Dungeon Defense – Volume 2 Chapitre 3 (Partie I)

Traducteur : JetonS

Adapt : ———
Check : ———


Salut la compagnie !
Vous vous dites surement ‘mince, mais il est sérieux à sortir ses chapitres une semaine sur deux? Et son planning alors?’, et si vous êtes ennuyés par mon manque de travail, eh bien vous avez des raisons légitimes puisque je suis en effet très en retard sur mon planning (en retard de déjà 2 chapitres). Cependant voilà, j’ai de moins en moins de temps pour traduire, et je n’arrive plus à assumer les 6000mots par semaine (ce qui demande plusieurs heures de travail). Je ne drop pas le Novel cependant, la sortie des chapitres se fera de façon plus aléatoire, je ne peux plus vous promettre une sortie régulière. Désolé donc pour ceux qui suivaient la série avec ferveur puisque je me vois obligé de ralentir le rythme de parution. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur, j’essaierai dans la mesure du possible de sortir un chapitre par semaine, mais ce n’est pas du tout sûr.


 

dd17

Chapitre 3 – Hymne Inhumain


▯ Le Gardien Nordique, Margrave de Rosenberg, Georg von Rosenberg

Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 9, Jour 15

Alentours du Château du Seigneur Démon Dantalian


Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.

 

« Il semblerait que les ennemis n’ont pas d’avant-garde, votre excellence. »

« Mmh. Les informations envoyées par nos espions m’ont l’air fiables. Il n’y a rien d’impressionnant à ce Seigneur Démon nommé Dantalian…… »

J’hochai de la tête suite au rapport donné par mon subordonné.

A l’heure actuelle, mes troupes, les troupes du Margrave de Rosenberg, avançaient lentement. La destination était la forteresse du Seigneur Démon Dantalian. Notre avancée se faisait sans encombre. Le moral des troupes était haut, et les pas de chacun était léger.

C’était une expédition abrupte, mais personne ne s’en plaignait. Je leur étais reconnaissant. Une force de 1,500 soldats suivaient sans broncher les ordres des supérieurs. Il n’y avait rien de plus plaisant pour un général.

« Votre excellence. Pensez-vous que la rumeur dit vrai ? Que le château du Seigneur Démon Dantalian regorge d’herbes noires à ne plus savoir quoi en faire…… ? »

« La véracité de la rumeur est sans importance. L’important est que la rumeur s’est déjà propagée dans nos terres. »

La raison décisive de notre expédition était la Faucheuse Noire.

Cette épidémie terrible qui ressemblait plus à un cauchemar qu’autre chose, et qui faisait régner la terreur dans nos terres. Les amis et membres de la famille qui étaient en parfaite santé pouvaient d’un jour à l’autre devenir un cadavre. C’était la terreur incarnée.

Malheureusement, les habitants sur mon territoire ne faisaient pas exception à la règle. En un seul moi, 2,000 de mes citoyens étaient morts.

Tous tremblaient de peur avec cette épidémie, et ce, peu importe le statut social de la personne. Selon un rapport envoyé par un huissier, une petite population rurale qui vivait au sein d’une petite montagne avait péri. Il y était allé par récolter les taxes, mais au final, il y était allé creuser des tombes pour les morts. Quelle histoire glauque……

« L’insécurité et la peur règnent parmi mes sujets. Si nous restons assis les bras croisés, l’opinion publique se dégradera, ce qui pourrait éventuellement terminer en une révolte. »

« Une révolte…… »

Le visage de mon adjudant se raidit.

Il était surement surpris que moi, le seigneur, puisse mentionner la possibilité d’une rébellion. Mon adjudant était compétent, la seule chose qui lui manquait était le courage. Se relaxerait-il si je souriais plus ?

« Pensez-y de cette manière, ce n’est qu’une hypothèse. Regardez, que penseraient mes sujets si leur seigneur restait les bras croisés tandis que leurs amis et collègues mouraient sous leurs yeux ? Il serait difficile de tolérer un tel destin. »

« Mais c’est irrationnel…… La Faucheuse Noire est une punition divine ordonnée par les Dieux. Ce n’est pas à la portée de votre excellence. »

« Punition divine ou autre, c’est au rôle du seigneur de se soucier de ses sujets. Si un seigneur décide de fuir la situation, la seule fin qui l’attend est la ruine. »

« Votre excellence. »

Mon adjudant me regarda d’un regard empli d’admiration.

Ne me regardez pas avec ces yeux. Je n’ai fait qu’évoquer l’évident. Les jeunes de nos jours deviennent trop vite émotionnels.

Ou alors mon âge avancé me déconnectait de leur sensibilité ? C’était déprimant. Les seules choses qui augmentent avec l’âge sont les rides et la graisse. J’aimerais aller sur un champ de bataille et mourir d’une fin honorable……

Il n’y avait eu aucune guerre qui avait la vraie odeur d’une guerre ces dernières années. Et une guerre massive avait d’autant moins de chances de se produire avec l’éruption de la Faucheuse Noire.

Ainsi, j’avais subséquemment plus de chances de mourir sur un lit confortable que sur un champ de bataille. En d’autres mots, une mort honteuse pour un guerrier. Comment vais-je me présenter devant mes ancêtres une fois mort……

« Au moins, les citoyens doivent savoir que les haut gradés ne sont pas au repos. Que les herbes noires soient effectivement au château du seigneur démon ou non, c’est un problème secondaire. Leur montrer que nous faisons notre possible pour améliorer l’état des choses est l’important. »

« Je comprends. Ce sont des contraintes politiques, hum…… »

« Mmh. »

J’hochai de la tête.

« On peut se réjouir que l’objet de la rumeur soit Dantalian. Quel soulagement qu’il ne soit qu’au rang 71. »

« Un soulagement ? »

Parfaitement.

Supposons que la rumeur disait que le détenteur du monopole de l’herbe noire était le rang 8, Barbatos. Il aurait été difficile pour mes forces de Margrave de prendre d’assaut Barbatos. Utiliser la rumeur à des fins politiques aurait été impossible.

En d’autres mots, quelle chance que Dantalian soit un menu fretin.

Ce n’était pas un individu dont l’histoire s’en souviendrait.

« Nous pouvons briser le cou de Dantalian à tout moment. Honnêtement, son titre de Seigneur Démon est une blague aux oreilles. Il est un menu fretin. Rien de plus, rien de moins. »

Selon les informations rassemblées par mes troupes, Dantalian n’avait même pas de base pour se défendre, il se terrait dans une cave. Il n’avait même pas une seule tour d’avant-garde ou de rempart. Subjuguer Seigneur Démon Dantalian était aussi facile que de briser le cou d’un enfant.

Pour ainsi dire, quelle chance.

« Nous pouvons nous permettre de déployer nos troupes parce que notre cible est Dantalian. Si c’était Barbatos, nous ne pourrions pas bouger d’un pouce. Nous aurions attendu patiemment la révolte de nos sujets. Quelle chance que l’objet de la rumeur soit Dantalian…… »

Mon adjudant s’émerveilla.

« Les mots de votre excellence sont sages, je peux dire que la Déesse de la Fortune sourit à votre excellence. »

« Mmh ? Vous pensez ? »

« Oui. Les autres gouverneurs sont trop loin pour déployer leurs troupes même s’ils le voulaient. Mais le territoire de votre excellence est à deux pas du château du Seigneur Démon Dantalian. Peu importe la grandeur de l’empire, seul votre altesse possède cette opportunité ! »

« C’est ce qu’on appelle de la chance. Et la chance ne vous sourit que quelques fois dans une vie. »

Mais je vois. Mon adjudant marquait un point. Etait-il permis de me réjouir de cette chance que me conférait la Déesse de la Fortune ?

En déclarant d’une voix firme.

« Soldats, avancez ! La forteresse de Dantalian n’est qu’à deux journées de marche. Nous obtiendrons les butins de guerre que nous voulons ! »

« Oui, votre excellence ! »

Les généraux en commande de mon armée s’éparpillèrent et reléguèrent mon ordre au restant des soldats.

« Bougez-vous. La pause est finie. Levez votre sale derrière et marchez tels des canards ! »

Les troupes se dépêchèrent de bouger. Tous les soldats avaient des armures légères. Nous avions mobilisé des infanteries légères afin de terminer cette bataille au plus vite. IL serait aussi difficile de transporter les ressources si nous n’avions pas fait cela, ce choix était évident.

Je levai mes yeux au ciel et murmurai.

« Le temps est clément. »

Le soleil était caché derrière les nuages. Le vent était rafraichissant. C’était un temps idéal pour avancer. Nous rencontrerons Dantalian dans deux jours. Pillons vite le château de Dantalian pour rassurer mes sujets.

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


▯ Plus Faible Seigneur Démon, Rang 71, Dantalian

Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 9, Jour 15

Alentours du Château du Seigneur Démon Dantalian


Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.

Les sorcières m’avertirent qu’une armée inconnue s’approchaient dangereusement.

Leur puissance militaire, approximativement 1,000 soldats. Une armée constituée uniquement d’humains et pas de démons. D’après les estimations des sorcières, avec le rythme d’avancée des ennemis, ils seraient bientôt à nos portes.

« Les avons-nous découverts trop tardivement…… ? »

Murmurai-je la tête basse.

Nous les avions remarqués trop tard. La raison était simple. Nous n’avions pas d’idée quant à la direction d’où proviendrait les ennemis. La lettre nous avait dit que les envahisseurs apparaitraient aujourd’hui, mais ne nous disait pas qui ils étaient ni d’où ils venaient.

Le résultat fut cette situation déplaisante. Les forces ennemies nous avait pris au dépourvu. J’avais l’impression d’être aussi aveugle qu’une chauve-souris. Heureusement, nous avions la reconnaissance aérienne des sorcières, si nous ne les avions pas, quand les aurions-nous découverts…… ?

Les jeux et la réalité étaient différents. Dans une guerre réelle, il n’y avait ni fenêtre de notification, ni mini carte pour nous informer que ‘les ennemis approchaient de cette direction.’ C’était déprimant, je devais trouver moi-même la location des assaillants. C’était le pire scénario possible pour un homme d’intérieur tel que moi. N’y avait-il pas de sort magique pour anéantir les forces opposantes d’un seul trait, comme dans un jeu ? N’y-avait-il aucun moyen ? Je vois.

Quel désastre……

Depuis la mésaventure avec Lazuli, mon humeur était désastreuse. Ce monde était trop fatiguant.

Pourquoi vivais-je ? J’avais compris que ma vie était pourrie depuis mes 6 ans, et pourtant j’étais encore en vie. Etais-je masochiste ?

……Oui, je connaissais la vérité. Ma personnalité était accablante, tant que je parvenais à mes fins, je n’aurais aucun scrupule à massacrer des enfants et des vieillards. Je n’avais pas le moindre remord. Le bonheur de ma vie reposait sur la manipulation. Remettre à leur place tous ces fous arrogants qui osaient me provoquer était les fruits de ma vie. Qu’étais-je supposé faire ? Depuis ma naissance, ma personnalité avait été forgée ainsi.

Toutefois, il y avait bien un moment où j’avais essayé d’échapper à mon destin. Après la mort de mon père, j’avais abandonné mon droit à l’héritage et je m’étais renfermé sur moi-même. Mais pour une raison quelconque, on m’avait transporté dans ce monde régi par les lois de la jungle. Ma vie se faisait de pire en pire……

« Aaaah- »

Un soupir s’échappa contre mon gré.

C’était difficile de vivre de manière diligente, ne me dites pas que même une vie paresseuse n’était pas autorisée ? C’était vraiment mon destin. Un destin qui seyait bien à une vie merdique. Qu’ils crèvent tous.

Laura de Farnese prit la parole.

« Seigneur, vous n’avez pas bonne mine. Allez-vous bien ? »

Laura de Farnese et moi avions une petite réunion stratégique. Elle avait probablement été inquiétée par mon soupir en plein milieu de notre réunion. Je regardai Mademoiselle Farnese avec des yeux dénués d’espoir.

« Farnese. Quand la vie te semble merdique, que fais-tu ? »

« Mmh ? De quoi parlez-vous ? La vie l’a toujours été. Est-ce que votre altesse a déjà ressenti, une fois, que la vie n’était pas qu’un tissu de foutaises ? »

Mademoiselle Farnese cligna ses yeux tandis que je haussai les épaules.

« Eh bien…… Pas encore. »

« Je vois. Votre excellence aime radoter. Par ailleurs, cette jeune dame pense à se suicider en moyenne 2 fois par jour. Les impulsions suicidaires sont parties intégrantes de la vie de cette jeune dame. »

« Un peu moins pour moi. Une moyenne d’1.5 fois par jour, je pense. »

« Je le savais. N’est-ce pas engrainé dans l’esprit d’un individu normal ? Ne vous en faites pas, mon seigneur. Nous sommes destinés à nager dans la boue pour l’éternité. Rien ne changera même si votre altesse s’en soucie. »

« Mmmh. »

J’hochai de la tête lentement.

Elle avait raison. Sans aucun doute, je partageais son opinion. Mais pourquoi souffrais-je de dépression à cet instant précis ? Je ne parvenais pas à saisir la raison. D’où venait le problème…… ?

« ……Mon humeur est devenue terrible. Oh Farnese. Puisqu’il en est ainsi, je déchargerai mon stress en anéantissant l’ennemi. Partons les détruire. »

« Cette jeune dame ne désapprouve pas cette suggestion…… Mais mon seigneur ? Agir sous le coup de l’émotion est une mauvaise habitude à avoir. Les sentiments personnels brouillent le jugement des gens. »

« Je ne le sais que trop bien. Mais que dois-je alors faire pour changer mon humeur ? Je n’ai d’autre choix que de voir la souffrance des autres pour réduire la mienne. »

Grommelai-je.

Mademoiselle Farnese hocha sa tête avec peine.

« Soit. Cette jeune dame ne fait que suivre les ordres de votre altesse. Cependant, si votre altesse est déprimée, pourquoi ne pas commander les troupes en main propre ? La frustration de votre altesse se dissiperait mieux si vous regardiez les humains tomber sous les ordres de votre altesse. »

« Ne t’en fais pas. Le but de cette bataille est de réveiller ton potentiel. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. »

« Votre altesse se montre têtu sur des sujets bien singuliers. »

Laura de Farnese secoua la tête.

« Cette jeune dame avertit votre altesse une dernière fois. Il y a une chance que sous les ordres de cette jeune dame, les soldats que votre altesse a engagés soient annihilés. Cette jeune dame est incertaine, mais il y a une possibilité de défaite même si les ennemis sont 1,000 et que nous avons 3,000 soldats. Est-ce que votre altesse est d’accord pour laisser à cette jeune dame le commandement des troupes ? »

« Je t’en prie, arrête de t’inquiéter. »

Je pressai la tête de Mademoiselle Farnese.

C’était son point faible que j’avais découvert durant les heures passés ensembles ces derniers jours.

Mademoiselle Farnese agita le bras et se tortilla.

« Ah-, ah-. Mon seigneur, pas la couronne. Je souffre. »

« Ecoute bien. La vie des troupes n’a aucune importance. Ce monde regorge de soldats, de toute façon. S’ils viennent à mourir, nous en trouverons d’autres, si nous venons à manquer de soldats, nous en entrainerons d’autres. Ton seigneur est tellement riche qu’il a peur que l’or ne commence à pourrir. »

« Ah- hoah, interdiiit de toucher la couronne…… »

Mademoiselle Farnese fondit en une flaque d’eau. L’expression de son visage ressemblait fortement à de la gelée. Pour quelqu’un qui ne craignait pas les chatouilles, cette jeune fille avait un étrange point faible.

« Toutefois, tu es un individu irremplaçable. Une personne qui ne peut pas être retrouvée peu importe le montant d’or que je dépense. Laisse moi te demander. Ai-je l’air d’une personne qui ignorerait un individu exceptionnel, qui dirigera plus de 500,000 personnes dans le futur, pour sauver la vie de 3,000 soldats ? »

« Mais cette jeune dame ignore tous des affaires militaires…… »

« Mon dieu, tais-toi. Je ne me souviens pas t’avoir donné la permission de me répondre. Fais-toi maltraiter en silence. »

« Aak-, aak-, aak-. La couronne c’est tricher…… »

Ooh.

A la vue de Mademoiselle Farnese se recroqueviller dans son coin, mon stress se dissipa un peu. Une réaction digne d’un pur sadique. Un individu exemplaire.

Bien. Je réussis à retourner à mon état normal. Le moi de d’habitude qui avais constamment raison.

Oublions Lapis Lazuli. Retournons jouer avec ces bandits, ces poltrons idiots, qui se croient tout permis et qui envahissent mon territoire sans aucune raison. Enseignons à ces imbéciles le sens du mot étiquette.

« De Farnese. Ne pense pas à un champ de bataille, pense à un jardin de jeu. 3,000 petits jouets que tu peux manier à ta guise. »

« Oooah…… Des jouets, hein ? »

« Exactement. La vie de ces soldats ne vaut rien. Pense à des points rouges sur la carte. Penses-tu que je te punirai pour avoir brisé quelques jouets ? »

En d’autres occasions, je ne parlerais pas avec une telle franchise.

Toutefois, Laura de Farnese et moi étions similaires. Nous faisions parti de la gamme de personnes égoïstes. Rien que pour elle du moins, je n’avais pas l’intention de mâcher mes mots.

La personne en question pensait surement pareil.

« Je comprends. Alors cette jeune dame se soumet aux ordres de votre altesse et jouera avec ces petits soldats. »

Mademoiselle Farnese hocha la tête.

« Cette jeune dame déploie l’avant-garde. »

Elle bougea la poupée en argile placée sur la carte.

Au moment où elle posa la figurine en argile avec un ‘toc. ‘

– La bataille débuta.

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


▯ Le Gardien Nordique, Margrave de Rosenberg, Georg von Rosenberg

Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 9, Jour 16

Alentours du Château du Seigneur Démon Dantalian


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« Votre altesse. L’unité de reconnaissance est de retour. »

« La bataille commence bientôt. Appelez-moi général, pas altesse. »

Je corrigeai sévèrement l’erreur de mon adjudant.

C’était difficile de devenir un excellent noble. En occasion normale, vous aviez des tonnes d’obligations sociales et de la paperasse administratives à gérer. En situation d’urgence, vous deviez prendre les commandes de l’armée pour partir en guerre. Magnanimité et clémence devaient coexister avec une dureté exemplaire.

Pour ainsi dire, le titre était impératif. Les mots contenaient une énergie spirituelle. Le regard des autres changeait en fonction du nom attribué au commandant.

En ce moment, je n’étais pas le souverain du duché de Rosenberg, mais le commandant d’une armée de mille soldats. Non pas son altesse le margrave, mais un vulgaire général. C’était peut-être l’obstination d’un vieil homme. Je suivais mes principes. Si les titres n’étaient pas respectés, l’ordre s’effondrerait.

« Oui. Mes excuses, général. Je ne referai plus cette erreur. »

« Bien. Donne-moi le rapport de l’équipe de reconnaissance. »

« Ils ont repéré une unité, qu’ils pensent hostile, nous bloquer la route devant nous. »

« Que ? »

J’ouvris grand les yeux.

« Vous me dites que le Seigneur Démon Dantalian possède des troupes sous ses ordres ? »

« Oui. Cependant, la véracité de cette information n’est pas certaine. »

Pas certaine ? Ce n’était pas une phrase plaisante à entendre. L’incertitude était la peste des militaires. Seule la confidence menait à la victoire.

« Des bannières ont été repérées au campement des ennemis, mais les éclaireurs ont rapporté que leur affiliation est inconnue. L’unité semble composé principalement de nains. »

« Une unité de nains d’affiliation inconnue, mmh…… ? Leur nombre ? »

« Ce n’est rien d’impressionnant, général. Selon les rapports, il y a, au plus, entre 100 et 200 soldats. »

« Je voudrai confirmer les faits de mes propres yeux. »

Avec ma monture, je me fis un chemin vers l’avant de l’armée. Peu après, je vis le campement ennemi stationné au sommet de la colline. Je plissai les yeux et examinai leur camp.

« Mmh, je vois que l’unité de reconnaissance prend leur travail au sérieux. Le nombre d’ennemis ne dépasse pas les 200. »

« C’est aussi ce que je pense. Devrions-nous dépêcher un messager pour connaitre l’affiliation de ces troupes ? »

Je secouai la tête.

« Inutile. Excluant Dantalian, il n’y a aucun autre Seigneur Démon qui réside dans cette région. »

« Mais si par chance, l’unité n’a rien à voir avec nos affaires…… »

« Je vous en suis reconnaissant pour vos conseils, mais je me vois obligé de refuser. Cette unité bloque la route que nous empruntons. Il n’existe pas de telles coïncidences. »

Une fois que je lui répondis clairement, mon adjudant hocha la tête pour faire signe qu’il avait compris et recula.

Toutefois, j’avais un mauvais pressentiment.

Que les opposants soient stationnés à la location exacte de notre invasion signifiait qu’ils étaient au courant de notre expédition. D’où avait fuité l’information……

Non, il ne serait pas trop tard d’investiguer plus tard. Aucune négligence n’était permise. Nous devions nous concentrer d’abord sur les forces ennemies devant nous.

« Adjudant, faites passer mon ordre ! Mobilisez la cavalerie et prenez d’assaut les forces ennemis sur les deux flancs. Infanterie, gardez vos positions. »

« Bien compris ! Compagnie de cavalerie, chargez leurs flancs ! »

Mon adjudant répéta mon ordre à voix haute. Aussitôt que l’ordre fut transmis aux compagnies, les clairons sonnèrent les cornes. Un son grand et vaillant. C’était une corne unique des régions nordiques d’Habsburg. J’adorais cet écho sur le champ de bataille.

Mon adjudant murmura.

« Les forces ennemies doivent être désespérées. Cette bataille sera difficile. »

Se montrait-il empathique envers les ennemis ? C’était troublant. Les sentiments personnels n’étaient rien qu’une luxure inutile sur le champ de bataille. Je les admonestai.

« Mais, nous aussi, avons nos propres raisons. Je me sens désolé pour Dantalian, mais il n’a pas d’autre choix que de devenir notre bouc émissaire. »

« Bien entendu. »

Hm. Est-ce que je m’inquiéterais trop ?

Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.


Je n’ai pas de check, donc si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !

Si vous appréciez la traduction, ou que vous voulez lire quelques chapitres en avance, n’hésitez pas à aller faire un tour sur mon Patreon !


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10 commentaires sur “Dungeon Defense – Volume 2 Chapitre 3 (Partie I)

  1. Tant que tu survis et les chapitres aussi on t’en voudra pas je pense JetonS.^^

    Ta oublier mettre en gras le texte quand c’est a nouveau Rosenberg qui parle, le dernier changement;

    Le Gardien Nordique, Margrave de Rosenberg, Georg von Rosenberg

    Calendrier Impérial : Année 1505, Mois 9, Jour 16

    Alentours du Château du Seigneur Démon Dantalian

    Super le chapitre, dommage qu’on connaisse en partie le résultat.

    Aimé par 1 personne

  2. Les jeux et la réalité étaient différents. Dans une guerre réelle, il n’y avait ni fenêtre de notification, ni mini carte pour nous informer que ‘les ennemis approchaient de cette direction.’ C’était déprimant, je devais trouver moi-même la location des assaillants

    je dirait plutôt la localisation^^. pareil pour plus loin (un peu après la découverte de la troupe des nain)

    « Ils ont repéré une unité, qu’ils pensent hostile, nous bloquer la route devant nous. »

    nous bloque plutôt que bloquer je pense^^. ou même « nous bloquent la route ».

    Pas certaine ? Ce n’était pas une phrase plaisante à entendre. L’incertitude était la peste des militaires. Seule la confidence menait à la victoire.

    confidence? je pense que ce n’est pas le bon mot… peut être que connaissance serait plus approprié?

    « Je vous en suis reconnaissant pour vos conseils, mais je me vois obligé de refuser. Cette unité bloque la route que nous empruntons. Il n’existe pas de telles coïncidences. »

    je vous suis reconnaissant ou bien mettre une virgule ne serait pas de trop^^. (je vous en suis reconnaissant, (la virgule içi). ou juste je vous suis reconnaissant pour vos conseil.

    après je peut me tromper pour tout cela (c’est même fort probable)…

    Aimé par 1 personne

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