Death March Interlude 5-4 : Le Travail de Manageur-san

Traducteur : Nekoyashiki-san
Adapt & Check : Soreyawari


Sore : Mot ?
Neko : Pingouin ! XD

Plus sérieusement, voici votre chapitre de Death March ! ^^ Ce coup-ci c’est le point de vue de Yuya ! XD
Comment ça c’est qui Yuya ? o_o Il est apparut relativement tôt dans l’histoire et de nouveau dans le DM 5-15 ainsi que dans l’Interlude précédent ! Vous savez non ? ^^

Le grand ! Le seul ! L’unique ! Manageur-san ! XD

Bonne lecture ! 😉

Amicalement vôtre,
Nekoyashiki-san


 

Mon nom est Yusala Touya, un elfe né dans la Forêt Bornéenne.

« Manageur, les préparations sont terminées. »

Celle qui m’appelle est l’unique employée de mon magasin, la petite Nadi. Elle n’était pas plus haute que mon genou quand je l’ai rencontrée pour la première fois, mais elle a grandi et est devenue plus grande que moi avant que je ne m’en rende compte.
Les Humains grandissent vite.

« Allons-y. »

Elle me répond avec un énergique, “Oui !”, et met le gros sac à dos à ses pieds sur ses épaules.
Elle me tend un autre sac à dos de taille moyenne en souriant.
C’est ma part de bagages hein.

« Travailleur.
– Nous ne pouvons pas. Nous avons pas de fonds supplémentaires pour ça. »

J’essaye de lui dire que je veux employer un travailleur pour porter les bagages, mais c’est rejeté. Comme elle est en charge des finances du magasin, je ne peux pas trop insister.

On n’y peut rien, je mets mon bâton favori dans le sac à dos, et l’épaule.

« J’ai mis les figues séchées préférées du manageur dans le bento, alors faisons cela avec dynamisme ! » (ndt : bento = panier-repas pour rappel ! ^^  )

Ho, c’est plutôt rare que l’économe Nadi se soucie des autres. Mes lèvres se détendent légèrement. Comme la Nadi au regard aiguisé sourit quand elle voit ça, je les raffermis fermement.

« Entrons dans la montagne par là. »

Dit Nadi en me montrant la carte.
Nous attachons les chevaux que nous avons monté jusqu’ici à des arbres. Juste au cas où, je répands autour d’eux une potion pour éloigner les monstres.

Nous sommes au milieu d’un boulot, pour un garçon marchand appelé Satou, pour livrer un objet aux membres du peuple rat des Grises Cendres qui vit sur une terre non exploitée loin dans la montagne.
Normalement, je ne prendrais pas un travail aussi pénible, mais vu qu’il prend soin d’une fille de ma race, je n’ai pas pu refuser.
Plutôt que de dire que je ne peux pas refuser, normalement j’aurais dû faire ce travail gratuitement.
Mais c’est une personne généreuse, il a posé une requête formelle pour le travail. De plus, il a donné trois pièces d’or comme paiement.
Je voulais dire que je n’avais pas besoin de l’argent, mais Nadi a rapidement bloqué ma bouche et j’ai été arrêté.

« Manageur ?
– Désolé. »

J’étais perdu dans mes pensées pendant un moment.

« Alors, s’il-vous-plaît.
– Umu. »

J’utilise l’art secret pour marcher en forêt.

« ■■■ ■■■ ■■■■■■■ Marche des bois »

Un aura verte nous enveloppe Nadi et moi.
Ça fait un moment que je n’ai pas utilisé cette magie.

Pendant que nous avançons dans la forêt dans cet état, les branches et les mauvaises herbes aussi hautes qu’un homme adulte s’écartent de nous.

« Cette magie est vraiment incroyable, peu importe le nombre de fois où je la vois.
– Ah bon. »

Je me sens légèrement embarrassé par les compliments directs de Nadi.
En tant qu’homme adulte nihiliste, je dois rester inexpressif.
Je guide Nadi en continuant à suivre le chemin de montagne. Comme les obstacles nous évitent d’eux-mêmes, ce n’est pas différent que de marcher sur la grande route.

« Ah, cette fleur de muguet luciole !
– Nous ne pouvons pas. »

Oui, pendant que nous utilisons cette magie, nous ne pouvons pas blesser les créatures de la forêt. Si nous le faisons, la magie sera inutilisable pendant une saison.

« Ah c’est comme ça, aah, alors qu’on aurait pu obtenir cinq pièces d’or au magasin d’alchimie avec cette fleur. »

Je conduis Nadi qui continue de fixer la fleur avec regret par la main, et vais de l’avant.
Je me demande si un gros monstre est passé par là, je repère des rochers et des arbres qui sont enfoncés de façon non naturelle. Est-ce qu’une sorte de monstre de haut niveau s’est installé dans cette forêt ?

Je m’apprêtais à utiliser la magie pour le vérifier, mais j’ai alors remarqué que ma main tenait toujours celle de Nadi. Je veux séparer nos mains, mais elle ne veut pas la lâcher.

« Nadi ?
– Err, là, c’est séparé. »

C’est rare de la part de l’intelligente Nadi. Elle était vraiment intéressée par la fleur de toute à l’heure.
Je m’inquiète pour sa condition, mais je dois vérifier la sécurité d’abord.

« ■■■ ■■■ ■■■■■ ■■ Murmure de la Forêt <> »

La magie se répand à travers la forêt.

『Est-ce qu’un nouveau monstre est apparu dans la forêt ?』
『Oui, beaucoup.』
『Ils ne sont plus.』
『Plus.』
『Héros.』
『Était ici.』
『Nuit.』
『Courant.』
『Volant.』
『Exterminé le grand sanglier sauvage.』

Les petits échos de la forêt continuent de résonner.
Un héros dans une forêt aussi reculée ? Il devrait y avoir une rumeur si c’était le héros de l’empire de Saga, mais peut-être qu’un héros est apparu parmi le peuple rat de Grises Cendres ?
Je suis légèrement intéressé par ça, mais puisque ça ne semble pas être un monstre, il n’y a probablement pas de danger.

Nous arrivons enfin à la colonie du peuple rat vers midi, mais malheureusement, il semblerait que nous ne soyons pas vraiment les bienvenus.

Le problème est que je ne comprends pas leurs propos. Vu qu’on m’a dit qu’ils ont sauvé Mia, je pensais qu’ils pouvaient parler le langage des elfes, mais mes attentes sont à côté de la plaque.

« Alors ?
– Oui, c’est similaire au langage du peuple des fouines. Il y a aussi une partie proche du langage elfe. »

Nadi émet des conjectures en attrapant le revers de mes vêtements. Bien que j’ai entendu dire qu’elle était douée en langues, être capable d’interagir en utilisant un langage qui ne lui est pas familière comme ça, elle est vraiment compétente.

J’aimerais utiliser la magie de la nature [Traduction] que mon grand-oncle utilisait mais je ne l’ai pas, c’est impossible avec mon niveau. (ndt : le nombre de personnes qui voudraient ce sort ! ^^ Mais ça nous enlèverait notre boulot donc on le gardera pour nous si on le trouve ! :p)

Je veille sur Nadi qui négocie.
Dans le pire des cas, nous devrons au moins leur passer de force le memento et repartir.

Les gens du peuple rat autour de nous deviennent légèrement plus bruyant. Nadi a-t-elle utilisé de mauvaises expressions ?
Un ? Mes pieds sont secoués.
Quand je regarde en bas, de petits enfants du peuple rat sont agglutinés autour des bagages que Nadi et moi avons posés par terre. Puisque leurs nez remuent, ont-ils senti quelque chose de bon ?

Je m’accroupis lentement en faisant attention de ne pas provoquer les alentours et ouvre le gros sac à dos.
Une forte odeur se répand. Ce paquet contient des croquettes hein.
Apparemment, les enfants sont intéressés par cette odeur. Je ne sais pas ce qu’il y a de si bon dans ces choses huileuses, mais c’est populaire dans la Cité aussi.
Nadi les a probablement amenées pour son déjeuner, mais utilisons-les pour construire l’amitié avec eux.
Il y a 10 croquettes dans le paquet. Il y a 18 enfants hein.
Je romps les croquettes en deux, et les partage avec les enfants. (ndt : il prit la croquette et la rompit ! ^^)

Quand cela arrive, plusieurs membres du peuple rat qui ont l’air d’être les mères apparaissent par l’espace entre les soldats, et chacune d’entre elles emporte derrière les hommes 3-4 enfants qui continuent de mâcher les croquettes.
Je donne la dernière à celui du peuple rat qui regarde par ici si mélancoliquement. Je vois le regard légèrement charmeur de Nadi. Je partagerais avec toi les figues séchées plus tard, donc ne te mets pas en colère.

Je ne sais pas si les croquettes ont réussi comme médiateur, mais comme un membre du peuple rat, qui semble être le patriarche et qui comprend le langage du Royaume de Shiga, vient, l’objectif est atteint en quelque sorte.

« Je vois, alors mon frère est mort.
– D’après la personne qui était présente lors de ses derniers instants, c’était une mort héroïque. »

Le patriarche parle ainsi alors qu’il tient le casque rouge provenant des mementos que j’ai remis. Je peux sentir un profond chagrin dans ses mots.
Alors que j’étais sur le point de dire merci pour avoir sauvé Mia, et adieu, Nadi intervient.

« Patriarche-san, pourquoi n’y a-t-il que la forêt par ici qui est mourante ?
– Je n’en connais pas la raison, mais elle a commencé à flétrir il y a une demi année. »

Je vois, je comprends ce que Nadi est en train d’essayer de dire. Ce n’est pas suffisant avec juste des mots de remerciement.
Je sors de la maison arbre au toit de chaume du patriarche, et utilise une magie.

« ■■ ■……■ ■ ■ ■■■■■ Invoque Jeune Fille de la Forêt <> »

En accord avec mon sort, l’esprit de cette forêt de montagne répond.
Elle ressemble à une petite fille au cheveux verts.

« J’ai quelque chose à demander.
– Elfe ! Ça fait longtemps.
– Forêt de montagne.
– Tu veux savoir pourquoi la montagne meurt ?
– C’est exact.
– La raison pour laquelle la montagne meurt est~ parce qu’un humain a essayé de faire fonctionner les ruines de force. »

D’après l’histoire de la Dryade, on dirait que c’est parce que les ruines de grand-oncle Touya avaient absorbé les veines terrestres des alentours. Comment est-ce possible.

« Mesures.
– C’est bon. Les ruines se sont arrêtées de toute façon, et j’ai pris beaucoup de mana à un enfant adorable. »

Grâce à la stimulation de ce mana, on dirait qu’elle a réussi à tirer le pouvoir de veines terrestres lointaines.
Même si elle à l’air comme ça, elle a vécu bien plus longtemps que moi.

« Merci infiniment.
– C’est rien~, à plus. »

La Dryade va de l’autre côté du cercle d’invocation en disant cela.
Ça a déjà été résolu.

Comme je parle avec la dryade en langage elfe, je rapporte le contenu de la conversation au patriarche et Nadi.
Je me demande si mon histoire est difficile, Nadi d’une manière ou d’une autre l’interprète pour le patriarche. (ndt : Et oui ! ^^ Nadi-san est diplômée de discours elfique ! ^^)

« Oooh, le village est sauvé.
– Je suis contente pour vous patriarche-san.
– Oui, nous n’avons plus à déménager pour une montagne différente à présent. »

Le patriarche attrape fermement ma main, et dit merci de nombreuses fois.
Même si je n’ai rien fait.

« N’est-ce pas parce que vous avez utilisé votre magie pour identifier la cause, et rapporter que tout va déjà bien, non ?
– Ah bon. »

À présent, le travail est terminé.
Je veux rentrer à la cité, et faire une sieste sur le sofa habituel.

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