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Chapitre 5 – Le plus extravagant des cirques
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▯ Plus Faible Seigneur Démon, Rang 71, Dantalian
Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 8, Jour 20
Niflheim, Palace du Gouverneur
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L’extérieur était animé de bruits.
D’élégants dames et gentilhommes sortaient sans arrêt des calèches alignées devant la porte principale d’un grand palace. Bien que leur apparence et tenue différaient en style, ils avaient tous un élément en commun, ils avaient tous des cornes.
J’étais assis dans une calèche et regardais vaguement par la fenêtre.
« Il n’y a pas beaucoup de Seigneurs Démons. »
« La venue à la Nuit de Walpurgis n’est pas imposée. Les Seigneurs Démons qui ont un côté marginal ne viendront surement pas. Le Seigneur Démon Baal du Rang 1 et le Seigneur Démon Agares ne participeront pas. »
« Alors pourquoi suis-je là ? Quelle peine. »
« Cette réunion est tenue pour discuter des contre-mesures pour l’épidémie. Il sera malvenu pour votre altesse, qui a le monopole du remède, d’être absent. »
« Une étoile trop scintillante attire l’attention. »
Un moment plus tard, Lapis Lazuli murmura furtivement d’une voix basse.
« ……Votre altesse. Tout compte fait, celle-ci ne devrait pas accompagner votre altesse. »
« Tu dis encore cela ? »
Rouspétai-je.
« Tu es publiquement ma fiancée. Sinon ma fiancée, qui suis-je supposé escorter à ce bal ? »
A cette réunion, avant de rentrer dans le vif du sujet, des divertissements étaient proposés aux invités. Ce soi-disant divertissement était un bal.
J’avais choisi Lapis Lazuli comme partenaire de bal. C’était un choix évident. Le seul problème résidait dans les sentiments de notre chère Lala qui se sentait oppressée par le bal.
« La Nuit de Walpurgis est une fête sociale réservée aux Seigneurs Démons. Seuls les seigneurs les plus distingués sont autorisés à y participer. Ce n’est pas une place où une sang-mêlé, telle que celle-ci, peut poser les pieds. »
« Néanmoins, aucune loi ne stipule que le compagnon doit être un Seigneur Démon. Je peux amener qui je veux. »
« Il n’y a aucune loi qui vous restreint, mais la coutume veut…… »
« Aaah, je ne t’entends pas – je ne t’entends pas -. »
Lapis Lazuli ferma sa bouche.
Même si tu me dévisages avec ce regard rempli de mécontentement, tu n’y changeras rien.
Dantalian était le personnage principal d’une histoire d’amour. C’était mon image auprès des autres. Il était impensable pour moi de laisser Lapis Lazuli de son côté et de me balader seul. Pas à ce stade-là.
En outre, je me plaisais dans mon rôle. Un imbécile qui donnait libre cours à sa passion et qui avait perdu toute rationalité. N’était-ce pas approprié ? Personne ne serait prudent face à un tel fou.
Les plus intelligents me méprisaient et m’appelaient un crétin. Ils se trompaient tous et pensaient que la coupable était Lapis Lazuli. Toutes les suspicions tombaient sur Lapis Lazuli, tandis que je me réjouissais de ma liberté……
Serais-je, par pur hasard, un génie ?
Le plan parfait.
Grâce à la Faucheuse Noire, j’avais amassé une quantité astronomique d’argent. Et maintenant, je n’avais plus qu’à m’enfermer dans mon château et vivre une vie de NEET. Le paradis m’ouvrait les bras.
« ……Le visage de votre altesse me dit que votre altesse pense à des cochonneries. »
Tais-toi.
Après 20 minutes, la porte principale se vida petit à petit. Ce fut alors que nous partîmes et entrâmes dans la salle de bal. Nous attendions jusqu’à cet instant parce que nous voulions éviter de nous prendre la tête avec les autres.
Le gardien, remarquant notre approche, annonça d’une voix forte.
« Rang 71, le Seigneur Démon Dantalian, fait son entrée ! »
D’un coup, ceux qui se situaient à l’intérieur se tournèrent vers nous.
Ne me souciant pas de leurs regards indiscrets, je me dirigeai vers un coin de la salle de bal et m’y installai. Les murmures nous encerclèrent de partout, je n’arrivais pas à entendre les détails de leurs conversations, mais de ce que je pouvais en comprendre, les discussions n’allaient pas dans notre sens. Ils étaient tous dérangés par mon arrivée au bal accompagné d’un rebus pour compagne.
Je chuchotai.
« J’ai l’impression d’être devenu une célébrité. »
« Celle-ci pense que nous n’avons pas besoin de croiser nos bras. »
« Pourquoi s’en soucier ? Nous sommes tous deux aussi sots l’un que l’autre. »
Pour référence, nous avions les bras croisés à la manière de deux amants affectueux.
Je souris.
« N’abhorre pas l’idée de croiser nos bras. J’ai l’intention de t’embrasser sur les lèvres dans peu de temps, après tout. »
« La langue de votre altesse sera tranchée à cet instant précis. »
« J’affectionne tout particulièrement la réponse hostile que tu me donnes. »
« Bien sûr, votre altesse. »
« Oh, Lazuli. Ne vis pas égoïstement. Nous sommes le couple au cœur du scandale le plus chaud du continent. Les gens ne demandent qu’à assister à notre spectacle. Ne peux-tu pas voir la réunion de nos lèvres comme un pourboire pour ceux qui nous regardent ? Sacrifie-toi mentalement pour une fois. »
« Que dans le continent que celle-ci connait, ce soit la personne la plus égoïste qui donne un tel conseil, c’est blessant…… »
« Je suis curieux, je dois savoir. Sais-tu que chaque fois que tu parles froidement, tes lèvres brillent d’une manière enjôleuse ? Si par hasard, tu avais l’intention de me charmer, alors…… »
Marche
Lapis Lazuli me marcha sur les orteils.
« Quelle réponse adorale. Mon affection pour toi ne fait que grandir. »
« Quelle coïncidence. La haine de celle-ci pour votre altesse grandit. »
« Un jour, nous trouverons un terrain d’entente. »
« Veuillez noter que ce terrain d’entente ne sera jamais sur un lit. »
« Quel front déplorable. »
Je décidai de la laisser tranquille pour le moment. Il n’y avait rien de plus agréable au monde que de taquiner une femme compétente.
Des fées, les mains pleines de boissons alcoolisées, papillonnèrent vers nous. Je pris avec grâce un verre de vin blanc. Lapis Lazuli et moi, en bons termes (j’admets que la justesse de ce mot était encore un sujet à débat), savourâmes notre vin et attendîmes le début du bal.
En dehors des fées, personne n’essaya de nous approcher. Ils nous examinaient de loin en jetant des regards indiscrets. J’avais l’impression d’être un hippopotame dans un zoo, examiné dans un but touristique.
Malgré tout, je réussis à m’amuser pendant ce bal, c’était intéressant de voir à quoi les Seigneurs Démons ressemblaient dans la vie réelle, je n’en avais qu’une vague idée grâce aux illustrations dans le jeu . Rang 9 Paimon, Rang 8 Barbatos, Rang 5 Marbas…… étaient les Seigneurs Démons les mieux classés à ce bal. Ils étaient tous des ennemis puissants qui avaient donné du fil à retordre au protagoniste de mon jeu.
« J’aimerais porter un toast à tous les seigneurs qui ont réussi à se libérer pour cette Nuit de Walpurgis. Mon nom est Ivar Lodbrok de la Firme Keuncuska. Plus que je ne mérite, on m’a octroyé l’honneur d’accueillir la conférence d’aujourd’hui. »
Un gentilhomme au visage ridé marcha jusqu’au centre de la salle de bal. Quelques Seigneurs Démons applaudirent légèrement, si je devais compter, je dirais qu’il n’y en avait pas plus de 6. Le reste des Seigneurs Démons fixaient du regard le vieil homme de manière apathique.
De mon côté, je rapprochai mes sourcils.
« C’est Ivar Lodbrok ? »
« Oui. L’homme le plus riche du monde des démons, le propriétaire de la Firme Keuncuska, et un vampire originel, Ivar Lodbrok. La personne que celle-ci a trahi grâce à votre altesse. »
« Hmm. »
Un homme, hein.
Ivar Lodbrok apparaissait dans le jeu aussi. A l’exception près que l’Ivar Lodbrok de mes souvenirs différait un peu de celui devant mes yeux. Je scrutai la salle d’un regard curieux, impatient de voir la suite des festivités.
« Avant tout, j’aimerais expliquer la raison de la réunion d’aujourd’hui. L’archiduc de l’Enfer est mort le mois dernier. Il n’y a aucun héritier officiel, le prochain archiduc doit être sélectionné au plus vite. Si possible j’aimerais connaitre l’opinion des Seigneurs Démons ici présents et…… »
« Attends. Attends une seconde, vieille brique. »
La voix aigüe d’une fille résonna.
Tout le monde se tourna vers la source de la voix.
La lumière n’était pas homogènement répartie dans la salle de bal, certains coins étaient engloutis par l’obscurité tandis que d’autres coins éclairaient d’une lumière jaune les silhouettes indistinctes. L’éclairage permettait de distinguer de temps en temps les personnages importants avant de les engloutir dans l’obscurité de nouveau.
« A cause de cette satanée épidémie, tous les bureaux de téléportations sont fermés. Nous sommes venus en balai, personne n’a apprécié ce voyage de plusieurs douzaines d’heures. Tu comprends ? C’est en effet le meilleur moment pour partir sur de la politique ennuyante et vétuste. »
La lumière des bougies éclaira le visage de la fille.
La chevelure de la fille était aussi blanche que de la neige.
Ses yeux reflétaient une vive couleur dorée, mais il était certain qu’elle regardait de haut tous les autres. Peu importe de quel angle vous la regardiez, elle ne dépassait pas les 14 ans, mais elle aussi était un Seigneur Démon. Un Seigneur Démon qui avait vécu plus de 500 ans, elle était la – rang 8, Barbatos.
J’avais des doutes, essayait-elle d’harmoniser son corps avec ses cheveux blancs ? Sa poitrine était aussi plate que les grandes plaines de Sibérie. Elle ressemblait beaucoup trop à une gosse.
« Votre altesse Barbatos. Nous vous comprenons, mais le sujet est urgent…… »
« Ouais. Une épidémie se répand à travers tout le continent, les 7 successeurs de la région de l’Enfer causent une guerre civile, et à cause de cette guerre civile, dans le royaume de Sardinie, les nobles les moins influents se révoltent. Nous vivons dans un monde pourri. Le monde était pourri il y a cent ans, il y a deux cents ans, il y a cinq cents ans, et il l’est encore aujourd’hui. »
Barbatos leva son verre avec sa main droite.
« Même si la conférence durait 3 heures de plus, rien ne changerait, vampire sénile. Bois ton alcool et ne dis rien. Laisse-nous un moment de répit. »
« Mm…… »
Le vieil homme, Ivar Lodbrok, ouvrit et ferma sa bouche comme s’il était perdu. Les vampires originels étaient des nobles parmi les nobles, mais ne pouvaient pas se comparer aux Seigneurs Démons. Il était difficile pour lui d’ignorer directement la suggestion de boire des verres.
Sauf si celui qui refusait était un autre Seigneur Démon du même rang.
« Ignorante, comme toujours, Barbatos. »
Cette fois, la voix d’une femme mature se fit entendre.
« Vous pouvez boire de l’alcool quand bon vous semble. Vous vous noyez dans l’alcool toute l’année, pourquoi ne pas faire preuve d’abstinence pour une nuit ? Si le mot ‘patience’ existe dans votre vocabulaire, ceci étant. »
La lumière d’une bougie rayonna légèrement le corps de la femme.
Complètement opposée à Barbatos, la jeune demoiselle avait des cheveux rouges flamboyants. Son regard semblait dire que dans ce monde, la seule qu’elle haïssait était Barbatos.
Lapis Lazuli murmura d’une voix douce.
« La prétendante au Rang 9, Paimon. Elle est connue pour sa rancœur bien enracinée avec Barbatos. »
« J’aurais pu deviner sans explication, les attributs sont injustes. Si j’étais Barbatos, j’haïrais aussi Paimon. »
« Attributs ? »
Je pointai avec mon menton en direction de Paimon. Lapis Lazuli, d’une expression incertaine, suivit mon regard et examina la femme Seigneur Démon.
Son regard s’arrêta sur la poitrine de Paimon. Différente de Barbatos, Paimon arborait une paire de siens volumineux. Elle était l’incarnation même de l’injustice de la nature.
Lapis Lazuli soupira.
« ……Votre altesse. Veuillez participer à cette réunion sérieusement. »
« Lorsque je vois ces deux collines croissantes, je ne ressens qu’émerveillement. Le même sentiment que d’admirer un paysage naturel et d’être enchanté par cette vue. »
« Veuillez réaliser que votre altesse apparait vraiment, incroyablement, énormément vulgaire à cet instant précis. »
« Lala. Je suis une personne qui préfère mourir plutôt que de sortir. Je souffre le martyre en ce moment même. Si je m’abstenais de te taquiner, comment résisterais-je la tentation de me suicider ? »
Lapis Lazuli devint silencieuse.
La pression sur mes pieds s’accentua.
Ignorant la douleur provenant de mes orteils, je souris.
« C’est le prix à payer pour me tourmenter quotidiennement. Souffre avec moi. »
« ……Votre altesse abhorre tant que ça se réveiller le matin ? »
« Chaque individu possède sa propre horloge biologique. Je fais partie de ceux qui ne se réveillent pas le matin. »
« Je suppose que les 16 heures de sommeil chaque jour définit l’horloge biologique de votre altesse. Celle-ci pense que le problème ne vient pas du physique, mais de la mentalité de votre altesse. »
« Pour résumer, tu dis que ma mentalité est mauvaise et est au même niveau qu’une eau usée infectée ? »
« Aujourd’hui, à cet endroit précis, celle-ci réalise pour la première fois que votre altesse possède une capacité exceptionnelle pour résumer les longs discours. »
« Lala. En un jour, j’ai besoin d’au moins 15 heures de sommeil. »
« Même si celle-ci était généreuse, elle n’autorisait pas plus de 7 heures. »
« Quoi ? 7 heures ? »
Ma voix s’amplifia d’elle-même.
« 7 heures ?! Tu te fiches de moi ? Tu ferais aussi bien de dire de me coucher et de me relever immédiatement. Les gens ont besoin d’au moins 12 heures de sommeils pour assurer les fonctions vitales ! »
« Celle-ci ne dort pas plus de 4 heures par jour. Depuis les vagabondages dans les ruelles et depuis 30 ans. »
« Ooh. Tu révèles enfin pourquoi tu es inhumaine et froide. La raison pour laquelle tu es constamment en période de règle se dévoile au grand jour. »
« Votre altesse. La plupart des gens ne dorment qu’aux environs de 7 heures. »
« Et la plupart des gens sont dans le tort ! N’as-tu pas entendu ce que Barbatos a dit ? N’a-t-elle pas attesté, que ce soit dans le présent ou dans le passé, que le monde est pourri ? La racine de cette pourriture est le manque de sommeil. Une conclusion parfaitement logique. »
« Un niveau de logique qui détrônerait même Aristote. »
Une fois de plus, Lapis Lazuli et moi avions échoué à trouver un terrain d’entente diplomatique.
15 heures et 7 heures, l’écart entre les deux était trop grand. Si nous continuions ainsi, une guerre pourrait éclater. La tragédie ne ferait que se répéter.
Nous n’étions pas les seuls dont la relation diplomatique entre les deux partis se détériorait. Dans la salle de bal, Paimon et Barbatos menaient une lutte psychologique acharnée.
Barbatos remarqua cyniquement.
« Paimon. Notre gracieuse putain ! J’ai reçu des nouvelles de tes rapports sexuels avec un centaure hier. Tes hanches doivent encore en souffrir, mais je vois que tu as malgré tout réussi à venir jusqu’ici. Ou alors la bouche entre tes deux jambes est tellement en vrac que tu supportes la taille d’un centaure sans aucune répercussion ? Hm – ? »
« Les autres pourraient penser que vous êtes illettrée à cause de votre langage grossier. Vous devriez apprendre à vous tenir en public, Barbatos. Vous avez été maussade durant les 500 dernières années, il est temps de vous comporter en adulte. »
Paimon releva les coins de ses lèvres. Elle les couvrit avec un éventail de plumes une fraction de seconde trop tard. Elle avait intentionnellement révélé ce petit sourire narquois avant de le cacher.
« Avec un tel corps, vous ne serez jamais intime avec un homme digne de ce nom. Vous n’avez jamais eu de relation légitime de votre vie, vous n’avez pas d’autre choix que de rester une petite enfant pour l’éternité. Oh ma chère, je suis désolée. Il est mesquin de critiquer le corps d’un autre…… Cette dame vous a été disrespectueuse. »
« – Ce n’est pas que je n’arrive pas à trouver un homme, mais j’évite intentionnellement de rentrer dans une relation amoureuse. Madame la prostituée. Je suis célibataire par choix. Bien sûr, une femme qui s’adorne au plaisir charnel et qui jette son corps telle une serviette usagée ne comprendrait pas mes pensées. »
« Aha. Vous vous trompez. Cette dame vous comprend parfaitement. »
Paimon rétrécit ses yeux.
Des railleries se dissimulaient sous ses pupilles rouges.
« Vous n’avez pas les capacités pour cueillir des grains de raisin, pour votre santé mentale, vous les ignorez et vous dites que les grains ne sont pas mûrs. N’est-ce pas distrayant d’observer les fous essayer de se convaincre qu’ils ont raison, Barbatos ? Vous auriez raison de dire qu’ils manquent de personnalité et d’intelligence…… »
« …… »
Barbatos serra les dents.
Je tanguais à l’écoute de la conversation entre les deux Seigneurs Démons. Je transmis immédiatement les émotions que je ressentais à Lapis Lazuli.
« Lala. J’abhorre le monde extérieur, cependant, si ces deux énergumènes m’accompagnaient, l’idée de sortir ne me dérangerait pas autant. Rien qu’à rester debout et les écouter me rend d’humeur joviale. »
« Celle-ci pense que la perversion de votre altesse est à blâmer. »
« Penses-tu que je puisse demander un rendez-vous avec les deux en même temps ? Je sortirai et m’éclipserai à la première occasion pour les regarder se chamailler. »
« Les Dieux mineurs seront abasourdis, les habitants de ce monde seront choqués et même les vieux sages seront éberlués au point de se relever de leur tombe à cause de la personnalité atroce de votre altesse. »
Lapis Lazuli soupira.
« Durant les 300 dernières années, Barbatos et Paimon se sont déclarées la guerre 14 fois. Parmi les Seigneurs Démons, leur affinité est incompatible. Celle-ci, sur ma loyauté à votre altesse, conseille votre altesse d’oublier ce rêve insensé. »
« Ils entrent en guerre tous les 21 ans ? »
Ce n’était pas un jeu d’enfant. Une guerre consommait une grande quantité de ressources humaines, de nourriture et de temps. Si elles ne se détestaient pas jusqu’aux os, elles n’iraient pas en guerre aussi fréquemment.
« Quelles femmes terrifiantes. Mon intérêt ne fait que s’amplifier. »
« Celle-ci s’inquiète sur les préférences de votre altesse concernant les femmes. Celle-ci ne peut qu’espérer qu’elle se tracasse pour rien…… »
« Où est le troisième ? »
Lapis Lazuli pencha sa tête.
« Pardon ? »
« Je parle du troisième. Le troisième personnage. Le monde est un minuscule univers, il s’équilibre par nature intrinsèque. Regarde. L’une est une petite dame qui vit sa vie avec des insultes suspendues sur la langue, l’autre est une femme qui se prétend vertueuse mais qui vit sa vie sans se soucier des autres. L’équilibre de l’univers est brisé…… »
Je secouai ma tête.
« De telles rencontres sans un médiateur ne pourraient pas se maintenir pendant des centaines d’années. Il doit y avoir une personne noble capable de calmer ces deux femmes, qui sont comme des buffles d’eau en chaleur. Cette femme répond à mes critères. »
Et bien sûr.
« Vous deux. Calmez-vous. »
Une voix morne résonna dans la salle de bal.
« Dû à votre querelle, la conférence s’est arrêtée. Et si vous montriez un peu de respect à Ivar Lodbrok qui s’est porté volontaire pour diriger la conférence. »
Les Seigneurs Démons qui se querellaient fermèrent leur bouche.
Une bougie refléta silencieusement le visage du nouvel interlocuteur.
Rang 5, Marbas.
Habillé au style d’un noble d’Europe de l’Est, il avait un physique robuste et dévisageait l’audience avec un monocle…… Il était chauve.
Il en était ainsi. Le troisième personnage n’était rien de plus qu’un homme à la silhouette corpulente.
Murmura Lapis Lazuli.
« Celle-ci n’avait aucune raison de s’inquiéter des goûts de votre altesse en matière de femmes. »
« ..….Je retire ce que j’ai dit. »
« Marbas est populaire auprès des femmes. Mais celle-ci était loin de se douter qu’il l’était tout autant auprès des hommes. »
Une fois que le Seigneur Démon le plus haut classé s’avança, l’atmosphère de la salle de bal se calma. Ivar Lodbrok, soutenu par Marbas, continua la conférence. De mon côté, j’écoutais patiemment tout en mouillant mes papilles avec du vin.
♦
Le temps semblait ne jamais s’écouler.
J’aurais pu supporter cette conférence si une autre dispute se déclarait, mais Barbatos et Paimon gardaient leur bouche fermée. Je n’avais accès à aucune forme de divertissement.
Cet ennui mortel pesait lourd sur mes paupières. Si ce n’était pas pour les pincements constants de Lapis Lazuli à mes côtés, je me serais surement endormi à l’heure actuelle.
Alors que je luttais désespérément contre la fatigue, Paimon ouvrit la bouche.
« Mes chères camarades, et Ivar Lodbrok. Avant de discuter de l’épidémie, j’aimerais clarifier un incident. »
« Quel est-il, votre altesse ? »
« L’affaire de meurtre. Je suppose que tous ceux présents aujourd’hui sont au courant de cet événement tragique survenu il y a quelques jours. Notre semblable, Andromalius. Le Seigneur Démon au rang 72, Andromalius, a été tué. »
« Ara ? »
Je clignai mes yeux enveloppés de fatigue.
Paimon nous lançait vers un sujet relativement sérieux.
« Andromalius. Il était une honte parmi les Seigneurs Démons, il ne méritait pas d’orner le titre de Seigneur Démon. Malgré tout, il en était un, au même titre que nous. »
De pas légers, Paimon se distingua et se dirigea au centre de la salle de bal. Chaque pas qu’elle faisait me réveillait un peu. Au moment où elle s’arrêta, j’étais complètement éveillé.
« Peu importe la grandeur du continent, les élus à naitre sous le nom de Seigneur Démon ne sont qu’au nombre de 72. Nous sommes une race composée de 72 personnes. La valeur de chaque individu est précieuse et est incomparable aux autres races. Ce semblable a été tué sans aucune forme de merci. »
Paimon tourna sa tête pour me fixer du regard.
Les émotions contenues dans ces yeux rouges, étaient sans s’y méprendre, de l’hostilité.
« Tout le monde doit prendre conscience de la gravité de cet incident. Je demande à ce que le coupable soit puni en conséquence de cause. »
Tous les Seigneurs Démons tournèrent la tête à cet endroit.
« ……. »
Une alarme sonnait dans mon cerveau.
La fatigue s’évapora et ma conscience se refroidit aussitôt. Une attaque imprévue. Une situation imprévue au programme. Conscient du danger que je courais, mon cerveau fonctionnait à toute allure.
.
Pourquoi ?
.
J’avais l’impression que le temps s’écoulait lentement.
‘Pourquoi m’attaque-t-elle alors que je suis tranquille ?’
Les informations superflues que mon esprit refusait de traiter commencèrent à se télécharger.
Les habits des Seigneurs Démons.
Les expressions sur leur visage.
Le mouvement des lèvres qui chuchotaient aux oreilles.
Chaque morceau d’information fut ‘rassemblé’ puis ‘analysé’ et rangé sous forme de données.
Par exemple, Paimon.
Elle ne m’avait jeté qu’un rapide coup d’œil avant de tourner sa tête. Même à l’instant, elle ne dialoguait pas passionnément avec moi, mais avec les autres Seigneurs Démons. Que voulait-elle ?
‘Elle ne m’attaque pas par haine personnel.’
Alors.
‘Elle m’attaque pour des raisons politiques. C’est pourquoi, avant de m’attaquer, elle doit convaincre en priorité les autres Seigneurs Démons.’
Cette hypothèse était la plus convaincante.
Les hypothèses de départ étaient définies. J’avais des fondations pour résoudre cette équation. Tel un arbre géant dans une petite prairie, plusieurs hypothèses divergèrent du tronc jusqu’à se développer en de petites branches.
‘Quel bénéfice politique en tirera-t-elle de son attaque ?’
‘Dantalian est un petit poisson rouge. Le poignarder était futile.’
‘Alors c’est pour la Faucheuse Noire.’
J’en tirai une conclusion immédiate.
‘En s’appuyant sur le meurtre d’Andromalius, ils veulent saisir la grande quantité d’Herbes Noires que j’ai en ma possession. C’est le but de Paimon.’
‘Un complice ?’
‘Si elle essayait de monopoliser l’herbe noire, les autres Seigneurs Démons s’y opposeraient. Il y a un complice. Qui est-ce ?’
Les premiers résultats de mon équation prenaient forme.
Je jetai un rapide coup d’œil autour de moi.
Le montant de Seigneurs Démons présents était de 32. Les compagnes de ces Seigneurs Démons étaient aussi au nombre de 32. Si vous y incluiez l’hôte, Ivar Lodbrok, alors le total était de 65. Les 65 personnes fluctuaient leur regard entre Paimon et moi.
‘Il y en a trop.’
Je devais réduire le nombre de suspects potentiels.
Je changeai de point de vue.
Je repassai en revue le manuel gravé dans mon esprit.
Un grand nombre de cas.
Une conclusion plus naturelle.
Plus vite.
‘Quel est son objectif principal si ce n’est pas pour m’attaquer ?’
Du point de vue des autres, je n’avais pas prédit l’épidémie, je l’avais prophétisée. Ils ne me croyaient pas.
Quelqu’un avait répandu l’épidémie. Il était naturel d’en déduire ainsi. Ils pensaient aussi que le Seigneur Démon Dantalian n’avait aucun talent, le vrai coupable était quelqu’un d’autre.
Coupable.
Un coupable capable de créer une épidémie et de la répandre.
Mon regard se dirigea vers un certain Seigneur Démon. Une fille aux cheveux blancs qui tenait son verre de vin et savourait la liqueur.
‘Barbatos.’
‘Seuls les nécromanciens contrôlent les épidémies.’
La plus grande nécromancienne de l’histoire.
Le seul Seigneur Démon à obtenir le titre d’archimage dans le domaine de la magie noire.
Pour eux, il n’y avait pas d’autre ‘coupable’ que Barbatos.
‘Il en était ainsi.’
Mon cœur se calma.
‘C’est pourquoi Paimon m’attaque.’
Cette fois, je me tournai vers Paimon.
Paimon tenait son éventail grandiosement et essayait d’annoncer quelque chose. Ses mouvements étaient lents. Sa jupe flottait dans l’air, comme figée dans le temps. Sa bouche bougeait au ralenti. La scène n’allait pas à la même allure que mes pensées.
Paimon.
Le rival de toujours de Barbatos.
Selon elle, Barbatos était la vraie coupable à répandre la Faucheuse Noire.
Dantalian n’était rien de plus qu’un pion sur l’échiquier qui bougeait selon le bon vouloir de Barbatos.
‘Je me demande.’
Je comprenais parfaitement combien la situation m’était désavantageuse.
A mon insu, on m’avait lâché en plein milieu d’une lutte politique entre ces deux nobles de la haute société.
C’était la raison pour laquelle les politiciens étaient agaçants. Ils piquaient des crises et impliquaient des personnes qui n’avaient rien à voir avec leur histoire. Si ce n’était pas ce qu’on appelait un fléau, qu’était-ce.
Le problème était que la relation entre Barbatos et Paimon était à un tel point qu’elles se faisaient la guerre localement tous les 21 ans. Leur relation diplomatique était brutale pour ainsi dire. Il n’y avait même pas matière à comparer avec le jeu de mots entre Lapis Lazuli et moi.
Dès lors que la relation diplomatique de ces deux Seigneurs Démons s’aggravait, une guerre éclatait. Malgré cette possibilité, Paimon accusait ‘Dantalian, la marionnette de Barbatos.’ Elle m’accusait tout en étant préparée pour la pire conclusion possible.
L’échelle de ce plan était trop grande pour se reposer sur de simples croyances. La guerre n’était pas sans conséquence. Des ressources humaines étaient consommées, de la nourriture était gaspillée, et votre santé mentale serait mise à l’épreuve.
La raison décisive, le facteur clé de l’action de Paimon.
Une raison pour laquelle elle me collait une étiquette de criminel tout en sachant que le pire scénario était la guerre.
En d’autres mots, elle avait une preuve irréfutable.
‘Paimon a une preuve.’
Une preuve que la Faucheuse Noire n’était pas un coup du hasard.
‘Mais quelle preuve pourraient-ils me sortir…… ahah.’
Un point d’exclamation surgit au-dessus de ma tête.
Je vois.
Pourquoi ne l’avais-je pas deviné plus tôt ?
Au-delà de Barbatos et Paimon, je lançai un regard à la fille qui se tenait à côté de moi.
Lapis Lazuli.
Si vous y réfléchissiez, c’était simple.
6/27, Lapis Lazuli se trouvait à l’endroit où la première victime de la Faucheuse Noire était morte. Elle avait été le témoin du début de l’épidémie, elle était liée à la racine du problème.
Lapis Lazuli n’était allée sur place qu’à cause de mon ordre. Cependant, à la vue des autres, la raison était complètement différente.
La succube avait par chance acheté l’herbe noire, avait par chance été témoin de la première mort de l’épidémie, et par chance, la Faucheuse Noire était curable par l’herbe noire.
Du point de vue d’un étranger, ce n’était pas une coïncidence, qu’ils diraient.
Et Paimon avait aussi jugé que ‘ce n’était pas une coïncidence.’
Sinon, le prochain scénario était plus plausible. Barbatos avait créé la Faucheuse Noire et Lapis Lazuli l’avait inséminée dans la ville. Lapis Lazuli n’était qu’une marionnette contrôlée par Barbatos. Quant à Dantalian……
.
La vraie coupable était Barbatos.
La marionnette était Dantalian.
La personne responsable de l’exécution du plan était Lapis Lazuli.
.
Dans leur tête se tramait surement un schéma similaire.
J’aimerais proclamer qu’ils avaient tort, mais je craignais que l’inverse ne se produise et que Paimon me traiterait de menteur.
Si Paimon me demandait, ‘Comment avez-vous prédit l’épidémie de la Faucheuse Noire, et pourquoi Lapis Lazuli se trouvait à l’épicentre ?’ Je ne pourrai que répondre, ‘Parce que je le sais grâce au jeu.’ Même si je mentais et que je disais ‘J’ai eu un rêve prémonitoire,’ je ne pourrais pas les blâmer s’ils ne me croyaient pas. Paimon jugerait mon honnêteté avec rationalité……
‘Bien que, elle m’a attaqué à cause de cette rationalité.’
Bien.
Les actions de Paimon s’étaient justifiées.
Malgré tout, quelques questions restaient en suspens.
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Qui avait-dit à Paimon les endroits où était allée Lapis Lazuli ?
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Pendant son séjour aux sources chaudes, Lapis Lazuli s’était déguisée.
Seule une poignée de personne était au courant que Lapis Lazuli se trouvait à l’épicentre de la Faucheuse Noire, Syracuse, entre les dates 6/20 et 7/16. Pour parler franchement, il n’y avait que deux personnes.
Une personne.
‘Moi-même, celui qui ai ordonné à Lapis Lazuli d’y aller.’
Bien sûr, je n’avais rien dit à Paimon.
L’autre personne.
‘La personne pour qui Lapis Lazuli travaillait.’
En d’autres mots, son supérieur.
La personne qui révisait ses rapports.
L’ancien patron de Lapis Lazuli.
Ivar Lodbrok –
Je tournai ma tête et regardai le vieux vampire. Le vieil homme à la barbe prononcée se tenait debout avec une expression vacante. Comme s’il n’avait rien à voir avec cette histoire, telle une mante religieuse qui se cachait dans les hautes herbes, en attendant l’arrivée de sa prochaine proie. Sa capacité de camouflage était remarquable.
‘Oui.’
Tu étais celui qui nous manipulait depuis l’ombre.
‘C’était toi.’
Le complice s’était révélé.
La seconde étape de mon équation s’était achevée.
‘Je l’admets.’
Ivar Lodbrok était un prédateur décent.
Telle une lionne, il avait essayé de me chasser avec caution. Depuis le début, il avait tissé une toile pour m’enrober dedans. Il n’y avait pas matière à comparaison avec des débutants tels que le Seigneur Démon Andromalius ou l’aventurier Riff.
Il était peut-être l’adversaire le plus formidable que j’avais eu à affronter depuis mon arrivée dans ce monde.
Toutefois, il y avait une chance pour mes hypothèses d’être invérifiées.
Avant de me montrer ouvertement hostile envers Ivar Lodbrok, il y avait une vérité que je devais vérifier.
Je murmurai à voix basse.
« Lapis Lazuli. »
Aussitôt que je mouvai ma langue.
Le temps qui s’écoulait au ralenti reprit son rythme normal. Les mouvements de Paimon, les chuchotements des autres, et même l’air que je respirais à travers mon nez, tout avait repris son rythme.
« ……C’est pourquoi, cette dame sollicite la punition immédiate de Dantalian. Cet meurtre est inexcusable. »
Paimon pointa en ma direction avec son éventail.
« La punition appropriée serait une amende de 1,000,000 Libres en compensation pour le meurtre d’Andromalius et Dantalian lui-même d’être confiné dans la Prison de Glace pendant 15 ans ! »
Je me demande s’ils trouvaient que la punition était excessive. Les invités dans la salle de bal commencèrent à s’agiter. La moitié nous regardait avec intérêt et curiosité, tandis que l’autre moitié hochait leur tête comme s’ils prenaient du plaisir.
Dans cette situation, Lapis Lazuli répondit doucement.
« Oui, votre altesse ? »
« Je veux que tu suives mes prochains ordres sans contester mes décisions. Eloigne-toi de cinq pas et, comme si tu avais quelque chose d’urgent à régler, je veux que tu te diriges vers l’entrée de la salle de bal en toute vitesse. »
« ……Doit celle-ci sortir complètement ? »
La voix de Lapis Lazuli était rauque. M’enfin, dans cette situation où le Seigneur Démon au rang 9 nous accusait, c’était inévitable pour elle de ressentir de la pression.
Pour son confort, je chuchotai aussi doucement que je le pus.
« Non. Tu n’as pas besoin. Le plus grand numéro de cirque du monde est sur le point de se dérouler sous tes yeux, je veux que tu regardes toute ma performance. Mets-toi à l’aise près des sièges VIP. »
« Les sièges VIP…… ? »
Lapis Lazuli fut légèrement surprise par mon attitude désinvolte.
Alors que je lui chuchotai à l’oreille, j’examinais chaque recoin de cette salle de bal. 65 personnages importants s’étaient réunis dans cette salle. Même si mon cerveau était le meilleur cerveau de l’univers, faire attention à 65 personnes en même temps était une tâche ardue.
« Je vais compter jusqu’à cinq. »
Lui ordonnai-je d’une voix étouffée.
« Tu bouges au moment où le nombre ‘un’ sort de ma bouche. Cinq. Quatre. Trois. Deux…… »
Un.
Lapis Lazuli bougea ses pieds.
Suivant mes ordres, elle recula de cinq pas. Elle hâta ses pas, et se dirigea droit vers l’entrée de la salle de bal.
‘S’il y a un autre complice qu’Ivar Lodbrok.’
Je concentrai mon attention sur chaque individu présent dans la salle de bal.
‘Ils ne feront pas attention à la marionnette, Dantalian, mais à la vraie responsable du complot, Lapis Lazuli.’
65 personnes.
Parmi eux, la personne qui regarderait Lapis Lazuli jusqu’à la fin était ‘l’ennemi.’
Une fois que Lapis Lazuli s’éloigna, 21 des 65 personnes se tournèrent vers elle par instinct. Mais ce n’était que pour un court instant. Les invités perdirent bien vite leur intérêt à propos des mouvements de cette petite succube, et se reconcentrèrent sur Paimon ou moi. Pour eux, ils n’avaient aucune raison de faire attention à Lapis Lazuli.
‘Sors.’
Je souris.
Je me demande si mon cerveau avait surchauffé, en signe de chaleur, une goutte de sueur se forma sur mon front.
‘Montre-toi, ma proie.’
Après 3 secondes, les 21 suspects furent réduits au nombre de 15.
Après la cinquième seconde, les 15 suspects se réduisirent à 4.
Après 11 secondes…… une seule personne.
Seul Ivar Lodbrok.
Le vampire déguisé en vieil homme, tout en fronçant les sourcils, fixa Lapis Lazuli jusqu’à la fin.
‘Aha.’
J’arrondis les coins de mes lèvres.
‘Pas d’autre complice autre que Paimon ?’
La troisième étape de l’équation était résolue.
Le motif du coupable, trouvé – le complice du coupable, trouvé – authenticité de mes spéculations, confirmée – toutes les étapes étaient finies.
‘Deux personnes seulement, Ivar Lodbrok ?’
En vérité, il manquait de personnel.
Oh, mon habile vampire.
Pas seulement Paimon, tu étais aussi supposé rattacher à ta cause Barbatos et Marbas. Tu te disais l’homme le plus riche du monde des démons. N’aurais-tu pas réussi à acheter Barbatos et Marbas si tu avais utilisé toute ta fortune ?
Mais un seul Seigneur Démon.
Oh, et que ce Seigneur Démon soit Paimon !
Afin de détruire un simple rebut dans ce monde, j’avais dépensé toute ma fortune et avais reçu un prêt de 10,000 pièces d’or. J’avais mis ma fortune entière sur le tapis. C’était ce que j’appelais donner tout ce qu’avait un lion pour chasser un lapin.
Si quelqu’un vient vers toi avec l’intention de tuer, n’hésite pas à donner tout ce que tu as.
Quel individu discourtois, mon âme lamenta.
Ce monde était rempli de sots qui ignoraient l’étiquette. J’étais l’une de ces personnes qui vivait leur vie avec un respect à toute épreuve. La tragédie de ce monde attisait ma lamentation.
Comment pouvez-vous vivre sans aucune honte ?
Pourquoi se fatiguaient-ils à chasser leurs proies ?
Pourquoi ceux, qui avait résisté à leur fainéantise pour partir chasser, étaient aussi pingres, pourquoi ne donnaient-ils pas le meilleur d’eux-mêmes pour capturer la proie ?
Ma deuxième demi-sœur me critiquait d’avoir le cerveau le plus tordu de l’histoire de l’humanité, mais elle avait tort. Je ne comprenais pas comment les gens arrivaient à vivre une vie ‘à demi sincère.’ Je faillissais à comprendre leur logique…….
Je n’y peux rien.
Je vais t’apprendre personnellement les bonnes manières.
Je te ferai regretter de ne pas avoir risqué ta vie lorsque tu as décidé de perturber la vie confortable d’une autre personne.
« Cette dame suggère une audience formelle ! Moi, Paimon, le Seigneur Démon au rang 9, ainsi que le seigneur en charge de la justice, aimerais incriminer le rang 71, le Seigneur Démon Dantalian. »
Oui.
Pour commencer, Paimon.
Tu étais le premier souci.
Tu, en réfléchissant rationnellement, avais jugé que j’étais la marionnette de Barbatos. Que j’avais aidé et contribué à la contagion de l’épidémie, et que j’avais par la suite regardé des millions d’innocents périr.
Paimon, indigne d’un Seigneur Démon, arborait des relations amicales avec les humains. Elle aimait se déguiser en humaine et frequentait des hommes. Même dans le jeu, quand le personnage principal avait rencontré Paimon, qui était déguisée en humaine, il ne l’avait rencontrée que par chance alors qu’elle se promenait en ville.
Paimon avait eu le coup de foudre pour le héros. Jusqu’à ce que le héros ne la combatte, elle lui avait répétitivement fait des avances. Même empalée par l’épée du héros dans ses derniers moments.
– Ce corps se meurt.
– Ne pourriez-vous pas octroyer à cette dame un dernier baiser d’adieux ?
Elle avait confessé son amour pour le héros de cette manière.
Le héros, incapable d’ignorer ses derniers souhaits, embrassa Paimon. Et ce, même si d’innombrables héroïnes souhaitaient recevoir le premier baiser du héros. Celle qui avait volé le premier baiser du héros était Paimon, un Seigneur Démon, l’ennemi de l’humanité. Une belle ironie, n’est-ce pas ?
Avec la propagation de la Faucheuse Noire, des nombreux humains continuaient à mourir. Du point de vue de Paimon, qui considérait les humains comme des êtres dotés d’intelligence au même titre que les démons, la Faucheuse Noire était une calamité impardonnable.
‘Je ne peux pas pardonner Barbatos pour cette tragédie.’
‘Je punirai aussi Dantalian qui agit sous vos ordres.’
Jusqu’ici, tout allait bien.
Elle ne sortait pas de la norme.
Tous les jours, des innocents se faisaient condamnés injustement. Toutefois, si vous y réfléchissiez, avant de pointer quelqu’un du doigt, n’était-ce pas plus judicieux de converser avec lui avant de prendre une décision ?
Pourquoi attaquer dès le départ ?
As-tu tes menstruations ? Es-tu toi aussi, peut-être, sous l’influence du syndrome à-jamais-en-période-de-règle ? Tu n’arrives pas à contrôler tes turbulences émotionnelles ? C’est un gros souci. Je te recommande d’aller voir un docteur pour qu’il soigne tes syndromes.
Mais avant tout, soignons ton cerveau.
Sois une enfant sage, et apprends ce qu’est l’étiquette.
Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.
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Hey hey la compagnie, je n’ai pas de check, donc si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !
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Merci pour le chapitre.
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Merci pour le chapitre
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J’ai trouver 4 fautes je sais plus trop où ……
Sa s’écrit pas « D’élégantes » au lieu de « D’élégants » ? au tout début
D’élégants dames et gentilhommes sortaient sans arrêt des calèches alignées devant la porte principale
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« D’élégants dames et gentilhommes. »
-> « gentilhommes » est masculin, et vu que les sujets sont « dames et gentilhommes », normalement « élégants » est au masculin
Par contre si tu as d’autres fautes à relever, je suis preneur !
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Mais sinon super chapitre, j’ai envie voir la suite.
Je me suis habituer a mettre de la musique quand je lis sa fais bizarre, ce coup ci » 10 years novacaines »
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Merci pour la musique, ça va dans la playlist -> gaming. Elle est cool ! Par contre je ne sais pas comment tu fais pour écouter de la musique en lisant, je n’arrive pas à me concentrer sur ma lecture quand j’ai du bruit aux alentours.
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trop cruel cette fin de chapitre VIVEMENT la suite !!!!!!!
Merci pour le chapitre 🙂
ps: Paimon et le vieux vont pleurai quand notre héros a l’esprit tordue en aura fini avec eux >:)
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merci pour le chapitre
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La loi ne stipule pas, elle dispose. C’est le contrat, les traités internationaux qui stipulent, sinon c’est super ! 🙂
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Plutôt vers la fin ou le début du chapitre ? Desole je ne retrouve pas le passage 😦
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