Traducteur : Hina
Adapt : Yurane
Check : Mystix
Voici un nouveau chapitre de DM !!
Hina est portée disparu dans le discord, alors on se retrouve obligé de le publier sans son petit mot d’amour pour vous ;w;
Sur ce, bonne lecture o/
Dieu est méchant.
Bien que les soldats désagréables soient partis, et qu’on soit enfin à l’aise, je dois accompagner la jeune dame dans son voyage…
Je rêve de porter à nouveau l’uniforme mignon de servante, mais je dois prendre sur moi pour le moment.
« Pina-san, Pina-san, Karina-sama est partie. Ne devrions-nous pas l’arrêter ? »
Les subordonnées m’appellent alors que je suis plongée dans mes pensées. Il s’avère que les autres servantes qui accompagnent la jeune dame avec moi sont des enfants à problèmes, Taruna et Erina. Dieu n’est vraiment pas sympa.
Je mets de côté mes plaintes, et regarde dans la direction que pointe Erina. Mon visage pâlit.
La jeune dame regardait depuis un moment sous la falaise, mais ensuite, elle a sauté sans hésitation.
« J…jeune dame. »
Je me précipite au bord de la falaise, mais c’est probablement trop tard maintenant. Ah, comme je suis incompétente de ne même pas être capable d’empêcher la jeune dame de se suicider. Je vais me faire virer de mon précieux lieu de travail. Ou pire, je pourrais être rétrogradée comme esclave. Considérant le chouchoutage de baron-sama, il pourrait même me condamner à la décapitation à cause de son chagrin.
Ah, quelle infortune.
« Pina-san, vous devriez regarder ça avant de céder à votre infortune. »
Tranchant avec son calme extérieur, l’impertinente Taruna montre du doigt le pied de la falaise. Peut-être que la jeune dame n’a souffert que d’un os cassé et est tombée quelque part ?
Je prends mon courage à deux mains et regarde sous la falaise. La jeune dame extermine les voleurs avec plein d’entrain.
Faut croire que mon cou est sauvé.
◇
« Jeune dame, ne faîtes pas de telles actions inconsidérées…
— Oh là, je protège la populace des voleurs. C’est notre devoir, desuwa. »
Comme pour couvrir ma réprimande, la jeune dame met en avant ses idéaux. Cette personne ne peut vraiment pas écouter les autres. Tout d’abord, c’est la terre du duché, la jeune dame n’a pas à agir ici pour le peuple, mais elle dirait que c’est sans importance.
« Je suis désolé, Pina-dono. J’ai pensé à l’arrêter, mais plusieurs vies dépendaient de nous. J’aimerais que vous le preniez en compte. »
La voix d’un gentilhomme parle pour la jeune dame. C’est le très mystérieux outil magique, Raka-dono.
En fait, la retenue de la témérité de la jeune dame a disparu depuis qu’elle possède cet outil magique.
Les personnes qu’elle a sauvées sont un groupe de marchands qui se dirigeaient vers la cité de Daregan. Leurs gardes ont été tués par les voleurs, mais eux-mêmes ne souffrent que de légères blessures. Comme il n’y a personne de mourant, laissons-les soigner leurs propres blessures.
Taruna et Erina enlèvent les équipements des voleurs à moitiés morts et inconscients. C’est pénible, mais je vais les aider. Les odeurs de leurs armures en cuir me donnent envie de me pincer le nez, mais comme ça peut se vendre contre de l’argent, nous les prenons avant de nous occuper des voleurs. Malheureusement, leurs épées et leurs lances qui ont l’air d’avoir été fabriqués avec du bronze ont été détruites. La jeune dame a utilisé sa force surhumaine pour les détruire. Ça aurait été plus profitable si elle leur avait coupé la gorge.
Après avoir terminé de leur enlever leurs équipements, j’extermine les voleurs un par un. Ils sont probablement préparés à perdre leur vie comme ça. Je transperce leur cœur en une fois, pour au moins, ne pas les faire souffrir.
Taruna et Erina ont aussi terminé de s’occuper des leurs.
Nous retournons auprès des marchands troublés par les paroles de la jeune dame sur les récits des héros. L’ignorante jeune dame refuse la récompense du marchand-dono lorsqu’il lui offre, mais elle lui répond : « C’est inutile, desuwa. ».
Comme je ne peux pas demander de récompense maintenant, je fais acheter au marchand-dono les équipements que nous avons pris aux voleurs. Il les achète plus chères qu’au prix du marché. Il inclut probablement la récompense dedans.
Par la requête sérieuse du marchand-dono, nous allons les escorter jusqu’à la cité de Daregan. C’est un secret pour la jeune dame, mais je pense que le travail d’escorte est alléchant. Avec ça, nous n’avons pas besoin de louer une grange pour tout le monde, sauf pour la jeune dame lorsque nous nous arrêterons dans une auberge à la cité de Daregan.
Les frais de déplacement de Nina-sama sont à peine suffisants pour l’aller-retour à la cité de Daregan. Considérant la pauvre situation financière du territoire du baron, elle ne devrait pas nous en donner plus que ça. Si la servante en chef ne nous avait pas donné une pièce d’argent en secret, nous aurions peut-être dû chasser sur le chemin.
Ce soir-là, nous sommes invités au repas cuisiné par l’esclave du marchand-dono, mais ce n’est que du porridge aux céréales. De plus, 30% est composé de son de blés. Il n’a pas l’air d’être un riche marchand. La jeune dame donne une impression, « Quelle étrange texture. », mais je pense que c’est un de ses points forts de pouvoir manger même si c’est mauvais. Elle a été élevée pour être pau…euh, économique depuis son enfance dans l’honorable maison.
Je veux rapidement arriver à la cité de Daregan, et manger le célèbre plat de poisson avec délectation.
◇
« Bon ensuite, jeune dame, est-ce correct pour nous de ne pas saluer le vice-roi ?
— Oui. Je n’ai pas de robe pour aller le saluer de toute manière. Ce n’est pas bien d’aller le voir habiller comme ça, n’est-ce pas ? Ou allons-nous chez un tailleur pour une robe ? »
Les paroles de la jeune dame sont raisonnables.
Bien que les vêtements que la jeune dame porte soient joliment taillés, ce sont des vêtements qui ressemblent à ceux d’un soldat, pas quelque chose qu’une dame porterait.
Nous pouvons à peine payer les frais d’hôtel, il est impossible que nous ayons l’argent pour une robe.
« Pina-san, nous avons déjà une auberge. Alors, allons vite manger du poisson~ ».
La suggestion ressemble tellement à la gloutonne Erina. Cependant, nous devons d’abord arranger les vêtements de la jeune dame. Comme elle n’a pas pu prendre de bain jusqu’à maintenant, je vais l’épousseter.
« Taruna, demande à l’aubergiste d’apporter de l’eau chaude. Erina, vas au port et demande si quelqu’un a vu une personne qui ressemble à chevalier-sama. Taruna aussi, tu iras chercher des informations au marché après avoir pris les dispositions pour l’eau chaude ».
Je donne aux deux réticentes du travail. Comme il y a encore du temps avant le soir, je vais les faire travailler toutes les deux jusque-là.
Je reçois l’eau chaude de l’aubergiste, et réveille la jeune dame qui a commencé à s’assoupir dans le lit. Je déshabille la jeune dame de ses derniers vêtements et nettoie son corps avec un tissu propre plongé dans l’eau chaude. C’est une poitrine de taille violente qu’importe le nombre de fois où je la vois. Comme je suis parfaitement plate, je ressens occasionnellement de la haine à ce propos.
« Ah, je me sens mieux. »
La jeune dame tombe sur le lit tout en marmonnant de manière satisfaite. Elle est probablement fatiguée de son premier long voyage. Elle dort comme ça, sans même porter un cordon de vêtement.
Je lui mets ses sous-vêtements et son habit de nuit tout en faisant attention à ne pas la réveiller. Je lave le linge sale jusqu’à ce que les deux autres reviennent.
◇
Bien que je me sente désolée de dire que c’était à prévoir, elles n’ont pas réussi à avoir une piste sur chevalier-sama.
Si nous ne trouvons pas encore de piste après avoir cherché toute la journée de demain, il serait probablement mieux de compter sur Toruma-sama et se diriger vers la maison du vicomte Shiimen dans la capitale ducale.
« Yay, du poisson~♪
— Ce n’est pas quelque chose qu’on peut souvent manger dans la cité de Muno. »
La salle à manger du rez-de-chaussé de l’auberge est bien animée. Comme notre porte-monnaie est devenu un peu plus gros depuis la récompense d’escorte, nous commandons le fameux plat au poisson. Les deux servantes s’amusent innocemment, mais pour moi qui n’est pas douée avec les arêtes de poissons, je ne suis pas si excitée. J’ai enfin réussi à enlever la vertèbre de la chair. Je déplace la viande blanche coupée dans une assiette différente devant la jeune dame. Ça aurait dû être le travail de ces deux-là, mais si je laisse faire l’imprudente Erina et l’indélicate Taruna, la jeune dame s’étranglerait avec les arêtes de poisson.
« Oh là, ça va bien avec le sel. C’est délicieux, desuwa. Ce riz ? Cette étrange texture s’accorde bien avec le poisson ».
Je me réjouis que cela plaise à la jeune dame.
Cette ville a une nourriture de base appelée riz. Différent de la cuisson du pain, le riz semble aussi avoir sa complexité de cuisson mais ça remplit mieux que le pain.
Cela me rappelle l’en-cas appelé porridge au riz que chevalier-sama a cuisiné durant mon quart de nuit. Ce porridge au riz est aussi fait avec seulement du riz, de l’eau et du sel, mais ce goût profond ne nous fait pas penser que ça l’est.
Je veux encore en manger.
Erina tire ma manche alors que je suis perdue dans mes pensées.
« Pina-san, mettez à plus tard vos drôles de désillusions pour un moment, et écoutez attentivement la conversation des femmes mercenaires derrière ».
Erina me murmure des choses impolies. Une punition est nécessaire plus tard.
Il semble qu’elle parle d’un groupe de trois filles. Les vêtements de l’une d’entre elles sont bien usés. Il y a des morceaux de tissu sur ses épaules et au dos. Je me demande quel genre de choses elle a combattues pour avoir ces trous ? Ou plutôt, c’est surprenant qu’elle soit toujours en vie alors que ces vêtements sont en si mauvais état. Juste à ce moment, une autre mercenaire vétéran qui semble être une de leur connaissance arrive près d’elles.
« Hé, c’est rare de vous voir manger dans ce genre de restaurant, les filles.
— Nee-san, je suis désolée de ne pas t’avoir contacté depuis si longtemps. On a reçu un peu d’argent pour l’extermination des loups, alors j’ai pensé manger quelque chose de bien pour une fois.
— Ah bon. Comme les meutes de loups deviennent plus grandes récemment, ne les pourchassez pas trop loin dans la forêt, ok ? ».
Qu’est-ce qu’Erina veut que j’entende ?
Il semble que la vétéran a touché un point douloureux, les trois filles tombent dans le silence à ses mots.
« Ah, Nee-san. J’aurais voulu ce conseil un peu plus tôt.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Vous êtes tombées sur une grande meute de loups ?
— C’est exact. Nous avons été pourchassées par 30 loups dans la forêt. J’ai cru qu’on allait mourir.
— Comment vous en êtes-vous sorties sans une seule égratignure ?
— Ah, tu ne me croirais pas.
— J’ai été si gravement blessée que mes vêtements étaient en loques. »
Ces trous dans les vêtements viennent des loups ?
« Oy, oy. Il y a des limites au bluff, vous savez ? Si vous recevez des blessures avec ce genre de trous, vous seriez mortes à l’heure qu’il est, non ?
— Hé hé, les élixirs magiques ! On m’a donné un élixir magique. Il a dû tomber amoureux de moi, y a pas de doute ! Il a l’air bien aussi. Je me demande si je devrais viser le mariage~ ?
— L’élixir magique, tu dis ? Combien de pièces d’ors penses-tu qu’un élixir, qui peut même soigner une cicatrice, coûte ? Si tu étais une beauté incomparable, alors je comprendrais mais il est impossible qu’une si bonne personne accepte de sauver une jeune fille banale comme toi. »
Je vois, j’ai ma petite idée sur l’identité de l’homme dont elle parle.
Je regarde Erina qui écoute aussi, et nous hochons la tête. C’est probablement chevalier-sama. Il a également donné généreusement un élixir coûteux à une fille qui s’était faite renverser par une calèche dans la cité de Muno, il y a bien assez de preuves circonstancielles.
« Eh bien, même si je crois à cette histoire d’élixir magique, comment avez-vous été capables d’échapper aux loups ?
— Ce sont les trois filles demi-humaines accompagnant la personne qui a donné cet élixir, qui les ont vaincus en un éclair.
— Elles étaient géniales. Bien que celle de la race des Chiens et celle de la race des Chats étaient des enfants, elles ont tué le loup en un coup.
— Cependant, celle de la race Écaillée était extraordinaire. Elle a vaincu beaucoup de loups en un coup de lance noire avec une lueur rouge. »
Cela ne fait plus aucun doute.
Il n’y a aucun membre de la race Écaillée qui manie une lance magique à part Liza-dono.
« Une lance rouge ? Ce n’est pas une lance magique ? »
Aux paroles de la vétéran, l’atmosphère de la salle à manger change.
« « « « Vous avez dit une lance magique ?! » » » »
Les personnes qui ont l’air de nobles en voyage mangeant le menu poisson depuis un moment se sont tout d’un coup toutes levées.
Les nobles et leurs domestiques, dont les expressions ont changé, pressent les jeunes femmes mercenaires et se renseignent, mais la vétéran se débrouille pour faire payer l’information.
Trois paires de maîtres et de serviteurs qui ont reçu l’information quittent la salle à manger après avoir terminé rapidement leur repas.
Je me demande ce qu’il se passe ? Les outils magiques sont en effet rares, mais je ne pense que ce soit si rare pour être pourchassé si désespérément. Ce sont des nobles pour quelque dizaines de pièces d’or ils devraient pouvoir en obtenir facilement, je me demande s’ils ont une raison pour avoir besoin d’une lance magique ? Je voudrais rattraper chevalier-sama avant qu’il ne s’implique dans des choses problématiques.
« Alors, je me demande si les onee-san qui écoutent depuis un moment veulent aussi acheter des informations ? »
On dirait qu’on s’est fait repérer.
« Celui dont vous parlez depuis tout à l’heure est une de nos connaissances. L’utilisatrice de la lance magique s’appelle Liza, exact ?
— Oui, elle a dit qu’elle s’appelait comme ça.
— Quels étaient les noms des petites hommes-bêtes ?
— Ce n’étaient pas Pochi et Tama ? Ce sont nos sauveurs, donc oui je me souviens de leurs noms.
— Mais, nous ne connaissons pas le nom de leur maître. J’ai oublié de lui demander son nom. »
Normalement, quelqu’un aurait des arrière-pensées pour sauver des gens. Ça ressemble vraiment à chevalier-sama.
« Je vais vous le dire ! C’est un vassal de mon père, le chevalier Satou Pendragon, desuwa ! C’est un maître dans l’art de l’épée et de la magie ! »
Ah, Karina-sama.
Si vous vous vantez avec des yeux si brillants…
« Hé~, c’est le favori de la jeune dame ?
— C’est chouette~ Chevalier-sama, comme un vrai chevalier-sama ?
— Uwah~ Je dois abandonner l’idée de me marier avec un riche, quel gachis~ ».
Karina-sama parle avec un visage rougi :
« N… non, ce n’est pas ça. Je n’ai pas ce genre de relation avec cette personne. »
Elle n’est vraiment pas familière avec les choses de l’amour malgré son âge.
Erina et Taruna regardent aussi la jeune dame de manière chaleureuse.
À partir des informations qu’on a reçues de ces filles, chevalier-sama se trouvait hier à deux pas de la ville de Daregan et, au lieu d’entrer dans la ville, il s’est rendu sur la grande route menant à la cité voisine, Gugurian.
Je pense que son instinct est trop vif. Il semble que la route de l’amour pour Karina-sama soit bien épineuse. Le bourgeon (de l’amour) pourrait de manière inattendue pousser chez Erina.
Demain, nous allons prendre le bateau pour prendre de l’avance sur lui. Si nous ne le rattrapons pas bientôt, le jour où nous devrons dormir dans une grange se rapproche.
Je pense que c’est bien pour moi d’avoir l’illusion de recevoir la cuisine faîte maison de Chevalier-sama.
Poulet frit, tempura, crevettes panées… ah, il y en a tellement. Les crêpes sont bonnes aussi. Cependant, je veux manger de la bouillie de riz rien que nous deux à nouveau.
Merci pour le chapitre.
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Merci pour le travail, la traque continue 😉
Une faute de frappe relevée :
Le rez-de-chaussé(e a mettre) de l’auberge…
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Le pauvre, il a voulu les éviter mais au final il est traquer.
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Merci pour le chapitre 🙂
ps: le bourgeon de l’amour serai pas apparue aussi chez la narratrice 😉
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merci pour ce chapitre^^.
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