Auteur : TheLordGio
Check: Lux Lewin
« Yo ! La vie nous met souvent à l’épreuve et quand cela vous arrive il faut toujours voir ça comme un jeu,
Il faut se dire « Actuellement je ne connais pas les règles précises de ce nouveau jeu mais je vais les chercher et quand je les aurais trouvées, je surmonterais cette épreuve » jusqu’à la prochaine épreuve…
Cet Acte 3 est influencé par ma vie actuelle, je suis dans à la frontière entre deux cours de ma vie, je fais le point, tente de passer à l’epreuve suivante.
Ryu m’avait demandé : « C’est normal que tout est en italique ? ». Et bien cet acte est bourré de mystères et d’énigmes.
C’est à vous de trouver la réponse ^^
Bonne lecture à tous et merci à Lux Lewin pour le check. »
“Après avoir lu la biographie de grands hommes, j’ai compris que la première victoire se remportait sur soi-même… L’auto-discipline vient toujours en premier.” dit Harry, un sourire radieux aux lèvres.
Merde ! Son histoire était supposée se terminer à l’Issue #40, mais il est évident qu’il avait réfléchi au reste du récit malgré cette fin abrupte. C’était comme si que j’étais encore l’un de ses personnages. Être narrateur n’était pas aussi simple que je ne le pensais.
Harry Truman descendit des trois marches et arriva dans le salon. Il nous regarda ensuite et continua : “Je suis ravi de voir que vous êtes encore tous vivants !”
Le président se dirigea vers le mini-bar, prit un verre de whisky avant de s’asseoir sur l’un des fauteuils en cuir blanc.
“Les enfants !” Il but une gorgée. “Vous avez le sort du monde entre vos mains et…”
“Pourquoi avez-vous lancé Little Brother sur Hiroshima ?” l’interrompit Vé.
“Vé ? Il était grand de temps de cesser cette guerre. C’est dans les moments difficiles que l’on voit qui sont nos véritables amis, et si vous ne réussissez pas à remporter ce tournoi et à arrêter Brahman Scar DeLarge est son équipe le monde s’arrêtera de tourner et…”
– Harry ! Comment as-tu obtenu Little Brother ? demandais-je furieux. J’avais besoin d’une réponse
“Comment est-ce que je l’ai eu ? Tu le sauras le moment venu. Un immortel comme toi doit bien pouvoir patienter encore un peu non ?” plaisanta t-il
“Et pam !” lança Mulder. “Mr Truman…” Barbara regarda Mulder et lui fit un “non” de la tête, elle savait que l’on devait rester concentrés sur notre objectif et elle avait raison. Nous devions essayer d’éviter le plus possible les conflits afin d’assurer l’intégrité de notre groupe.
Je me rapprocha d’une des fenêtre et regarda à l’extérieur. Au loin, entouré d’arbres aux feuillages sombres, je pouvais apercevoir le dôme où nous allions livrer nos batailles futures.
Fang avait fait un choix particulièrement difficile, avais-je eu raison de le laisser faire ? Vé se rapprocha de moi et me murmura à l’oreille.
“Alezander, je pense vraiment que Monsieur Truman n’a pas sa place ici. Pas toi ?”
– Harry ! Je t’ai déjà dit que tu devais le tutoyer. Et inutile d’être aussi poli avec moi. Tu veux savoir ce que j’en pense ? Eh bien… Vous le saurez tous d’ici quelques instants… dis-je, un sourire malicieux aux lèvres
“Alezander ?” m’interrogea l’homme-lézard, intrigué. Je pensais qu’il aurait été le premier à découvrir le poteau rose.
Harry Truman buvait la dernière gorgée de son whisky. “Bien ! Je compte sur vous pour donner le meilleur de vous même !” et il nous dévisagea l’un après l’autre.
Il s’apprêtait à ajouter quelque chose mais se ravisa en se mordant la lèvre. Une goutte de sang verte coula lentement de sa bouche.
Les mots allaient sortir, depuis des milliers d’année il avait cette fâcheuse habitude, cette manie lyricale, cette suite de mots capable d’inspirer chaque être vivant. Une goutte de son sang verdâtre tomba sur le tapis en peau de zèbre.
Finalement, il ouvrit la bouche et dit : « Une difficulté n’en est plus une à partir du moment où vous décidez de l’affronter le sourire aux lèvres.”
La bouche pleine de sang vert, Harry fit une énorme grimace faisant apparaître ses dents, que disais-je, ses crocs de reptile.
– Alors, tu commences à comprendre ? demandais-je à Vé.
“Serpentard !”
Notre très cher président se métamorphosa devant nos yeux. Il s’agissait bien évidemment de Quetzalcoatl connu actuellement sous le pseudonyme de Serpentard Söze. Une peau verdâtre et grisâtre, des yeux jaune perçants, des cheveux noir gommés à l’avant et un éternel costume italien noir trois pièces. Il n’y avait aucun doute, c’était bien là cette vile créature.
Les poings serrés et le regard étincelant, Mulder et Fang se mirent en position de combat, mais Serpentard les ignora. Il se contenta d’examiner Vé de haut en bas.
“Tu es vraiment pitoyable Vé, tu n’es qu’un fuyard ! hurla-t-il avec dégoût. Tu pensais que je n’avais pas remarqué ton petit jeu ? Cette immonde chose que tu es ne me plait guère homme-lézard, nous autres le Mogwai Jigsaw nous voulions un affrontement digne durant ce tournoi et toi que fais-tu ? Tu fuis, encore et toujours ! Tu devrais avoir honte, je voulais t’affronter, avant la fin de cette misérable planète, avant que tu ne sois réduit au néant…”
Il tenta de se ressaisir, respira lentement et se dirigea vers la sortie. “Cette fin ne me plait guère, Brahman m’avait prévenu que je serais au dessus de toute cette histoire, mais j’ai quand même accepter de l’aider dans son objectif. Un jour, ton espèce disparaîtra pour de bon et ce ne seront sûrement pas ces petites expérimentations qui te permettront de la sauver”
Il claqua la porte. Les regards de l’ensemble du groupe se tournèrent en direction deVé.
“C’est quoi cette histoire ?” l’interrogea Mulder.
“Quoi ?! Tu n’avais rien vu ?” lança Barbara, étonnée.
“Et qu’est-ce que j’aurais dû voir ?”
“Je savais que les mâles humains ne voyaient jamais rien mais pas à ce point !” répondit en souriant Barbara.
– Restons concentrés ! L’annonce de la cérémonie d’ouverture ne devrait pas tarder.
“Alezander a raison.” répondit Fang en sortant dehors. Il commença à simuler quelques prises de combat sur la pelouse.
“Alezander au sujet de Fang…” commença Vé.
– Tais toi ! Il a fait son choix. Nous ne pouvons plus revenir en arrière.
“Je vais examiner chacun de vous avant le début des affrontements.” lança Barbara en enfilant des gants en plastique.
“Un diagnostic complet ?” s’amusa Mulder.
“Un peu de sérieux, le sort du monde est en jeu Mulder !” s’indigna t-elle
Quelques heures plus tard, la gouvernante à tête de caniche toquait vigoureusement à la porte. Elle semblait s’impatienter. C’est Fang qui lui ouvrit.
“Vous avez une sacrée poigne !” lui lança-t-il en guise de salutation
“Je vous remercie mais l’heure n’est pas au flirt. Et puis ce n’est pas encore la saison des amours pour nous autres les canidés et…”
“…” Fang choisit de l’ignorer et se précipita à l’extérieur, le visage rouge.
Elle regarda ensuite le reste de l’équipe et constata avec stupéfaction que personne n’était enclin à bouger. J’étais pour ma part en train de boire un petit verre de whisky bien sec et parfumé à l’orange. Un breuvage que je n’avais touché depuis bien longtemps.
“Allez hop hop hop ! aboya t-elle. Tout le monde dehors, et que ça saute ! Si Monsieur DeLarge apprend que vous êtes en retard, il va me réexpédier sur ma maudite planète d’origine. Vous pensez vraiment qu’un monde rempli de canidés sans cervelle c’est le paradis ?”
Sur le coup, je ne pensais pas avoir créé un personnage aussi bavard, c’était clairement une de mes créations, et pas celle du précédent narrateur.
Merde ! Je déposais mon verre sur une commode toutes planches, Vé me fit un signe de la tête pour m’indiquer qu’il était prêt. Mulder enfila sa veste noire et prit son parapluie blanc. Barbara remonta ses cheveux et y mit une broche. Fang et la gouvernante nous attendaient dehors.
“Tenez, il y en a un pour chacun” Elle remit à chaque membre du groupe un badge avec inscrit dessus un numéro.
“Vous avez quel numéro” ? demanda Mulder. “Moi c’est le 1954” ajouta-il
“Si vous pouviez discuter de tout ça en marchant ça serait parfait sauf si bien évidemment la princesse de…”
“ Appelez moi Barbara je vous prie. On se met immédiatement en route, ne vous en faites pas.”
– J’ai le badge numéro 1492.
Cette idée de badge venait clairement de lui. Il y avait fort à parier que le reste de ce récit allait partir dans tous les sens.
“1962” répondit Fang en soupirant.
“410 pour moi” dit Barbara.
“Et moi… 814.”
La gouvernante nous conduit au dôme qui reposait au centre de l’île de Termina. C’était ici que nos futurs affrontement allaient avoir lieu. Je regardais Fang, il était évident que notre petit plan allait chambouler toute cette organisation millimétré par ce taré de David. Enfin… Brahman et son équipe de dégénérés plutôt.
Le regard de Fang croisa le mien et il se rapprocha de moi, le reste de l’équipe continua, laissant une courte distance entre nous .
– Tu ne veux toujours pas qu’on cherche un plan B ?
“Il n’y a pas d’autre moyen Alezander, je te remercie pour tout ce que tu as fais pour moi en si peu de temps mais comme tu le sais, il est impossible qu’on change le cours de cette histoire. Même si tout ce que tu racontes est assez complexe à appréhender même pour une personne comme moi…”
– Tu parles comme ton père Fang. Ce cher Professeur Night était un sacré numéro, il pouvait se passer de longs moments sans qu’il ne nous adresse la parole. Il nous écoutait mais faisait comme s’il n’entendait rien, inventant dans son coin toutes sortes de chose. Puis certains jours, il parlait sans s’arrêter et nous balançait à moi et Bénédict toutes ses idées. C’était le bon vieux temps.”
Fang semblait heureux lorsqu’il m’entendait parler de son père comme celà. La gouvernante fit volte-face et se rapprocha de nous d’un air furieux.
“Je vous prierai d’accélérer un peu le pas !”
Le Grand Prix de Termina nous attendra donc au prochain chapitre.
Chapitre Précédent <~~ Sommaire ~~> Chapitre Suivant