
Penser uniquement aux moyens de tuer votre adversaire. Tout ce qu’elle avait appris jusqu’à présent était de savoir comment infuser du pouvoir spirituel et comment l’utiliser. La manière standard d’utiliser les armes était pratiquement une règle déjà écrite. Plus tard, elle aurait peut-être appris de nouvelles, mais elle avait été expulsée avant d’avoir pu atteindre ce niveau.
« Vraiment, pour que tu ne sois plus capable de te lever … En fin de compte, les humains reste des humains … »
Il commença à siffloter par ennui.
Tenant fermement sa hallebarde, elle la lança sur Vrusto qui s’était relâchée. Suite à cela, Vrusto beugla d’une voix disgracieuse. Riku se leva brusquement en voyant cette chance.
« Prends ça !! »
Riku frappa avec son poing ses parties intimes exposées.
Vrusto se tordit le visage de douleur. Cela doit faire très mal, pensa-t’elle. Il avait les yeux exorbités et l’intégralité des poils sur sa fourrure hérissé. Enfin, il se pencha pour agrippé ses parties intimes. Abaissant son arme, Riku pensa avoir fait quelque chose d’impardonnable. Mais elle n’a rien fait de mal. Vrusto a dit de ne penser qu’aux moyens pour tuer son opposant. Il n’a aussi pas seulement utilisé son arme, mais aussi des coups de pied et ainsi de suite.
C’est pourquoi Riku décida de penser qu’elle n’avait rien fait de mal…
Mais en entendant ses gémissements, elle a commencé à douter de sa décision.
« Euh … vous allez bien ?
— Si je vais bien !? Alors tu es putain d’aveugle. »
Il était possible de voir des larmes sortir des yeux de Vrusto.
Riku détourna ses yeux de Vrusto. Elle commença à réfléchir pour fuir cette situation. Mais l’instant d’après, juste au coin de son œil, un coup de poing arrivait. Riku esquiva le coup malgré que son arme ne soit pas en position.
« Tch, tu l’as évité. »
Le coup n’était autre que Vrusto, qui gémissait il y a quelques instants au sol.
Riku faisait une grimace surprise.
« Est-ce que vous allez bien ?
— Ne sois pas stupide. Il n’y a aucun moyen que j’aille bien après ça. Ça fait mal au point de me donner envie de pleurer !! Si tu n’es pas capable de supporter cette vue, tu meures dans une vraie bataille !! »
Vrusto brandit son épée et visa le cou de Riku.
Bloquant l’épée, elle tenta de donner un coup de pied à Vrusto dans le ventre. Mais tout de suite, son pied fut empoigné et elle fut jetée dans les air. »
« Ne te contente pas de coups de pied !! Et penses à tes prochains mouvements !
Le cri de colère de Vrusto retentit sur l’aire d’entraînement.
Depuis lors, le temps s’écoula d’une manière que l’on ne pouvait compter. Il se résumait à juste à frapper avec des armes et d’une Riku frappé, botté et envoyé valser. Mais même ainsi, elle a continué de se relever tout en affichant sa détermination. Et ceci, d’innombrables fois.
« Eh bien, ça sera tout pour aujourd’hui. »
Déclara Vruto alors que le soleil commençait à disparaître derrière l’horizon.
Le ciel à l’ouest avait une teinte rougeâtre et les premières étoiles étaient déjà visibles. Riku s’assit épuisé.
« Demain, on remet ça. Hé, pour l’instant, va te laver. Après ça, ce sera le dîner. »
Après ça, Vrusto lui jeta une serviette.
Une serviette blanche tomba sur la tête de Riku. C’était une serviette blanche très propre qui était dans un certain état témoignant sa longue utilisation dans le passé. Riku se tourna alors timidement vers Vrusto.
« Hmmm ? Qu’est-ce que c’est, gamine ? Je te l’ai déjà dit, mais la seule raison pour laquelle je m’occupe de toi, c’est parce que le capitaine Leivein me l’a ordonné. Sinon, je me serais pas fatigué à élever une gamine humaine. Tu devrais remercier le capitaine. »
Vrusto s’en alla après avoir répondu.
Il ne restait plus que Riku dans l’arène. Utilisant sa hallebarde en bois pour se lever, elle saisit la serviette.
Puis, impatiente d’aller au bain, elle commença à suivre un chemin, mais elle s’arrêta soudainement.
« Ah … j’ai oublié de demander où on se lave…
Sa silhouette disparut dans le sombre coucher de soleil ainsi que ses mots.
Quelques heures plus tard, ce même jour, dans la capitale royale, une petite ombre courait.
Même s’il faisait déjà nuit, la personne utilisait un chapeau pour cacher son visage. L’ombre traversait vigoureusement une ruelle. Dans les petites mains de l’ombre, il y avait une lettre qui avait été froissée en boule de papier.
Le nom de cette personne était Kurumi. Dans le chapeau, de longues oreilles d’écureuil étaient cachées; ceux que seuls les démons pouvaient avoir. C’était une fille chargée d’infiltrer les tavernes de la capitale. Parce que les tavernes rassemblaient des gardes protégeant les châteaux et les spiritualistes à proximité, c’était l’endroit idéal pour recueillir des informations pour l’armée du Seigneur des Démons. Tout en faisant de simples tâches, cette fille, qui recueillait des informations toute les nuits, y compris celle-ci, avec tous ses efforts, a finalement pu trouver une information qui pourrait influencer l’armée du Seigneur des Démons.
« Enfin… j’ai finalement obtenu quelque chose. Avec cela, je peux enfin dire adieu à ces tavernes qui pue l’alcool ! Après être revenu à la capitale des démons, je pourrai enfin vivre dans une maison qui n’a pas de fissures et de trous où passent du vent froid ! »
— Malheureusement, c’est ici que vous vous arrêtez. »
Mais soudain, une personne apparut et bloqua le chemin qu’empruntai Kurumi.
Se réveillant de son bonheur, un sentiment de danger apparu. Kurumi regarda la fille qui était apparut devant elle. La fille qui se tenait là avait une apparence inadéquate par rapport à la ruelle puante d’alcool.
C’était une femme de chambre aux gros seins avec un balai dans les mains. La taille des seins était si grande qu’on avait envie de lui demander si elle utilisait réellement du rembourrage. Même Kurumi, qui ne s’intéressait pas beaucoup aux vêtements, savait à quel point la qualité des vêtements de la maid était de haute qualité.
« Quoi ?
— En ce qui concerne les informations que vous avez obtenues, j’ai quelque chose à vous dire »
La femme de chambre aux gros seins refermait pas à pas la distance qui les séparait. Alors qu’elle tenait fermement la lettre, Kurumi avait commencé à prendre du recul. Elle devait rapporter les informations coûte que coûte. Sa petite tête avait commencé à réfléchir à la façon de prendre la fuite.
« Non Mary, je veux lui parler moi-même. »
La voix venant derrière la servante donnait l’impression d’un intellectuel
Avec l’apparition d’une seconde personne, Kurumi avait inconsciemment relevé sa garde. Elle se prépara afin qu’elle puisse immédiatement utiliser à tout moment le couteau caché secrètement dans sa manche. Dans le pire des cas, elle devrait les affronter directement pour ouvrir une voie d’évasion. Sur son front, une seule goutte de sueur était visible.
« M-mais ! Même si elle est jeune, l’adversaire est un démon. Cela pourrait être dangereux pour le jeune maître.
— Ça ira Mary. Elle est certainement un démon avec un grand cœur. »
Cela dit, celui qui était derrière la grande femme de chambre apparut finalement.
C’était un enfant portant des vêtements très chers et possédant une apparence élégante. En voyant cela, Kurumi finit par afficher un visage perplexe. Elle était certaine qu’il était un peu plus âgé qu’elle, mais il était en fait un enfant encore plus jeune qu’elle. Ses mains étaient si petites qu’il ne serait probablement pas en mesure de tenir même correctement une épée. Cela pourrait même être vu comme stupide d’avoir relevé sa garde face à lui.
« Un grand cœur ? De qui parles-tu ?
— Il est évident que c’est à propos de toi, non? Parce qu’avec votre pouvoir, vous auriez pu déjà fuir. Malgré ça, vous avez attendu pour nous écouter. Alors que vous auriez pu déjà nous attaquer, vous espérez plutôt que tout se termine pacifiquement. Vous… Vos véritables pensées sont en fait que vous ne voulez blesser personne.
« Qu’est ce … ? Il… Il n’y a aucun moyen que je pense ça.
Kurumi rougit face à l’absurdité des paroles de l’enfant puis se mit en colère.
Être dit qu’elle avait un grand cœur rendait Kurumi si embarrassée qu’elle ne pouvait pas rester en place. Refusant les paroles l’enfant, elle sortit son couteau.
« Je n’ai pas un grand cœur ou quoique ce soit d’autre !! Surtout pour vous les humains !! »
Elle planifia son assaut afin forcer le passage pour transmettre les informations aux démons.
Elle se prépara à se précipiter sur l’enfant et la maid. Mais…
« Ehh ? »
Au moment où elle y a pensé, son bras avait été saisi par l’enfant. En raison de ce mouvement soudain, Kurumi fut prise par surprise. Elle n’avait pas remarqué les mouvements de l’enfant. Cela ne pouvait que signifier que l’enfant était plus rapide qu’elle. Kurumi ne savait pas ce qui se passait. L’enfant mis sa bouche près d’une de ses oreilles et lui chuchota
C’était une voix très gentille et enchanteresse. Une voix inimaginable pour un enfant.
« Tu as fermé les yeux, tu sais ? Quand tu as sorti ce couteau.
— Une telle chose… »
On lui a dit quelque chose dont elle ne s’était même pas aperçue, Kurumi était abasourdie. Même le couteau qui glissa de sa main lui est passé inaperçu.
« Je connais le vrai toi. Si tu ne veux vraiment blesser personne, alors cette guerre elle-même… Si c’est moi… Non, si toi et moi coopérons, nous pouvons arrêter cette guerre. C’est pourquoi j’ai quelque chose à te demander. »
Au moment où le son du couteau percutant le sol retentit dans la ruelle. Quelque chose à l’intérieur de Kurumi avait changé.
Kurumi elle-même ne l’avait pas remarqué, mais maintenant la soif de sang dans ses yeux n’était plus là. La rougeur de ses joues se transforma en quelque chose qui n’était pas de la colère.
« Je comprends … Mais … j’ai vraiment besoin de rapporter cette information. »
— Oui je sais. Donc, des informations que tu as obtenus là-bas, j’ai besoin que tu n’en retiennes qu’un seul mot. »
Près de l’oreille de Kurumi, l’enfant chuchota quelque chose. De la position d’une tierce personne, c’était comme des amoureux qui chuchotaient des mots d’amour. On ne pouvait que se demander quelles pensées la femme de chambre avait en voyant cette scène. Le visage rouge, la femme de chambre aux gros seins s’éclaircit la gorge, les interrompant.
« Jeune maître, vous flirtez trop avec elle.
— Ah, désolé Mary. »
Comme une vague retournant à la mer après avoir été projetée sur le rivage, il s’écarta de Kurumi.
En raison de la chaleur qui s’estompe, Kurumi afficha une expression de solitude.
« Je comprends… je ferai ce que tu dis. Mais… Avant de partir, dis-moi une chose. Quel est ton nom ? »
Kurumi regarda le garçon qui était maintenant porté par la femme de chambre aux gros seins.
Montrant un sourire comparable à un ange, il dit d’une voix très douce :
« Je suis Rook Barusak. Ravi de te rencontrer, Kurumi-chan. »
Porté par la servante, il sortit de la ruelle. En repensant aux mots prononcés par Rook auparavant, elle quitta également les lieux. Mais maintenant, la conviction avec laquelle elle tenait la lettre n’était pas celle d’avant.
« Vite … je dois rapporter cette information. »
Mais ce murmure ne concernait pas l’armée du Seigneur Démon.
Dans la ruelle il ne restait plus personne, seul un couteau pouvait être vue scintillant dans l’obscurité.
Merci pour cette suite.
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