Trad & Adapt : Ilanor
Check : Miss X
Yo ~ Et c’est parti – peut-être – pour un deuxième mois bleu ! DMW 54 au rendez vous, on s’approche enfin de la capitale, et c’est le début de la montée en puissance de notre roublard préféré. Quoi ? C’est censé être un héros ? Franc, honnête, etc… ? Naaah, faut pas plaisanter avec ça… Sur ce, bonne lecture !
Et encore merci à Miss X pour tous ses checks ! (Probablement la personne la plus remerciée de l’équipe…)
Partie 1 :
La capitale du Royaume de Rulain, Ruledia.
Au crépuscule de l’Empire de Nadick, ce royaume prit son indépendance. Quand le duc de Rulain devint le roi fondateur, il transforma le château de Rulain dans lequel il résidait à l’époque en palais royal. Après cela, il agrandit la capitale, afin qu’elle soit digne d’un roi. Elle était devenue beaucoup plus vivante et belle à mesure que le temps passait.
Une escouade de soldats sortait du palais royal. Il y avait vingt chevaliers et trois magiciens. De plus, le groupe comprenait aussi deux soigneurs. La composition de l’équipe était telle qu’il était peu probable qu’ils partent en patrouille.
Ils avaient quitté la capitale pendant la nuit, puis s’étaient dirigés vers leur destination.
Le chevalier vétéran d’âge moyen qui commandait le groupe prit la parole.
« Nous pourrons sans problème rejoindre le groupe de Son Altesse dans l’après-midi.
– Je pense aussi.
– Personnellement, j’attends beaucoup de cette rencontre. Je ne sais pas pourquoi le Duc de l’épée draconique vient ici, mais…
– C’est la même chose pour moi. »
Les chevaliers n’étaient pas les seuls à répondre. Ils partageaient tous la même attente. Ils n’en parlaient pas, mais leurs yeux brillaient à la mention du ‘Duc de l’épée draconique’.
Ces hommes avaient été envoyés par le trône afin d’accueillir la Princesse Métisse Arrieta. En apprenant qu’un groupe louche avait essayé de la capturer, il avait envoyé suffisamment de troupes pour la protéger.
Arrieta ne s’attendait pas à un tel accueil.
Alors qu’elle était sur le point d’atteindre la capitale en sécurité, elle avait décidé d’envoyer une brève explication de ce qui s’était passé pendant les derniers jours. Cependant, pour sa part, le trône ne pouvait s’empêcher d’être épouvanté par les nouvelles.
Koo-goo-goo-goo-goong……!
« Mmmm ? »
Les chevaux avançaient d’un pas indolent tandis que les chevaliers discutaient entre eux. Cependant, leurs expressions se durcirent en entendant au loin le son d’une explosion.
Koo-ooh-ooh-oohng……!
Il n’y en eut pas qu’une seule. Des explosions consécutives résonnèrent. Le chevalier vétéran demanda.
« De quoi pensez-vous qu’il s’agisse ? Y-a-t-il une unité qui s’entraîne par ici ? »
Peu importe où vous allez, les armées s’entraînaient avec la magie. C’est pourquoi on pouvait occasionnellement entendre des explosions en passant.
« Attendez un moment, s’il vous plaît, répondit le mage. »
Il utilisa une magie de divination. L’origine des explosions était trop lointaine, donc il était impossible d’obtenir des informations détaillées sur ce qu’il se passait. Cependant, on pouvait ainsi évaluer la situation.
Bientôt, le magicien palit.
« Je ne pense pas que l’armée s’entraîne actuellement. Le son provient de la route.
– Oh non ! Est-ce que c’est le groupe de Son Altesse ? »
Le groupe d’Arrieta, qu’ils rejoignaient, pourrait être attaqué à nouveau. Le chevalier vétéran cria.
« Tout le monde au galop !
– Oui, monsieur ! »
Ils galopèrent à pleine vitesse en direction de l’explosion. Ces dernières continuaient tandis qu’ils s’approchaient.
Kwah-kwang……! Kwahng……! Kwahhhhng……!
On pouvait dire rien qu’au bruit qu’une violente bataille se déroulait. Alors qu’ils approchaient de l’endroit, les chocs magiques leur titillaient les sens.
‘Qui affronte qui ?’
Le chevalier vétéran devint très anxieux. C’était un Quadruple Maître, mais la puissance des explosions était telle qu’il n’aurait pas pu la gérer avec son pouvoir.
Cependant, en arrivant frénétiquement sur les lieux, ils ne purent s’empêcher d’être étonnés.
« Votre Altesse ? »
Deux personnes se tenaient à une petite distance des explosions. L’une d’entre elle était une belle fille aux cheveux blonds et aux yeux jaunes. C’était la Princesse Métisse Arrieta. Sa jeune servante était à ses côtés, et elles observaient tranquillement la bataille.
« Mmm ? N’êtes-vous pas Sire Véran ? »
Arrieta reconnut le chevalier vétéran et se retrouva surprise. Ce dernier descendit vite de son cheval. Il était lui aussi déconcerté, et il oublia le cérémonial à observer en présence de la royauté. Il lui demanda.
« Je vous demande pardon, mais que se passe-t-il ici ?
– C’est la question que je voulais vous poser. Pourquoi êtes-vous ici ?
– Nous devons escorter le groupe de Son Altesse jusqu’à la capitale.
– Ah. Est-ce à cause du message que je vous ai envoyés en avance ? Il semble que je vous ai dérangés pour rien. »
Arrieta ne put s’empêcher de rire. Elle avait envoyé de ses nouvelles sans vraiment y penser. Bien sûr, c’était ce que le trône ferait en réponse.
Véran l’interrogea prudemment.
« Votre Altesse. Qu’est-ce…. »
Kwah-kwahng !
À ce moment, le son d’une explosion résonna encore. Véran, surpris, regarda dans la direction d’origine des explosions.
Il entendit la réponse d’Arrieta à côté de lui.
« Ce sont les membres de mon groupe. Sire Azell et le Duc Tarantos sont au milieu d’un match d’entraînement. Vous n’êtes pas en danger si vous ne vous approchez pas trop. Ne vous en inquiétez pas.
– Ils sont au milieu d’un match d’entraînement, demanda Véran. »
Sur quoi, Arrieta hocha la tête.
« C’est cela.
– … »
Véran oublia les mots qu’il s’apprêtait à prononcer. Cela se passait en face d’Arrieta. De plus, l’action qui se déroulait en face d’eux dépassait tout ce qu’il aurait pu imaginer.
‘Ça ? C’est une session d’entraînement ?’
C’était trop grandiose et intense pour être appelé un match d’entraînement.
« Tu esquives autant que d’habitude ! »
Kairen hurla d’une voix énervée. Au même moment, ses deux épées dansèrent férocement. En un clin d’oeil, en plein vol, il frappa plus de dix fois avec ses épées.
Shwee-shwee-shwee-shwee-shweeek!
L’air se déchira, mais la personne qui aurait dû gémir n’était pas là. Kairen était sûr d’avoir attaqué le vrai corps, mais l’illusion grimaçante avait disparu. Puis, une présence dangereuse apparut sur son flanc.
Zzuhng !
L’épée heurta l’épée, et un son cristallin résonna. Cependant, cela ne dura qu’un instant. La résistance que Kairen sentait dans ses mains disparut comme un mensonge. Il ne put s’empêcher de chanceler. En un éclair, un jeune homme aux cheveux rouges appelé Azell surgit derrière lui.
Kairen laissa échapper un cri d’indignation. Il frappa sans même regarder en arrière.
« Combien de fois vas-tu utiliser la même méthode ?
– Jusqu’à ce que ça ne marche plus sur vous.
– Ook ? »
Kairen était stupéfait. Il était sûr (ndt : une fois n’est pas coutume) d’avoir attrapé le vrai corps, donc il avait frappé en arrière dans un mouvement acrobatique. Mais pourquoi la voix d’Azell venait-elle de l’avant ?
Alors, une lame s’appuya sur sa gorge. Azell dit d’un air triomphant.
« Hoo ! J’ai gagné aujourd’hui.
– Merde ! »
Kairen blémit.
« J’ai détruit ton enchaînement de trois clones. Tu en as créé quatre ? Tu es un gamin ? Tu vas continuer à ajouter un autre clone à chaque fois que j’en détruis un ?
– Uh-huh. Vous ne devriez pas vous plaindre après avoir perdu de cette manière. De plus, ce n’était pas un enchaînement de 4 clones. Vous êtes très loin de la vérité.
– Quoi ? Dans ce cas, bon sang, qu’est-ce que tu as fait ?
– Bien sûr, c’est un secret. Vous devriez y réfléchir et trouver votre propre réponse. Peut-être que si vous gagnez la fois prochaine, je vous le dirai. Avec ce match, j’ai trois victoires d’avance sur vous. Je vais récupérer une belle récompense en arrivant à la capitale. »
Azell se mit à siffler en rengainant son épée.
Après le premier match d’entraînement à l’épée, Kairen et Azell s’étaient affrontés tous les jours sur la route de la capitale. Ils avaient même commencé à utiliser le qi de dragon-démon et l’Ordre Spirituel.
Bien sûr, c’était un entraînement, donc ils avaient fixé certains paramètres à l’avance. Pourtant, les conséquences en étaient plutôt terrifiantes. C’est pour cette raison qu’ils n’utilisaient que l’escrime quand ils étaient près d’une ville. Ils s’étaient aussi entendus pour ne pas utiliser de techniques causant trop de dégâts à l’environnement.
Actuellement, les résultats d’Azell s’élevaient à 7 victoires, 4 défaites et 2 matchs nuls. Kairen rengaina ses deux épées en grognant.
« Ma réputation en tant que duc de l’épée draconique a pris un grand coup. Bien sûr, personne ne vous croira même si vous leur dites que vous avez gagné.
– J’imagine. »
Azell sourit en pensant intérieurement.
‘Mes amis ne m’auraient jamais cru si je leur disais que j’ai perdu quatre fois.’ (ndt : T’inquiète pas, ils ne sont plus là pour le savoir ~)
Même si Azell était affaibli, c’était un grand accomplissement pour Kairen. De plus, Azell ne pouvait se vanter d’être meilleur que lui. En termes purement techniques, il avait l’avantage, mais une fois qu’ils commençaient à utiliser leurs vrais pouvoirs, il était difficile pour Azell de surmonter la différence de force. Il avait aujourd’hui obtenu la victoire en utilisant tous les divers tours qu’il avait cachés jusqu’à maintenant.
‘Si c’était un vrai duel… Mmm, je me donnerais 3 chances et 7 dans sa faveur.’
Azell donna une appréciation froide en considérant la différence de puissance de combat entre lui et Kairen. Cela montrait à quel point il estimait Kairen.
Azell devint trop bavard.
« Eh bien, je me fiche qu’ils ne le croient pas. Ce n’est pas comme si je le faisais pour faire perdre la face à Votre Grâce.
– Espèce de tas de merdes. » (ndt : Ouah, le monsieur, il est grossier, et mauvais perdant !/ndc: comme toi Fausti-chan ^^ ndt : Maaaais ! C’est pas vrai ! Diffamation !)
Ils s’affrontaient tous les deux après avoir pris un pari. Ils avaient accepté d’accomplir une requête si l’autre gagnait. La demande devait être raisonnable. Véran et les chevaliers étaient terrifiés, la bouche ouverte comme si leurs mâchoires allaient se détacher.
« Hmmm. Est-ce que vous êtes venus de la part du trône ? Je suis le duc Tarantos, Kairen Tarantos.
– C-C’est un honneur de pouvoir vous rencontrer, Duc de l’épée draconique. »
Véran fut à peine capable de reprendre ses esprits, puis il salua Kairen.
Partie 2 :
Après s’être joint à l’escorte envoyée par le trône, il fallut 4 jours au groupe pour atteindre la capitale, Ruledia.
Elle ne pouvait pas être comparée aux autres cités. Elle était bien plus vaste, et plutôt grandiose. Azell était légèrement impressionné.
‘La taille n’est pas comparable, mais l’apparence extérieure de la cité est à peu près aussi belle ou plus que celle des anciennes villes.’
Avant qu’Azell n’aille dormir, l’Empire de Nadick avait presque unifié le continent sous le grand empire. De plus, ils avaient fait plutôt attention à ce que la capitale ait une digne apparence. C’était une ville vraiment impressionnante.
De plus, il réalisa que cette cité était beaucoup plus grande que n’importe quelle ville qu’il avait vue jusqu’à maintenant. Il ne put s’empêcher d’apprécier regarder la cité affairée. Ce qu’il préférait, c’était tous ces gens débordants d’énergie.
‘Je parie que l’Empire de Nadick est devenu comme ça après que je sois allé dormir.’
Après la fin de la guerre des Dragon-Démon, une profonde cicatrice avait été laissée derrière. Azell se souvenait des gens. Ils avaient gagné un espoir pour le futur, mais la majorité d’entre eux se battait pour survivre.
Le groupe recevait les regards des résidents de la capitale. De plus, les gens criaient de joie à la vue d’Arrieta.
« Arrieta ! Arrieta ! »
« La Vaillante Fleur du Royaume ! »
On lui lançait des flatteries embarrassantes. Qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, de vieux ou de jeunes, cela n’importait pas. Azell découvrit qu’Arrieta était une existence universellement aimée. (ndt : En même temps, qui n’aime pas une jolie fille ? x))
Azell lui demanda timidement. (ndt : What ? Azell ? Timide ? Où ont-ils caché le vrai ?)
« .. C’est donc la raison pour laquelle vous êtes préparée ?
– Si je marchais dans la capitale en ayant l’air misérable, cela salirait la réputation du trône. C’est énervant, mais je dois le supporter. »
En réalité, ils auraient pu arriver à la capitale la veille au soir. Cependant, Arrieta avait insisté pour s’arrêter dans une ville un peu à l’écart de la capitale. Elle avait retardé son emploi du temps, et quand elle était descendue de sa chambre le matin, elle s’était faite belle. Elle avait dit qu’elle devait montrer une belle apparence à ceux qui l’attendaient.
Azell lui demanda.
« Aaah. Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas eu Mademoiselle Enora ?
– Mmmm. Eh bien… »
Quand elle était partie afin de visiter la garde de la frontière Ouest, Arrieta avait insisté pour laisser Enora derrière. Cependant, elle avait échoué face à la ténacité de cette dernière. Tandis qu’elles voyageaient, Enora avait découvert qu’Arrieta était incapable de bien s’habiller.
Arrieta laissa échapper un rire amer.
« J’aurais été dans une situation difficile, mais je suis sûre que cela se serait bien terminé.
– … Je ne pense pas, non…
– Si, finalement, cela n’avait pas fonctionné, j’aurais pu emprunter la servante d’un noble aux environs. Je ne suis pas un cas aussi désespéré que vous le pensez, commença à se justifier Arrieta. »
Azell regarda Enora. Elle ne disait rien, mais elle avait sorti les épaules en se pomponnant.
« J’imagine qu’être une servante de la famille royale est une belle réussite, Mademoiselle Enora.
– Bien sûr. Ce n’est pas quelque chose que n’importe qui peut devenir. Me voyez-vous un peu différemment maintenant ?
– J’ai toujours pensé que Mademoiselle Enora était exceptionnelle. Vous ne l’aviez pas encore réalisé ?
– Oh. Pour flatter, vous êtes presque du même niveau qu’un vétéran chevalier. »
Même si elle parlait de cette manière, il pouvait dire qu’elle appréciait sa flatterie.
Arrieta reprit un port digne, et cela montra au peuple qu’elle était rentrée saine et sauve. Quand les gens avaient appris qu’elle revenait, ils avaient libéré une partie de leur emploi du temps, et ils étaient prêts à l’accueillir. (ndt : Wow, effectivement, on peut dire qu’elle est appréciée.)
Comme ils étaient en chemin pour assister à une audience du roi, Azell interrogea Giles.
« Il y a un problème, Sire Giles ?
– Ooh. Mmmm ?
– Vous êtes stressé comme une nouvelle recrue recevant sa première affectation.
– … Est-ce que j’agis vraiment comme cela ? »
En tant que soldat, c’était une métaphore qui le terrifiait réellement. Azell reprit.
« Oui, c’est vrai. Pourquoi ?
– Ah… C’est… Je ne peux pas m’empêcher de devenir nerveux en pensant que je vais devoir rencontrer Sa Majesté.
– C’est une réponse normale. En fait, Sire Azell est celui qui est étrange. Comment faites-vous pour ne pas être affecté ?
Boar posa cette question. Il faisait partie des Chevaliers Royaux, donc il avait déjà rencontré le roi. Cependant, la première fois, il avait été plus stressé que Giles actuellement. Au lieu de cela, Azell était complètement détendu.
« Mmmm, dit Azell, je ne sais pas. C’est un grand honneur d’obtenir une audience avec un roi, mais nous ne sommes pas les figures de proue. Nous avons juste à nous tenir près de la princesse. Après être resté immobiles, nous partirons simplement.
– J’imagine… Pourtant, je ne peux pas m’en empêcher.
– Bon, Sire Azell, vous avez agi de cette manière même en rencontrant la princesse et le duc. Je ne sais pas si vous êtes audacieux, ou sans peur. »
Giles laissa échapper un rire amer.
Merci pour le chapitre
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Merci pour le chapitre ^^
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vraiment sympa ce chapitre, sa promet d’être intéressant pour la suite, merci
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Eh ! Ce n’est pas pour rien que je le traduis ! x)
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merci pour le chapitre
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merci pour le chapitre
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Merci pour le chapitre!!!
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