Dungeon Defense – Volume 3 Chapitre 1 (Partie III)

Traducteur : JetonS

Adapt : ———
Check : ———


Mince, petit retard de quelques heures. Non, je n’ai pas pris de retard sur la traduction, j’ai tout simplement oublié qu’hier, c’était mardi. Désolé (ノ≧ڡ≦) teehee.


 

ddillus

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


Ainsi, tout ce que j’avais à faire était de chuchoter les mots suivants aux oreilles de Mademoiselle Farnese et son cœur avalerait ces lames aiguisées pour déchiqueter son esprit.

.

Vous êtes une ordure révoltante et une putain née du viol de votre père.

.

– avec ces mots.

Avait Mademoiselle Farnese succombé à la fatigue lors de sa transe ? Elle s’était écroulée sur ma jambe et avait perdu sa vigueur d’avant. Toutefois, elle n’était pas encore endormie.

Afin de maugréer ces mots distinctement, j’amenai ma bouche tout près de l’oreille de la demoiselle. Je serai ravie d’accueillir votre rancœur, Laura de Farnese, si vous possédez encore la capacité de haïr après les mots que je vous marmonnerai.

« Lapis. Laisse tomber. »

 « …… »

« Elle n’est qu’une gosse. »

« Elle sera un jour adulte. »

« Tu dépasses les bornes. »

Avec cette simple conversation, nous avions sondé les intentions de l’autre. Nous étions dans une relation dans laquelle nous n’avions rien à cacher, ni à présent, ni dans le futur. Je ne dissimulai pas mon hostilité.

« Votre altesse exagère, celle-ci ne dépasse pas les bornes. Votre altesse écoutait pendant tout ce temps ? Celle-ci pensait que votre altesse était endormie. »

« Je t’observais. Tu as une incroyable capacité pour éduquer les gosses. Mais ne déchire pas de force le cœur de cette enfant. Je souhaite l’observer davantage. »

« Votre altesse. L’esprit des gens est une vitrine qu’ils dévoilent de leur propre gré. Si par malheur, cette vitrine est vide, la seule solution est de la remplir par des babioles. »

« Et donc ? Maintenant que tu l’as remplie, es-tu satisfaite ? »

« Elle est dangereuse. »

Déclarai-je.

« Lors de sa descente aux enfers, elle s’agrippera aux manches de votre altesse et emmènera votre altesse avec elle. Son cœur insondable est un tourbillon qui aspire et détruit son entourage. Celle-ci ne désire pas voir votre altesse faire une mauvaise chute. »

J’étais confiante en mon pouvoir de discernement.

Jusqu’alors, la seule personne que j’avais mal jugée était son altesse Dantalian.

Et puisque le Seigneur Dantalian avait été à la fois mon premier amour et ma première erreur, il était l’exception parmi les exceptions.

« …… Mademoiselle Farnese ne dort pas la nuit. »

« Excusez celle-ci ? »

« Ce n’est qu’une supposition, mais je pense que sa famille la maltraitait toutes les nuits. C’est pourquoi elle reste éveillée la nuit à lire des livres. Elle échappe à l’horreur de ses cauchemars en se réfugiant dans le monde fictif. Elle lit jusqu’à sombrer de fatigue, elle lit jusqu’à ne plus avoir la force de tourner la prochaine page. La première fois que je l’ai vue, Mademoiselle Farnese lisait dans sa cage. »

Son altesse sortit une pipe et la mordilla. L’odeur des feuilles de tabac se répandit dans la chambre. Son altesse regarda le nuage de fumée sortir de sa bouche.

« Alors, Lapis ? Tu ne trouves pas cette enfant adorable ? »

« Aah. »

Un sourire s’échappa de mes lèvres.

Son altesse Dantalian avait la mauvaise habitude de blaguer sur des sujets sérieux.

Il faudrait qu’il change cette habitude.

« Il n’est pas trop tard pour l’abandonner. »

« Non. Elle me sera utile plus tard. »

« Alors peut votre altesse la jeter une fois qu’elle perdra son utilité ? »

Son altesse ne répondit pas. Au lieu de cela, il fuma la pipe. Il avait l’air de demander à la fumée de répondre à sa place.

Après une longue période de temps, son altesse parla.

« J’ai toujours eu l’intention de la marier à quelqu’un, à ta question, je réponds oui. »

« …… »

Les mots de son altesse me parurent distants à cause de leur impériosité.

Son altesse découpait le futur incertain pour le manger partie par partie. Et bien que ce modus operandi corresponde tout à fait à son altesse, je craignais que ce futur soit un gâteau trop grand pour le ventre d’un démon.

…… Votre altesse. Les mots se noient, ils plongent au fond de l’eau en s’accrochant aux survivants. Le mot amour est le plus lourd, il sombre vers les profondeurs indubitablement. C’est pourquoi nous avions installé des bouées de sauvetage connues sous le nom d’autorité pour nous protéger de nos passions. Je crains l’inévitabilité de cette descente, de cette chute, de cet effondrement …… Je ravalai ce monologue qui menaça de sortir de ma gorge.

Son altesse était consciente de la lourdeur de ce mot, et par conséquence, j’évitais de prononcer le mot amour à la légère.

S’il en était ainsi.

« …… Celle-ci se joindra à votre altesse. »

Son altesse fut surprise par mes mots abruptes et écarquilla les yeux.

« Quoi ? Te joindre à quoi ? »

« Celle-ci a entendu dire que la mère de cette demoiselle est morte à sa naissance, cette demoiselle n’a jamais connue la chaleur de l’amour maternelle. »

« Quoi. Comment comptes-tu t’y prendre …… ? »

« Votre altesse, veuillez consoler l’esprit de cette jeune fille. Celle-ci se chargera de son corps. Comment garder la tête haute, comment parler distinctement, comment garder un visage stoïque, comment se tenir droit, comment marcher dignement. Celle-ci éduquera cette demoiselle. Elle est une enfant de haute naissance, si elle maitrise ces techniques, elle s’épanouira merveilleusement. »

« Mais, je comptais déjà lui enseigner ces pratiques moi-même …… »

« Votre altesse est née au sein de la noblesse, votre altesse ne sait pas éduquer la classe sociale inférieure. Celle-ci est une roturière, et du sang roturier coule dans les veines de cette demoiselle. Les maniérismes de celle-ci correspondront davantage à Mademoiselle Farnese que les gestuelles de votre altesse. Veuillez enseigner à la jeune fille la voie d’une vassale plutôt que celle d’une reine. »

« Lapis, n’est-ce pas fatiguant ? »

Me demanda son altesse, inquiet. Je fus soulagée de voir son ton retourner à la normale. C’était l’expression et l’intonation qu’avait son altesse lorsqu’il me murmurait des mots doux sur un lit.

Il était rusé.

Avec une telle voix, j’avais du mal à refuser ses requêtes.

Par conséquent, je décidai d’être plus rusée que son altesse.

« Oui. Très fatigant. »

« Euuk …… ! »

« Pour tout vous dire, c’est absurde. Celle-ci doit élaborer des stratagèmes pour la guerre à venir, et celle-ci doit maintenant prendre soin d’une enfant. Intolérable. Celle-ci se demande si votre altesse réfléchit quelques fois. »

« Euh, uuuuuuh …… »

« C’est pourquoi, puisse votre altesse accorder une faveur à celle-ci ? »

Son altesse avait un visage au bord des larmes.

Il récolte ce qu’il sème, s’il ne m’avait pas ennuyée, je ne le torturerais pas.

« S-si c’est un souhait que je peux réaliser. »

« Ne vous focalisez pas uniquement sur cœur de la petite dame, apaisez aussi son corps. Caressez-lui la tête et prenez soin d’elle. Si le cœur et le corps se dissocient, celle-ci craint que le cœur de la jeune dame ne ravage son corps. »

Son altesse gémit longuement.

« Tu me dis de ne pas refuser ses avances si elle m’en fait ? »

« Exactement. »

« Lapis, je n’ai besoin que de toi. »

« Une ou plusieurs ne fait pas beaucoup de différence. »

« Je n’ai aucune attirance pour le corps sous-développé de Farnese, en plus elle a une petite poitrine. »

« Celle-ci s’excuse, mais celle-ci a du mal à accepter ces déclarations venant de quelqu’un qui copule avec son altesse Barbatos …… »

« Je ne copule pas ! Barbatos me dévore ! La relation de pouvoir est à sens unique ! »

« Peut-être au début, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, n’est-ce pas ? Veuillez ramasser vos mots, votre altesse. Inventer des excuses est disgracieux pour un homme. »

« Attends. Barbatos est un outil nécessaire au bon cheminement de nos ambitions. Gagner ses faveurs, c’est faciliter l’implémentation de nos plans …… »

« Oui. Et puisque votre altesse garde son altesse Barbatos à vos côtés, votre altesse peut en faire de même avec la jeune fille. »

Le Seigneur Dantalian se massa le front. Désolée mais son altesse ne gagnait que rarement une bataille de mots contre moi. Je ne me risquais au combat que lorsque j’étais certaine de gagner.

Inutile de le préciser, l’amour était une guerre. La règle d’or était de s’engager au front avec la certitude d’en ressortir vainqueur. Vous avez été négligent, votre altesse.

« …… Si. Si je suis le père et Lapis la mère, alors la petite Farnese est notre gosse. N’existe-t-il pas une loi qui interdit l’union d’un parent et de sa progéniture ? »

« Elle n’est pas votre fille biologique, ceci ne fait aucune importance. »

« Oui. C’est vrai, elle ne l’est pas …… »

Son altesse baissa la tête. Sa dernière forteresse fut détruite avec aise et le seigneur agita le drapeau blanc. Lorsque son altesse me vit l’air triomphant, pour une raison quelconque, les lèvres de son altesse se crispèrent.

« Lapis. Une fille nous est tombée dans les bras, hein ? »

« …… Effectivement. »

J’étais appréhensive.

« Une fille ne peut pas naitre sans procréation. Le destin veut que nos corps fusionnent à cet instant précis. »

« …… Excusez celle-ci, mais dans la logique des choses, l’ordre n’a-t-elle pas été inversé ? »

« Je ne tolérerai aucune objection. »

Son altesse me souleva brusquement et me cloua sur la chaise.

Son altesse s’écria d’un ‘yah’ enfantin et étreignit mon corps.

Quelle personne déraisonnable.

« Votre altesse, la conférence commence dans une heure. »

« Si tu es déçue, pense à moi qui vais y aller avec cette petite boule au ventre si nous ne copulons pas. »

« La petite dort. Celle-ci craint qu’elle soit réveillée par le bruit. »

« Ce caractère interdit est une forme de charme. Ah, n’enlève pas tes chaussettes. J’ai tendance à te préférer avec les chaussettes remontées. »

Sa logique clochait.

« Celle-ci le redit, mais l’ordre a été inversé. Une fille est le fruit de la copulation, pourquoi forniquerions-nous alors que la fille est déjà née ? »

« Ooh, l’ordre, dis-tu ? Lapis, tu ne sais pas ? Ce pays enfumé fonctionne à l’envers. Les gens parlent à l’envers, les mots sont prononcés à l’envers, et logiquement, les relations humaines sont aussi inversées. »

Son altesse mit sa tête sur ma poitrine et ricana.

« Répète après moi. me-ai te je. »

 « me-ai te je ? »

Pardon ?

« Et quelle est la signification de cette phrase ? »

« Dis-le à l’envers et tu le sauras. »

« me-ai …… »

Je réarrangeai les mots dans ma tête et les prononçai à voix haute. Et si vous inversiez ‘me-ai te je.’

Je, t’ai, me.

…… Et donc.

.

Je t’aime.

.

……

Je fus stupéfaite.

Quelle blague enfantine.

Même une petite fille, qui vendait pour la première fois des roses dans la rue, dédaignerait cette pièce de théâtre.

Il fut enveloppé par le froid que mes yeux émirent et me chuchota à l’oreille.

« Nous provoquerons une guerre. Une guerre qui démolira tout sur son chemin. Les causes et les effets s’emmêleront, les voix se noieront, et les gens s’entortilleront. Les nobles deviendront des paysans, et les paysans deviendront des nobles. Dans ce monde, Lapis, toi et moi, nous tiendrons au sommet. »

« …… »

« Cependant, notre amour ne changera jamais. Même si l’ordre de notre amour se renverse, cet amour restera intact. »

Y croyez-vous ?

Tout ce charabia pour avoir l’occasion de coucher avec moi une fois.

Incroyable, votre altesse. Vous ne cesserez de me surprendre.

Un grand individu qui désarçonnerait le monde entier pour trois minutes dans le lit d’une succube ennuyeuse au sang-mêlé. Peu importe la grandeur du continent, j’étais sûre que son altesse était unique en son genre.

Bien sûr, ce n’était pas assez pour m’impressionner.

« …… Votre altesse n’éprouve aucune honte à prononcer ces mots graveleux ? »

« Honte ? J’ai jeté cette émotion dans la poubelle depuis longtemps. »

« Veuillez ramasser la personnalité de votre altesse dans la déchetterie. »

« Bon sang. Je te connais Lapis, comme on dit, qui aime bien châtie bien. »

Mon bon seigneur.

J’en fus interloquée.

La bravoure du Seigneur Dantalian rivalisait avec son narcissisme, à savoir, sans limite.

La seule moitié qui pouvait contenir son altesse était un individu aussi grotesque que lui.

C’était le problème. Le monde s’occupait déjà du Seigneur Dantalian. Il était à bout de souffle et était au bord de la rupture. L’existence de deux individus similaires au Seigneur Dantalian défiait toutes les lois de la nature.

« Aaah …… »

J’abandonnai toute résistance et calculai le temps qu’il me restait pour faire éjaculer le plus rapidement et le plus efficacement possible le Seigneur Dantalian. Je couvris les yeux de son altesse avec ma main. Si nous ne voulions pas être en retard pour la conférence, la vitesse était requise. Je ne me faisais pas de souci. Malgré mes apparences, la moitié de mon sang était d’origine succube.

Je suis une experte.

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(NDT : Kyaaaaaah ! (⁄ ⁄•⁄ω⁄•⁄ ⁄) (*/∇\*))

La conférence s’approchait de la fin.

Paimon continuait d’élucider les prohibitions de la guerre, toutefois sa voix manquait de force. Paimon avait compris qu’à l’issu de cette conférence, la guerre serait inévitable. Son altesse ne barrait plus la route à Paimon. Il observait la singularité qu’était Paimon.

…… L’esprit des gens est une vitrine qu’ils dévoilent de leur propre gré. Toutefois, la vitrine que son altesse m’exposait était tellement singulière que je trimais à voir à travers la buée.

Dormir langoureusement et se droguer toute la nuit, voici son altesse. Provoquer sournoisement la guerre, voici son altesse. La fourberie s’infiltrait dans la paresse et la paresse résidait dans la fourberie. Plus je regardais son altesse, plus il me faisait penser à une araignée – plus précisément à une araignée venimeuse qui paressait sur sa toile en attente d’une proie. Le monde entier était la toile de son altesse et son altesse attendait calmement son prochain repas.

« …… ? »

Son altesse tourna la tête vers moi. Étant donné mon statut de paysan, l’entrée dans la salle de conférence m’avait été interdite. Je suivais le déroulement de cette réunion au loin. Il me fixa du regard et remua ses lèvres. Aucun son n’en sortit.

A quoi jouait-il ?

Quel acte d’irrespect en cette Nuit sacrée de Walpurgis. C’était inexcusable. Une migraine s’invita dans mon crâne.

Je lus sur ses lèvres et compris les mots qu’elles voulaient me faire parvenir.

oi-m, de, se-reu-mour-a, bée-tom, fois, ne-u, re-co-en, tu, es …… que-fi-gni-ma, pas, je, suis, ne ?

Cette phrase n’avait aucun sens.

Ce n’était ni de l’Habsburgien, ni du Franconien. Quelle langue était-ce ? Quelle langue parlait …… non. Attendez un instant. Son altesse était le genre de personne à refaire la même blague tous les jours. Si je la lisais à l’envers comme tout à l’heure, peut-être que je comprendrais. ‘oi-m, de, se-reu-mour-a, bée-tom, veau-nou, de, tu, es, que-fi-gni-ma, pas, je, suis, ne ?’ Si je lisais cette phrase à l’envers, alors –.

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Ne suis-je pas magnifique ? Es-tu encore une fois tombée amoureuse de moi ?

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……

Mes yeux se transformèrent en ceux d’un poisson mort. Je remuai les lèvres.

.

Veuillez-vous suicider immédiatement.

.

Les blagues s’éternisèrent jusqu’au lever du soleil. A 4 heures du matin, les Seigneurs Démons votèrent si oui ou non ils souhaitent partir en guerre. Ce fut le résultat final.

Le nombre total de participants à cette conférence, 63.

Oui pour la guerre, 38 votes.

Non pour la guerre, 21 votes.

Votes blancs, 4.

Les votes en faveur de la guerre totalisaient plus de la moitié des participants, ce qui détermina la légitimité de la guerre. Tout se passait à merveille pour le Seigneur Dantalian. Le Seigneur Démon au rang 1 Baal, le rang 2 Agares, et le rang 3 Vassago n’avaient pas gracié la salle de conférence de leur présence. La décision de partir en guerre avait été décidée avec plus de hâte que de précaution, mais –.

Quel était le souci ?

La loi était de notre côté.

Nous pouvions déclarer la guerre en toute légitimité. Si déclarer la guerre aux humains équivalait à les tuer, alors juste à l’instant, nous avions voté le droit de tuer les humains en toute légalité. La frontière de la légalité et de l’illégalité de la mort, qui avait été tracée pour protéger les plus faibles, était devenue floue. C’était la meilleure blague que j’avais entendu cette année. Son altesse devait s’exclamer de joie intérieurement.

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– Quand punirons-nous ces humains ?

– Nous bougerons une fois que le temps sera plus clément, autour du 3ème mois.

– Une fois que nous pillerons les villages, les humains se prosterneront devant nous. Je vais de ce pas informer les jeunes de notre expédition.

– Enfin un échauffement.

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Le visage des Seigneurs Démons était euphorique.

C’était clair. Personne ici ne pensait que cette guerre serait totale. Ils pensaient que cette guerre se résumerait en un petit pillage. C’était ce que croyait la Faction des Plaines. La Faction des Montagnes voyait cette guerre comme un petit dérapage diplomatique. Ils prévoyaient sincèrement d’envoyer des émissaires à l’empire et au royaume pour réprimander les humains de leur malice. Quelle comédie.

Quelle facilité.

Quelle erreur de partir en guerre, dans laquelle des milliers d’habitants seraient tués, à l’issu de quelques mots.

Ces personnes devront témoigner de leur erreur devant le tribunal divin.

Parmi les Seigneurs Démons, seule Paimon avait un visage morose jusqu’à la fin. Une fois qu’elle constata le résultat des votes, Paimon lamenta pendant un long moment. Elle se racla la gorge. L’avertissement qu’elle laissa pendouiller au plafond résonna dans la salle.

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– Comment cette guerre a commencé, et qui en est responsable, nous ne savons pas. Et puisque les causes sont floues, les conséquences seront nébuleuses. Mes chers, n’êtes-vous pas fatigués ? Cette dame a le vertige. Vous avez mal pesé la masse de ces vies, et cette dame s’inquiète pour vous. Elle s’inquiète pour les soldats qui subiront les répercussions de notre frivolité …….

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Une fois que la date de rendez-vous fut fixée au 15ème jour du 2ème mois aux Plaines de Jatvingiens, la réunion fut officiellement terminée.

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▯Plus Faible Seigneur Démon, Rang 71, Dantalian

Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 12, Jour 7

Niflheim, Palais du Gouverneu


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Les participants de la conférence se dispersèrent.

J’attendis la sortie de chacun.

Je regardai le plafond noir et méditai sur les mots que Paimon avait laissés derrière elle. Les lamentations de Paimon, qui proclamaient ne pas savoir d’où venait cette guerre et comment elle allait finir, étaient honnêtement dignes de respect. Tandis que les autres Seigneurs Démons pataugeaient dans la fumée que moi et Barbatos avions attisée, Paimon essayait de remonter à la source du feu. Elle était la seule. La seule personne à rester lucide dans cette fumée.

La salle de conférence de vida. Les servants éteignirent les bougies. J’avais l’impression d’être dans la loge d’une pièce de théâtre où tous les acteurs et audiences étaient partis.

.

– Je suis désolée …… Je suis désolée ……

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En y repensant, même quand elle s’était effondrée à la suite de sa défaite, Paimon s’était excusée sincèrement. La femme au rang 9 s’était excusée envers un rang 71. Je craignis soudainement cette lucidité qui s’excusait aussi bien qu’elle lamentait. Paimon ne referait pas la même erreur deux fois.

Je me fiai un chemin à travers la salle de conférence et me tins aux côtés de Lapis. Elle me demanda.

« Que fait votre altesse ? »

« J’hésite à assassiner quelqu’un. »

« Ce ne sera pas facile. »

Me répondit calmement Lapis. Elle ne fut pas du tout surprise par mes mots. Elle ne m’avait même pas demandé qui était cette personne que je comptais assassiner. Mon esprit et celui de Lapis étaient liés.

« Sitri se tient très étroitement aux côtés de cette personne. »

« Sitri ? »

« Le Seigneur Démon au rang 12. En se basant sur des critères de puissance, le premier est Agares du rang 2, le second est Barbatos du rang 8, puis vient Sitri en troisième position. Elle suit cette personne et la considère comme une grande sœur, elle ne la lâche pas d’une semelle. L’assassiner sera une tâche ardue. »

« Aah. »

Je me souvins des événements passés. La fois où j’avais battu à plate couture Paimon, un Seigneur Démon se tenait à ses côtés. Je n’avais pas examiné de près son visage, mais c’était probablement Sitri.

Puis je me souvins de Torukel. Ce vieux gobelin marchand Torukel. Ne s’était-il pas suicidé pour protéger Paimon ? Je soupirai fortement.

« Est-ce ainsi. Paimon est bien entourée, je vois. Ses loyaux sujets la protègent et forment un rempart, détruire ce rempart de l’extérieur sera une entreprise périlleuse. Elle se préoccupe même des feux de camps, elle sera entourée par ses sujets, ce qui ne fera que perturber la mission. »

« Laissez-vous tomber ? »

« Je n’ai pas encore trouvé la faille. La loyauté ne s’invente pas. Ils sont loyaux envers Paimon parce qu’elle détient quelque chose qu’ils n’ont pas. Et je dois trouver ce qu’ils voient de si précieux en Paimon …… »

Lapis se mit à genou. Elle appuya gentiment sa tête contre ma cuisse. Au centre de la salle de conférence, nous baignâmes dans le silence absolu.

J’eus soudainement une envie irrépressible de la toucher. J’apposai mes lèvres sur celles de Lapis. Il fallait me comprendre, une heure n’était pas suffisante pour me satisfaire. Je voulais apaiser ce feu qui me brûlait depuis le début de la conférence. Lapis expira un coup.

« Votre altesse. Cette salle est sacrée …… »

« N’est-ce pas encore plus excitant ? »

Cet endroit était un lieu sacré que seuls les Seigneurs Démons avaient le droit de fouler et Lapis était une paysanne. Lapis ferma la bouche à l’issue de ma blague salace qui suggérait de profaner cette zone divine avec la présence d’une roturière. Nous étions des complices. Nous étions des amants blessés par ce monde cruel et qui pansaient nos plaies. Nous étions des poètes qui ravageaient ce monde de l’intérieur. Entre les interstices de notre chair, nous respirâmes bruyamment.

 .

– ……

– ……

.

Nous nous frottâmes peau contre peau et nous chevauchèrent langoureusement. Nous retînmes autant que possible notre voix. Quand l’un des partenaires finit par s’écrier de plaisir, le bruit retentit jusqu’au plafond. En cette nuit sombre, le blizzard faisait rage. La neige recouvrait les terres arides dénuées de végétation. Les blessures du sol avaient été enfouies sous un épais manteau blanc.

Au lever du soleil, le son de la neige avait disparu de la surface du globe.

(NDT : Quand on dit que le cerveau des hommes se situe entre les jambes …… (*ノωヾ*) )

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Je n’ai pas de check, donc si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !

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