Traducteur: Hina-sama
Adapt : Yurane
Check : MissX
Bonne nouvelle ! Le tome 7 de Death March débarque enfin sur Soreyawari. Durant l’été, nous essayerons de garder le rythme d’un chapitre chaque jeudi. J’espère que vous apprécierez la suite des aventures de Satou autant que moi ^^
Bonne lecture à vous~
ShaSha-senpai.
Ici Satou. Quand j’étais en voyage d’affaire, j’apercevais parfois des personnes qui se faisaient transférer pour un autre poste dire au revoir sur le quai du TGV.
Je me demandais ce que ça faisait de dire au revoir comme ça ? Je pensais à ce genre de choses, mais quand ça m’est arrivé, ce n’était pas si désagréable.
« Vous partez vraiment ? »
La Vicomte Nina, qui est venue nous dire au revoir, essaye de me retenir.
Derrière elle, plus de 20 serviteurs et servantes sont également venus nous dire au revoir.
Les servantes ne portent plus les uniformes simples qu’elles portaient deux semaines auparavant, mais les vêtements à froufrous qu’on voit habituellement à Akihabara. Bien que la jupe descende jusqu’aux chevilles, c’est incomparablement plus mignon qu’avant.
Bien entendu, l’instigatrice est Arisa. Curieusement, le budget n’est pas venu du baron, mais de ma propre poche. Mais, vu le résultat, je ne peux que consentir.
Cependant, bien que j’ai entendu que ça serait terminé au printemps, c’est déjà terminé. Ça a peut-être touché la corde sensible du couturier. La mignonnerie n’est que justice à ce qu’ils disent.
Au fait, on est tôt le matin et le soleil vient juste de se lever à l’horizon.
Pour être honnête, je ne pensais pas qu’ils viendraient nous dire au revoir comme ça.
Je peux voir du coin de l’œil que Pochi et Tama reçoivent quelque chose de Dame Soruna. On dirait qu’il y a des sucreries dans leurs petits sacs.
Et pour les autres, les hommes comme le Baron, Hauto et Zotol sont également présents.
Dame Karina n’est pas là.
C’est parce que j’ai demandé à la servante qui s’occupe de sa chambre de ne pas la réveiller. Comme elle m’attaque toujours tous les jours depuis les deux dernières semaines, je veux éviter un grabuge lors de notre départ.
Plus que ça, les servantes qui s’approchent tout doucement vers moi depuis tout à l’heure sont effrayantes.
Elles me tendent toutes les bras et me regardent avec des larmes aux yeux.
Heu ?…
Personne ne va commencer à se battre, n’est-ce pas ?
« Chevalier-sama, s’il-vous-plaît, ne partez pas. »
Sans aucune hésitation, une servante élancée aux cheveux roux s’avance d’un pas et crie tout en s’accrochant à moi.
J’aurais aimé un peu plus de volume, comme c’est regrettable.
À partir de cette fille, toutes les autres servantes ont commencé à s’accrocher à moi à leur tour.
Ah, les servantes avec leurs corps de loli sont trop rapides, j’ai perdu la chance d’être en contact avec celles qui ont de beaux volumes.
Arisa me donne un coup de pied par derrière en disant « Arrêtez de flirter », mais je l’ignore.
« Chevalier-sama, s’il-vous-plaît, restez ici pour toujours.
– Oui, si vous partez, qui fera des crêpes.
– Plutôt que des crêpes, je veux encore du karaage !
– Laissez au moins Pochi-chan ici~.
– Qu’est-ce que tu racontes, Tama-chan est plus mignonne.
– Mieux que ça, devenez mon mari et préparez-moi des repas pour toujours. »
Même si je ne pense pas que ce soit parce que je suis populaire, tout le monde vise la nourriture ou la mignonnerie de Pochi et Tama, hein.
Oh ?
Comme je sens des sensations familières sur mes jambes, je baisse les yeux…
C’est Pochi et Tama. Qu’est-ce qu’elles font à serrer mes jambes ?
Ces dernières lèvent leurs yeux miroitants. Je me demande si elles pensent que c’est un nouveau jeu comme Oshikura Manju ?
(ndt : https://en.wikipedia.org/wiki/Oshikura_Manju)
« Vous toutes ! Je comprends votre réticence, mais vous ennuyez chevalier-sama.
– C’est vrai, nous avons des gâteaux quatre-quarts préparés par chevalier-sama dans la salle à manger. Vous pourrez en manger après avoir terminé votre travail de la matinée. »
La servante en chef tape dans ses mains et les servantes reculent.
Puis, après la remarque du chef cuisinier, elles se retirent comme une marée. Je me sens un peu triste.
« Vous n’avez pas encore mangé le petit-déjeuner, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comparable à ce que vous faites, chevalier-sama, mais veuillez manger ceci, si cela vous convient.
– Merci beaucoup. J’accepte avec gratitude. »
Je passe le bento que j’ai reçu du Chef à Lulu qui est dans le chariot.
« Vraiment, ne laisseriez-vous pas Arisa-dono ici ?
– Non, pas possible~ Je ne peux pas vivre si je ne suis pas aux côtés de mon bien-aimé. »
Qui est ton bien-aimé !
J’ignore la remarque imprudente d’Arisa, et fais mes adieux à Nina-san et au baron. J’ai reçu des lettres de recommandation pour les nobles dans des villes variées de Nina-san. Je me suis aussi vu confié par elle, des lettres à remettre aux puissants nobles des principales villes.
« Je reviendrai après 1 ou 2 ans d’entraînement dans la cité labyrinthe.
– Oui, nous attendrons. Pendant ce temps, nous reconstruirons le territoire pour pouvoir vous rendre l’argent que nous vous avons emprunté même un peu.
– Oui, j’attendrai.
– Je vous demande sincèrement de prendre soin de Pochi-kun et de Tama-kun. »
Le baron donne l’air d’envoyer ses filles se marier. Il est bien trop fasciné par la mignonnerie de ses deux-là.
La dette dont Nina-san parle est de 250 lingots d’or que je leur ai prêtés pour reconstruire le territoire. Ce n’est certainement pas suffisant, mais je leur ai laissé comme fond de renouvellement. La raison pour laquelle j’ai utilisé des lingots est parce que ça aurait l’air de capitaux cachés. Je les ai faits en écrasant une large quantité de pièces d’or. Comme ils doutaient de leur provenance, je leur ai montré mon sac magique [Sac de Rangement] et leur ai expliqué. J’ai dit à Nina-san que je me dirigeais vers la cité labyrinthe dans l’intérêt d’entraîner Liza et les autres.
Ces dernières sont déjà sur leurs chevaux, alors je monte dans le chariot.
Nous laissons derrière nous le château de Muno tout en disant au revoir de la main aux personnes qui continuaient à nous faire signe.
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Ensuite, bien qu’il soit arrivé diverses choses pendant ces deux semaines, ce qui a le plus changé est ce chariot.
J’ai été autorisé à utiliser librement l’atelier laissé depuis l’ère du marquis, alors j’ai remodelé le chariot autant que je voulais. J’ai principalement essayé de remodeler le système de suspension en renforçant les amortisseurs. Malheureusement, je ne pouvais faire quelque chose de sophistiqué pour les amortisseurs.
Le chariot est tiré par quatre chevaux, au lieu de deux comme avant, alors je m’attends à une augmentation de vitesse. Surtout depuis que les chevaux que Mia et Tama ont montés ont augmenté en niveau. Ils tirent maintenant le chariot, ça sera plus efficace.
Pour pouvoir éviter les voleurs, Liza et Nana portent des armures et voyagent à cheval. Le baron a donné un cheval à Nana de la même race que celui de Liza, un Shuberien. Les armures entières que ces deux-là portent sont ma création. Quand je prenais les mesures de Nana, il y a eu quelques situations chanceuses, mais Mia les a toutes entravées. Je crois que Mia a une trop bonne intuition.
Il va sans dire que la raison pour laquelle celles qui sont sur les chevaux ne sont pas Pochi et Tama est parce qu’elles sont trop petites. Elles auront l’air d’enfants de loin, et ça inviterait les voleurs plutôt que de les repousser.
Mia aussi voyage sur un cheval.
La raison est le cheval sur lequel elle voyage. En vérité, ce n’est pas un cheval, c’est une licorne qui a été vendue illégalement sur le marché noir.
Même dans ce monde les licornes sont vendues pour leurs cornes, puisqu’elles sont des médecines efficaces contre toutes sortes de maladies. J’ai sauvé la licorne au moment où elle allait être vendue à des personnes aux goûts excentriques en nourriture après que sa corne ait été coupée.
Le commerce de licorne est interdit dans tout le royaume de Shiga et pas seulement dans le territoire du baron de Muno.
Je voulais la renvoyer à l’endroit où vivent les autres licornes avec Mia, mais puisqu’elle n’avait plus sa corne, elle s’est fait rejetée par le troupeau.
La corne est vue comme un objet de guérison par les autres races, mais pour la licorne elle-même, c’est un organe important. Sans la corne, une licorne n’est pas capable d’utiliser les capacités spécifiques de sa race, et perd aussi le moyen de communiquer avec ses camarades. D’après les indications de la RA, les licornes ne sont pas des monstres, mais appartiennent à la catégorie des bêtes mythiques.
Même l’administration du baron en a été troublée. Mais, puisque la licorne s’est attachée à notre Mia dès le début, Mia a progressivement pris soin de la licorne. Nous l’emmenons à la forêt de Bornean avec Mia et la laisserons vivre en paix là-bas.
« Lulu, je prends ta place en tant que cocher.
– Ne faîtes pas ça. Vous êtes devenu un noble, alors quand nous sommes dans des endroits où les gens peuvent nous voir, le maître doit laisser la servante être le cocher. »
Comme je me suis fait gronder par Lulu, j’abandonne à être le cocher et m’assois à côté d’elle. C’est mignon qu’elle continue à garder les rênes correctement tout en me grondant.
« Le type qui flirte est là, hein~ »
Comme si elle estimait que c’était le bon moment, Arisa m’enlace à la taille en protestant dans une voix monotone. De plus, elle met intentionnellement son visage entre moi et Lulu.
« Oh, Arisa. Serais-tu jalouse ? »
Lulu caresse les cheveux d’Arisa en souriant.
Là, Pochi et Tama montent sur Arisa comme pour l’aplatir.
« Ugeh.
– Flirt~ ?
– Interdit, nano desu. »
Ces deux-là sont probablement heureuses, car ça fait un moment qu’on n’était plus entre nous.
« Interdit. »
Mia qui voyage sur le cheval sur le côté me tapote sur les épaules avec un bâton en boudant un peu, probablement parce qu’elle se sent seule.
Le chariot quitte la cité de Muno et part sur la grande route.
Nous accélérons à partir de là. Comme nous y allions lentement dans la cité, maintenant le chariot roule presque trois fois plus vite.
Les chevaux de niveau supérieur qui accélèrent le chariot n’apportent pas que des bonnes choses. Les contre-mesures que j’ai fabriquées pour les vibrations sont devenues inutiles.
« Aïe, les vibrations sont rudes.
– Bien que ce soit mieux qu’avant, je crois que c’est encore trop rude. Lulu, je vais prendre ta place, alors tu peux t’asseoir sur le Siège Flottant avec Arisa.
– Mais…
– Tu n’as pas à te retenir, tout va bien.
– Oui, je comprends. »
Le Siège Flottant est une chaise fabriquée avec le circuit magique aux propriétés d’aimants opposés. En plus d’avoir une limite de poids basse, il a aussi besoin de se recharger en mana toutes les 30 minutes, donc ça ne peut être utilisé sur l’ensemble du chariot. Ça a encore besoin de quelques améliorations.
Si je pouvais le réduire encore un peu, je pourrais l’utiliser sur le siège du cocher.
« Fuh, je revis.
– Mon derrière n’a pas mal, mais je me sens nauséeuse.
– Je vais te donner un médicament si tu te sens malade, alors dis-le-moi si tu l’es.
– Oui. »
En échange de celles qui sont assises à l’arrière, Pochi et Tama s’assoient à côté de moi.
« À côté du maître~ ?
– Nano desu. »
En y pensant, comme nous étions occupés avec des choses variées quand nous étions sur le territoire du baron, nous n’avons pas été beaucoup ensemble à part quand nous dormions. Je décide de les chouchouter aujourd’hui jusqu’à ce qu’elles en soient satisfaites.
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Le chariot quitte le territoire du baron quatre jours plus tard.
Pendant ce temps, les voleurs se sont montrés sur le radar, mais leur scout traînait seulement dans les alentours sans nous attaquer une seule fois. Alors, avoir une cavalerie à l’extérieur aide vraiment après tout.
Notre route n’est pas vers la capitale du royaume d’Oyugock, mais la légère déviation du territoire autonome des nains.
Le territoire autonome est à l’intérieur du royaume d’Oyugock, à à peu près quatre jours du territoire du baron de Muno.
Bien entendu, notre but est de faire du tourisme.
Ça serait déraisonnable de rater le paysage urbain habitable des nains, alors tant qu’à faire.
D’ailleurs, il y aussi l’affaire à propos de la lettre que la vicomte Nina m’a demandé de livrer.
Après avoir continué sur la grande route qui longe une rivière avec une eau rougeâtre, nous arrivons au village natal des nains.
Merci pour le chapitre.
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Merci pour le travail. Qui dit nain dit forge, va t’il pouvoir construire des amortisseurs dignes de ce nom dans ce monde ? 😉
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Et c’est ainsi qu’il devint un des meilleurs forgeron de ce monde.
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Tu verras bien ! ^^
En tout cas, j’avais bien aimé les chapitres sur les nains.
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Merci pour le chapitre, cela fait plaisir de voir la suite des aventures de Satou.
Quand à l’évocation d’une cité naine, j’en salive d’avance. Peut être est ce du au fait que je me sens proche de ces derniers. Notamment leur goût architecturaux et leurs affinités avec le monde minéral.
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Merci pour le chapitre, vivement la suite )
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