Evil God Average 18 – Fête Démentielle

Traducteur : Chayee
Adapt : Keyleth
Check : Ilanor


Chalut tout le monde ! Le retour de Keyleth ! Bon, normalement, ça aurait dû être à Chayee de poster ce chapitre, mais il n’est pas là pour l’instant. Après ces chaotiques vacances, je suis carrément chaud bouillant pour finir EGA ! Je posterais le chapitre 19 juste après. Vous aurez droit à une double double dose de EGA vu que les chapitres 20 et 21 seront aussi postés à la suite un autre jour. Bref, n’oubliez pas que le poisson le plus gras sera toujours moins gras que la viande la moins grasse.


J’ai transformé l’entrée du donjon en un grand hall. Comme il s’agit de la pièce où je me débarrasse de tous les aventuriers inconscients, j’y ai ajouté d’autres salles. Assez pour que les gens puissent se rassembler. Je prends en compte le fait que les monstres ne peuvent aller dans l’entrée, ainsi que le fait que personne ne soit assez fou pour se rendre dans un donjon la nuit. Ça signifie que personne ne sera là pour m’embêter tard dans la nuit.

… Mais ça n’a jamais été une invitation à tenir vos rituels maudits ici.

◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆

Leonora devenue mon amie l’autre jour, a promis de revenir me voir avant de reprendre son voyage, mais je ne pouvais sortir de mon esprit la rumeur qu’elle avait entendue à Riemel, celle disant que le Dieu du Mal vivait ici. J’envoyais Tena pour enquêter.
Grâce à ça j’ai pu apprendre qu’il y avait deux origines à cette rumeur.

Premièrement, un ou deux mois plus tôt, approximativement au moment où le donjon s’est transformé, l’église de la Lumière Sacrée fut attaquée. Vers midi, une personne se présenta devant l’église et brisa d’un geste la barrière sensée repousser les forces du mal avant de partir, rictus aux lèvres.
Deuxièmement, il fut découvert dans ce donjon un objet particulier. Une épée bénie par le Dieu du Mal, contenant une puissance et une malédiction terrifiantes, et supposément enchantée par le Dieu du Mal en personne.
A cause de ces deux évènements, la rumeur voulant que le Dieu du Mal vive dans ce donjon commença à se répandre.

… Je ne me souviens absolument pas de ces deux évènements. Absolument pas, j’ai dit.

Je ne sais pas à quel point la rumeur s’est répandue, mais c’est évident qu’elle s’est suffisamment répandue pour que les fidèles du Dieu du Mal viennent en grand nombre. Ce que je vois à l’écran me donne des maux de tête.

Il y a un feu de camp au milieu de la pièce sur lequel est posé un large chaudron venu de je ne sais où. Un liquide suspect est en train de bouillir à l’intérieur, et une fumée rose pâle s’en échappe. J’observe à travers un écran donc je ne sens rien, mais j’imagine facilement qu’une forte odeur envahit la pièce..
Près d’une centaine de personnes entourent le feu de joie, dans leur plus simple appareil, se comportant honteusement. Certains dansent, comme pris de démence (ndt : aka : danse du hamster épileptique, imaginais un hamster sous exta et speed qui danse? ben voilà les même sans les poils!/nda : pas du tout, ils font un harlem shake, mais sans musique :p/ ndc : Ouah, il part un peu en live celui-là… Quoi qu’original.), pendant que d’autres se font plaisir les uns les autres un peu plus loin. La fumée agit peut être comme une sorte de drogue, mais tous semblent en extase.

C’est une furieuse et folle orgie, digne d’être appelée une messe noire. Je ne me sens pas capable de conserver ma santé mentale en continuant à observer cette scène (ndt : cette débauche de perversité, ce capharnaüm de corps enlacés érotiquement exultant une sexualité violente et brutale/ ndc : Pas besoin d’en rajouter ! Hentai ! KYA !), mais en tant que maître de ce donjon, il est mon devoir de les observer attentivement. Je ne les regarde certainement pas par curiosité.(ndc : kof kof…)

L’orgie se poursuivant, leur excitation grandit de plus en plus, jusqu’à finalement atteindre son apogée. Au milieu des cris, seule une personne a conservé ses vêtements, et, d’un pas sûr, il s’avance au centre de la pièce.
C’est un jeune homme blond, semblant n’être qu’au début de la vingtaine, pourvu d’un beau visage, et revêtu d’une tenue de prêtre. Se tenant face au chaudron, il lève sa main droite devant tous ses disciples. A ce moment, tous font silence, un silence qui emplit pesamment la pièce.

『Nous allons maintenant commencer le rituel des offrandes !』

Entendant le jeune prêtre, des cris de joie retentissent à travers la pièce, surpassant même ceux de l’orgie précédente, comme déchirant le silence. Au milieu de cette atmosphère anormale, quatre hommes costauds apportent une table de pierre devant le jeune prêtre.

Ils ont parlé ‘d’offrande’. Vont-ils réaliser un sacrifice rituel ? C’est d’habitude des chèvres qui sont sacrifiées, n’est-ce pas?? (ndc : Bien sûr enfin ! Elle s’imagine quoi ?)
Pourtant, l’atmosphère à l’écran ne m’inspire rien qui vaille.

Comme pour confirmer mon pressentiment, ils amènent une petite fille d’environ huit ans, vêtue d’une tenue simple, et dont les cheveux châtains atteignent les épaules. La jeune fille a les mains liées devant elle, et un bâillon enfoncé dans la bouche, alors qu’elle est traînée de force jusqu’à l’autel.
Se rendant sûrement compte qu’ils vont s’en prendre à elle, elle commence à se débattre frénétiquement, les larmes aux yeux. Sa faible force d’enfant ne lui permet d’opposer qu’une faible résistance.
Une fois à l’autel, elle est dépouillée de ses vêtements, et en lui tenant les mains au dessus de la tête ils l’attachent à l’autel.

『Nnnnnn――――――!!』

La fille se débat de son mieux, lançant quelques coup de pieds mais la corde, étroitement serrée, l’en empêche. Le mieux qu’elle puisse faire, c’est de se tordre dans tous les sens. Tout en regardant de haut la petite, le prêtre sort une dague de sa poche. Face à cette arme mortelle reflétant la lumière, la petite se met à secouer la tête frénétiquement comme pour dire non, mais personne n’y prête attention.

『Ô Dieu du Mal, nous vous prions d’accepter notre humble offrande.』

Après ces mots, le prêtre lève le poignard au dessus de sa tête, et, le pointant vers le coeur de la jeune fille, l’abat, imperturbable, et… Att-, c’est pas une blague !
Je suis complètement dépassée par ce spectacle surréaliste, mais en reprenant soudainement mes esprits j’active, confuse, un cercle de transfert au dessus de l’autel et je téléporte la fille auprès de moi. Après une seconde de lumière, la petite, nue, attachée et bâillonnée se retrouve allongée en face de moi.
C’était un timing plutôt serré. Inquiète, je vérifie ses blessures mais aucun sang ne sort de son torse. Je vérifie son rythme cardiaque en posant une main sur sa poitrine, mais certainement à cause de la peur d’avoir frôlé la mort, son coeur bat la chamade, Au moins c’est un battement.
Il semblerait que je l’ai téléporté à temps.

Alors que je me sens soulagée, le son aigu de la vaisselle qui se brise parvient à mes oreilles.

Me demandant ce que c’est, je me retourne, et aperçois Tena se tenant dans l’entrée de la pièce, des fragments de porcelaine éparpillés à ses pieds. Il semble que Tena ait eu l’intention de m’apporter du thé, et ait accidentellement fait tomber le service à thé, le brisant. J’allais lui demander de nettoyer, vu que, pour une raison inconnue, elle ne bougeait plus, mais son expression me fait ravaler mes mots.

“An-, Anri-sama…”

Choc, colère, peine, désespoir… Son visage se peint d’une expression mélangeant ces émotions, alors qu’elle me regarde. Je n’ai pourtant aucune intention de la punir aussi violemment juste pour un service à thé.

“Q-, Qu-, Qui est cette petite…?”

Ses mots me rappellent qu’il n’y a pas que moi dans son champ de vision, et qu’elle doit regarder la petite fille aussi présente dans cette pièce. En voyant la petite fille qui me regarde au bord des larmes, terrifiée, je reprends soudainement et calmement mes esprits. J’essaie de voir la situation d’un point de vue objectif.

Une petite fille d’environ huit ans se trouve nue, pieds et poings liés, bâillonnée, les yeux pleins de larmes.
Et moi, qui ai l’air de menacer la fille, lui touche le torse.

C-, c’est un pervers… Att-, c’est pas ça!
Je comprends de quoi j’ai l’air. J’essaie d’expliquer à Tena la situation, embarrassée..

“Je peux tout expli-…”(ndc : Il n’y a pas de momie pourtant, non ?)

“──── -!”

Sans me laisser la chance de lui expliquer, Tena quitta la pièce en larmes et en coup de vent.

Att-, stop. Ne t’enfuis pas.
Au moins ramasse les morceaux de la théière. (ndc : Elle est quand même un peu à la ramasse…)

◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆

Ça commence à me donner la migraine. Si je n’explique pas la situation à Tena plus tard, elle gardera l’impression que je ne suis pas seulement attirée par les femmes, mais plus particulièrement par les petites filles. Je dois aussi faire quelque chose pour cette fillette allongée sur le sol pied et poings liés.
Mais ce que je dois gérer en premier lieu, c’est le rituel dont le sacrifice a disparu. Ayant agi sur le moment et sans réfléchir, je dois trouver un moyen de régler ça. De plus, je ne veux pas qu’ils reviennent me sacrifier des petites filles, Je dois trouver une solution.
Donc je m’occuperai de ces liens plus tard, désolée, mais tu vas devoir rester comme ça encore une peu, fillette.

Quand je regarde l’écran, les disciples sont naturellement en grande confusion à la suite de la disparition du sacrifice à l’instant même de sa mort. Certains sont terrifiés à cause de cet incident imprévu au cours d’un rituel sacré. Mais quand le jeune prêtre avec le poignard se retourne et lève la main, le tumulte se calme.

『Avez-vous tous vu ça? Notre Dieu a accepté notre humble offrande;』

Les disciples se taisent un instant. Puis ils poussent des acclamations. Le jeune prêtre fait un signe exprimant sa satisfaction, et se retourne vers l’autel où il attend silencieusement. Il pense probablement que le dieu qu’ils adorent enverra un signe, une réponse, et il continue à attendre, espérant une réaction.

Dans cette situation, ça va vite devenir gênant si je ne répond pas, hein ? J’aurais vraiment voulu simplement ignorer ça et aller dormir, mais si je fais ça, je ne sais pas ce qu’ils vont faire ensuite.
Maintenant, que devrai-je faire? Après avoir arraché la jeune fille moi-même, je doute qu’ils écoutent si je leur dis que je n’ai pas besoin de sacrifices, et si je rend la fille, elle sera probablement tuée. Cela dit, si je les félicite, alors la possibilité qu’ils continuent à faire des sacrifices est élevée.

『…Pas bon.』

Après y avoir réfléchi, je me suis dis qu’un compromis était le mieux, leur dire que leur sacrifice n’était pas à mon goût, et leur dire de trouver d’autres choses à l’avenir.
Ah-, j’ai oublié la poupée maudite de Tena. Mhm, je suppose que ça passera pour cette fois.

『Eh-? Ah-… Je vous prie de nous pardonner! Umm, comment peut on satisfaire votre si fin palais ?』

『Humains, démons, pas bon. Boeufs, cochons, poulets, chèvres──les animaux sont recommandés.』

『C-, Compris! U-, Um… Je suis vraiment désolé de vous poser la question, mais nous ne faisons pas erreur, vous êtes bien notre Dieu ?』

Ils ont peut-être senti que quelque chose n’allait pas dans mon manque de Divinité du Mal, mais ils semblent un peu douter de moi. Mais ne me demandez pas de bien jouer le Dieu du Mal, c’est impossible, j’espère qu’ils me lâcheront du lest sur ce point.

『Effectivement.』

『Oohhh ! Recevoir la parole Divine est l’honneur suprême !』

『Bien que mon palais en soit insatisfait, c’est vrai que vous m’avez rendu service avec ce sacrifice. Ainsi je vous accorde ce bâton.』

J’ai enchanté un bâton, pris d’un mage ayant envahi mon donjon, et je le téléporte au sommet de l’autel, face au jeune prêtre. Je suis un faux Dieu du Mal, mais l’enchantement est réel, du coup je peux probablement éviter toute suspicion avec ça.

『Es-, Est-ce vraiment…!? P-, Penser que je recevrai une arme divine !』

Après avoir respectueusement ramassé le bâton que j’avais laissé sur l’autel, le jeune prêtre est d’abord choqué, puis il se met à pleurer des larmes de joie.

『Restez fidèles à votre foi.』

『Compris !』

En voyant le jeune prêtre s’incliner en une profonde révérence, grâce à l’écran , je me sens soulagée d’en avoir fini avec lui. J’ai vu à l’écran que le jeune prêtre avait donné un discours aux disciples, mais je ne me soucie plus d’eux.
Même si cela se produit de nouveau, ils vont simplement m’envoyer de la nourriture, donc je vais juste penser à cela comme à une bonne affaire.

J’ai réglé la question du rituel, je défais les liens de la petite qui était encore couchée sur le sol. Je me demande pourquoi elle est si silencieuse, mais apparemment elle a dépassé le stade de la terreur. Je pense qu’elle était encore consciente quand je l’ai téléportée ici, mais je me demande quand elle s’est évanouie.

Alors que je m’interrogeais là dessus, Tena qui avait fui la pièce plus tôt entre dans le bureau.

“………………”

“Tena ?”

Me demandant ce qui se passait, Tena n’ayant montré aucun signe de mouvement, je l’appelle quand, avec expression déterminée, elle attrape tout à coup la tenue miko qu’elle porte. Elle se déshabille alors jusqu’à ses sous-vêtements, Sa jeunesse laisse poindre un soupçon de séduction.
Peut-être parce qu’elle est timide, sa peau blanche, éclairée par la lampe dans la pièce, est légèrement teintée de rouge.

“Um… Anri-sama. Si c’est ce que vous désirez, peut importe ce que c’est, alors je… “

En entendant ses mots, je lève inconsciemment ma main vers elle──

──et lui lance une balle de ténèbres dans le visage.
Je suis hétéro. Même si il n’y a aucun signe d’homme autour de moi.

◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆

Après avoir repris ses esprits, Tena a nettoyé le service à thé cassé et pris soin de la fillette. Je lui ai expliqué ce qui est arrivé et j’ai d’une façon ou d’une autre réussi à résoudre le malentendu. Ayant correctement compris la situation, les joues de Tena devinrent rouge vives et elle s’excusa, mais je ne lui pardonnerai pas.
Je pense que l’on peut comprendre le malentendu étant donnée la scène qu’elle a vue, mais sa réaction m’a déplu, j’ai donc décidé de ne pas la laisser s’en tirer si facilement et de la punir à la place.
Même si je dis la punir, ce n’est pas comme si c’était quelque chose de bizarre ; Je l’ai juste faite s’asseoir en seiza pendant une heure. C’est tout ? vous pourriez penser, mais pour le peuple de ce monde qui n’est pas habitué au seiza, rester dans cette position peu familière devrait être une punition plutôt dure. Comme preuve, après une heure, ses jambes sont assez engourdies pour qu’elle ne puisse pas tenir debout, et elle souffre sur le sol.
La voir ainsi éveille mon côté malicieux (ndc : Sadique oui !), donc je pique légèrement du bout du doigt (ndt : je décris précisément l’action de poke que Anri accomplis mais je garderais le mot ‘poke’ pour la suite pour des raisons pragmatiques) la jambe de Tena.

“Hii-!?”

Tena répond , le haut de son corps bondissant, mais apparemment cette réaction fait revenir un picotement dans ses jambes engourdies, donc elle remue telle une chenille. Profondément impressionnée par cette merveilleuse réaction, j’ai continué à poker la jambe de Tena qui essayait de s’échapper.
– poke poke-

“Ah-! …Sto-! …A-, arrêtez ! … S’il vous plaît arrêtez de piquer du doigt !”

-poke poke- … C’est plutôt amusant.

“Et donc, que comptez vous faire de cette fillette ?”

Peut-être parce que l’engourdissement était finalement parti, Tena se tient maintenant debout, mais son visage est toujours teinté de rouge et ses yeux sont curieusement larmoyants. À cause de sa réaction je me suis accidentellement mise à la taquiner, mais si je le fais davantage je pense qu’elle n’aimera plus, donc je m’arrête ici.
Par ‘la fillette’, elle se réfère probablement à la fille sacrifiée de qui elle s’occupe depuis peu de temps. Tena lui a donné un bain et a changé ses vêtements et elle dort maintenant sur un lit dans la chambre à coucher.

“Je la ramènerai à ses parents.”

Évidemment. Je ne sais pas d’où ils l’ont enlevée, mais si je considère à la fois la question de la morale et le meilleur moyen d’éviter les complications, la rendre à ses parents devrait être la meilleure réponse.

“Mais, cette petite semble être une esclave…”

Je me raidi inconsciemment en entendant les mots de Tena.

“Une esclave ?”

“Oui. Elle portait un collier.”

Elle portait un collier? J’ai réagi dans la précipitation, du coup je n’arrive pas à bien me souvenir. Mais maintenant qu’elle le dit, j’ai l’impression que le vêtement qu’elle portait à l’origine était un kantoui pour esclaves.

… Zut. Si c’est une esclave, alors ça change pas mal de choses. Si un des cultistes était le maître qui l’avait acheté, alors c’était son droit de décider quoi faire de cette fille, et en réalité moi qui ai sauvé la fille ne suis qu’une voleuse. Si elle avait été enlevée alors j’ai pensé que je pourrais chercher ses parents et peut être les trouver, mais si elle a été vendue comme esclave, alors je n’ai que peu de chances. Il n’y a rien je puisse faire. (ndc : Je m’interroge de plus en plus sur les… valeurs morales de ce personnage… En fait, elle est plutôt bien placée en dieu du mal…)

“Et donc, qu’avez vous prévu de faire?”

Tena me demande ça comme pour essayer de m’achever, et je m’immerge dans le silence.
…Que dois je faire ?

◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆◇◆

“Hii-!?”

Quand nos yeux se rencontrent, l’adorable fillette avec des cheveux châtains pousse un cri et se cache derrière Tena. C’est un spectacle auquel je me suis habituée ces derniers jours, et la fille en question est le sacrifice de l’autre jour.
Nous avons réussi à découvrir que son nom était Lili, et qu’elle a perdu ses parents dans une épidémie, mais apparemment elle n’en sait pas plus que ça. Nous ne savons toujours pas d’où elle vient, ou comment elle est devenue esclave.
Pour finir, je n’ai eu aucune idée, j’ai donc décidé que nous l’élèverions dans ce donjon pendant un certain temps au moins. De ce que nous avons entendu, il semble qu’il sera impossible de la rendre à ses parents.

“Lili, Anri-sama n’est pas effrayante, tu sais ?”

Accessoirement, celle qui a découvert tout ceci est Tena, pas moi. Lili est apparemment devenue très proche de Tena qui a pris soin d’elle, et elle la suit toujours partout. En revanche, elle a peur de moi et comme vous avez pu le voir, même quand j’essaye de lui parler, elle me fuit immédiatement en courant.

Voyant ces deux se comporter comme des sœurs, je soupire.

 

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