Traducteur : JetonS
Adapt : ———
Check : ———
Une journée de retard, bon ça régresse 😦
Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.
« …… »
« …… »
Nous versions le thé dans la tasse de l’autre. Nous observâmes la buée blanchâtre s’échapper des tasses.
Les feuilles de thé s’empilèrent les unes sur les autres, mais l’eau garda sa texture transparente et ne s’embruma pas. Le thé, avec sa légère teinte de couleur, était plus transparente que de l’eau pure. La transparence était logique pour une boisson sans couleur, toutefois, voir le fond de la tasse à travers un liquide coloré était un phénomène divin et pur. Nous espérions éduquer Farnese de la même manière que ce thé. Lapis et moi n’avions aucune envie de la transformer en un verre d’eau banal, ce n’était pas l’éducation que nous souhaitions lui transmettre. Nous désirions couper, moudre et brasser les feuilles de thé, avant de verser cette boisson dans une tasse, voici l’éducation ultime par excellence. Farnese émettrait naturellement un parfum énivrant sans que nous ayons besoin de la tempérer. Cette artificialité précédait et remplaçait la nature. Nous dénigrions les adultes dont la soif d’autorité avait été castrée et nous ne respections pas les enfants qui étaient écrasés sous le poids de l’autorité. Nous étions impitoyables.
Je levai la tasse et l’approchai de mes lèvres. Le thé était froid. Tout en buvant ce thé froid, nous discutâmes à voix basse.
« Comment votre altesse aurait puni les violeurs ? »
« Mmh. Le but principal de cette manœuvre est d’instaurer la peur de la punition dans le cœur des soldats. Plus la punition sera distincte, meilleur sera l’effet, et plus l’effroi se faufilera dans leur cœur, moins ils seront tentés de récidiver. La coupure doit être nette d’un côté et brutale de l’autre. C’est la meilleure solution. »
Lapis hocha la tête.
« Une réponse logique. »
« Si c’était moi, j’aurais castré les organes génitaux des criminels et j’aurais percé un trou à l’ancienne localisation de leurs parties intimes. Cela étant fait, j’aurais ramené un orque ou un gobelin sauvage et je l’aurais forcé à les violer par ce trou. Ainsi, un message clair aurait été transmis, les violeurs seraient violés à leur tour. Les soldats auraient l’image de ce trou ravagé et violé imprimé dans leur esprit. Les soldats ne récidiveraient pas par crainte de voir la même punition leur être affligée. » (NDT : C’est Dantalian qui parle)
Lapis hocha la tête de nouveau.
« Remarquable. Excepté, la cerise sur le gâteau aurait été de découper leurs yeux et d’insérer leurs testicules dans ces cavités vides. Ainsi, cette métaphore les avertirait de ne pas commettre un crime, aveuglés par le désir sexuel. »
« Une idée splendide. »
Ce fut à mon tour d’hocher la tête.
« Cette métaphore enveloppe la clarté et l’obscurité. La pénalité ne serait que plus apparente. Surtout que tu ne jetterais pas les testicules coupés et tu les recyclerais. La beauté à son paroxysme. »
Notre compréhension l’un de l’autre était tacite. Nous deux n’avions aucune raison de ne pas nous aimer. Lapis et moi étions digne du proverbe, ‘un couple béni par les dieux.’
« Combien de points attribuerait votre altesse à la demoiselle une fois qu’elle résoudrait le problème ? »
« Je me demande. Je sens qu’elle atteindra tout juste les 30 points. »
« Votre altesse est généreuse. Celle-ci prédit 20 points. Celle-ci ne voit toujours pas pourquoi votre altesse a une opinion aussi favorable de la demoiselle. Qu’elle ait des talents cachés ou non, celle-ci est incapable de juger. »
« J’avoue qu’elle a parfois un côté ignorant …… »
Souris-je amèrement.
Néanmoins, nos connaissances se limitaient purement au domaine de la politique. La stratégie de guerre n’était pas notre domaine d’expertise. Nos correspondances quant à l’art de la guerre était soit non-existant, soit minime. Même Lapis se rendait légèrement compte que Farnese était un génie des tactiques militaires.
« Un monstre terrifiant sommeille sur ces montagnes gardées par les humains. Farnese sera l’épée qui se débarrassera du monstre. »
« …… Les puzzles ne sont pas la tasse de thé de celle-ci. Un monstre ? Qui peut bien être cet homme pour que votre altesse dise qu’il est monstrueux ? »
« Non. »
J’avalai le reste de la tasse de thé.
« Tu as tort. Elle est une femme. »
La meneuse qui exterminerait les Seigneurs Démons en 30 ans.
Dans ce monde, se trouvait une fille qui inviterait un jeune fermier sur un sol brûlant à rejoindre l’armée. Ce villageois remporterait par la suite le titre de ‘héros.’ Dans ce monde vivait une fille qui écraserait les ennemis qui luttaient, qui exécuterait les ennemis qui capitulaient, et qui chasserait les ennemis qui s’enfuyaient pour creuser leur tombe. Elle était une énergumène cruelle qui ne clignerait pas des yeux lorsqu’elle tuerait des nobles et qui ne ressentirait aucune empathie lorsqu’elle massacrerait ses propres sujets, et elle était une impératrice qui annihilerait les Seigneurs Démons pour unifier l’empire.
Oui.
.
– Connaissez-vous la fin de ce monde ?
.
En conséquence à la disparition des Seigneurs Démons, l’énergie magique qui fluait dans ce monde sortit de son lit jusqu’à finalement causer la destruction du monde. Le cerveau qui unifierait le continent était aussi la cause principale de sa destruction. Cette personne vivait en ce monde sous le titre de jeune princesse impériale.
Elizabeth.
Elizabeth A. E. von Habsburg.
Afin de la combattre, Farnese était essentielle. Si la princesse avait délogé l’épée connue sous le nom de héros, alors j’avais débusqué le sabre connu sous le nom de Farnese. Je savourai soucieusement le thé dans ma bouche.
Grandis vite, ma petite Farnese.
Grandis et mûris, oh ma Farnese.
Nous vivons pour ne pas mourir.
Ce Novel est traduit par JetonS de l’équipe Soreyawari & Co. Si vous lisez sur un site autre que Soreyawari.com, c’est que le Novel a été volé. Ne soutenez pas les voleurs, lisez sur le site original.
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Une heure plus tard, l’exécution eut lieu.
Farnese creusa un trou au-dessus de la rivière gelée. Les trois coupables furent plongés dans l’eau par le trou et furent immergés jusqu’au menton. La demoiselle ordonna aux sorcières de regeler la rivière. Les criminels, dont les têtes étaient en surplomb au-dessus de la glace, furent complètement piégés dans la rivière. Farnese courba son dos et les foudroya du regard.
« On raconte qu’un vieux monstre habite ces eaux. Que la fortune vous sourie. »
Les visages des coupables blanchirent immédiatement.
Les créatures vivant sous l’eau se ruèrent vers les hommes. L’ombre des bêtes dansa chaotiquement sous la glace.
Les criminels hurlèrent de terreur et se débattirent du mieux qu’ils le purent. En parallèle à ces mouvements rigoureux, les monstres se dépêchèrent sur leurs jambes et déchiquetèrent la chair présente.
.
– S’il vous plait, épargnez-nous !
– Nous nous excusons, oh grande générale ! Je vous en supplie !
.
Peu à peu.
Sous la rivière verglacée, les bêtes dévorèrent la chair des hommes portion par portion. Les monstres tailladèrent leurs pieds avec les dents, lacérèrent leurs tailles avec les écailles et mordillèrent leurs poumons avec les bouches. Au fur et à mesure que le temps passa, les cris s’atténuèrent. Un silence singulier s’abattit sur nous. Les milliers de soldats qui observaient l’exécution ne firent aucun bruit. Seule la tête des criminels ressortait de cette scène lugubre, teintant l’eau d’une couleur cramoisie.
Farnese jeta un dernier coup d’œil au sang qui se propageait sous ses pieds.
Puis elle souleva la tête d’un des coupables. Puisque leurs corps avaient été séparés de leurs têtes, Farnese n’eut aucun mal à détacher le crâne du reste. Elle examina l’expression des visages gelés et distordus par la douleur, telle une artiste qui jugeait l’œuvre d’un peintre de 3ème zone.
« Quelle mocheté. La forme des crânes est d’une laideur ingrate. »
Farnese jeta les crânes aux capitaines.
« Embrochez-les et mettez-les sur des piques. »
Les têtes des criminels furent empalées puis exposées au centre du village. Les mots ‘Violeurs’ avaient été sculptés sur leurs visages à l’aide d’un couteau. Le sang dégoulinait des coupures. Au milieu de cette nuit, le froid était tellement sévère que le sang avait gelé.
Le lendemain, les soldats laissèrent les têtes décapitées derrière eux et traversèrent les feuilles de glace. Tandis qu’ils marchaient par-dessus la rivière, les soldats regardèrent souvent sous leurs pieds. L’image des têtes décapitées était encore vivide dans leur esprit. Depuis ce jour, plus aucun soldat n’osa enfreindre les ordres militaires.
A l’insu des troupes, Lapis et moi étions en pleine évaluation.
« Tu vois ? 30 points. »
« Celle-ci dirait plutôt 20 points. »
Farnese avait choisi comme seule option la crainte de la punition. Il n’y avait aucune précision ou clarté, seul un effroi obscur avait empli le cœur des soldats. Et puisque le sentiment était ambigu et difforme, son existence était éphémère.
La punition de Farnese n’avait pas désherbé la racine du problème. Les officiers craindraient la Farnese qui avait puni les hommes, pas l’acte qui avait conduit à cette fin. Les officiers étaient des enfants grondés par leurs parents. Les parents qui essayaient d’éduquer leurs enfants à travers la peur étaient très semblables aux politiciens qui tentaient d’imposer leur autorité par la crainte. Ces erreurs étaient très communes. Ce ne serait une surprise pour personne si je disais que les mauvais parents faisaient de mauvais politiciens. Je persiflais les individus qui voulaient diriger un pays alors qu’ils n’étaient pas capables de gérer leur propre famille en dépit des conseils de Confucius et de Mencius.
Lapis laissa paraitre un soupir.
« Votre altesse, celle-ci est frustrée. A ce rythme, elle n’arrivera à rien, même si nous lui laissions 5 ans. »
« Que suggères-tu ? »
« Celle-ci souhaite remodeler son noyau. Si la demoiselle est inapte à saisir la logique d’elle-même, injectons-lui la raison par une piqûre. »
Les yeux de Lapis scintillèrent dangereusement.
— Ce fut la naissance de l’apprentissage par cœur.
Lapis éduqua Farnese avec plus d’ardeur qu’avant.
Dans une zone à l’abri du regard des soldats, Lapis frappait et façonnait Farnese. Lapis n’avait pas pour habitude de complimenter les autres. Elle ne prononça jamais le moindre mot de compliment et apprit à Farnese comment ne pas baisser la tête, comment ne pas bégayer, comment ne pas exprimer ses émotions, comment ne pas courber son dos, et comment ne pas ruiner sa démarche. Lapis parla doucement.
« Regarde devant. Parle bien. Marche droite. »
Farnese apprit les bonnes manières sous la contrainte. Après 4 jours de tourment, le jour de son discours arriva enfin. Lapis lui avait appris à bien orienter son regard, à bien diriger ses pas, et à hausser le ton aux moments opportuns. Sous le regard des milliers de soldats, Farnese articula son discours.
.
— Restreignez votre courage. Ne chargez pas avec vaillance sans penser au lendemain. Restreignez votre pitié. N’épargnez pas vos ennemis pour des raisons futiles. Restreignez vos désirs. Ne violez pas les femmes sous l’action de vos pulsions. Le courage que vous avez lorsque vous combattez aux côtés de vos alliés n’est pas de la braverie. La pitié que vous octroyez aux ennemis n’est pas de la bienveillance. Le désir que vous déchainez sur votre partenaire n’est pas de l’envie. Cette générale suprême haït les soldats inutilement courageux, elle déteste la pitié malvenue, et elle abomine le viol inconsidéré.
— Cette générale sollicite votre courage à vous, braves soldats, uniquement pour trancher la gorge des ennemis, elle quémande votre pitié uniquement pour pardonner vos collègues, et elle réclame vos désirs uniquement pour prendre la famille des ennemis. Préservez votre courage, conservez votre pitié, restreignez vos désirs, et dévouez votre terreur et votre effroi à cette générale. En retour, vous serez bénis par les offrandes de terreur et d’effroi de vos adversaires.
.
Les soldats s’exclamèrent.
Uniquement les soldats s’exclamèrent.
Une fois que le discours fut terminé, Lapis évalua sa performance.
« 30 points. Faites davantage d’effort pour réussir à improviser ce genre de discours à l’avenir. »
« …… »
Farnese se tourna vers moi. Son visage était dénué d’émotion, et pourtant, pour une raison quelconque, un désir de rédemption affluait de ses yeux.
« Mon seigneur …… »
Je souris à pleine dent.
« 10 points. Ce discours était pathétique. Qu’on te frappe davantage. »
« Même votre seigneureriiiiie ……. »
Farnese tomba à genoux sur la neige.
Farnese ignorait probablement qu’en son absence, Lapis et moi avions discuté des méthodes pour l’éduquer durant toute la nuit.
Nous sommes un couple dans l’excès, ma fille.
Que ce soit pour le meilleur ou le pire, Farnese grandissait sous la tutelle d’un Seigneur Démon.
Les soldats qui suivaient Farnese étaient devenus l’armée du Seigneur Démon.
Mademoiselle Farnese était la générale qui régnait sur le pouvoir militaire, j’étais le monarque qui s’occupait des besoins quotidiens des soldats, tandis que Lapis était la conseillère du campement. Mademoiselle Farnese avait agglutiné les soldats ensemble avec pour cœur la bienveillance, et Lapis avait apaisé leur esprit combatif en les débarrassant de la peste qui les habitait. Notre dépendance était mutuelle, nous étions une entité unie et aussi fermes que les caractères 凹凸. Notre corps était un Centre de Commandement Stratégique, Administratif et Logistique.
Parmi les mots caractérisant notre centre de commandement, Lapis était la logistique. Elle suivait notre avancée et s’assurait du bien-être matériel des soldats, notamment par l’achat des provisions. A l’arrière de notre armée, se trouvaient non seulement des wagons, mais aussi des marchands, des entremetteurs, et des prostituées. Le devoir de Lapis était de superviser et d’administrer les droits de ces personnages.
Elle était sans pitié.
Lapis Lazuli était ma froide amante et la cruelle tutrice de Farnese. Lapis ne se montrerait jamais généreuse envers ces marchands.
Au temps qu’il avait fallu à Farnese pour exécuter 2 soldats, Lapis avait déjà décapité 20 marchands. Lapis ne pardonnait pas les faiseurs de troubles de la zone marchande. Elle punissait horriblement chaque escroc. Lapis punissait les marchands en fonction de la gravité des offenses, et s’assurait de mettre en action la punition aussitôt que le verdict tombait.
Et le verdict de Lapis était toujours rapide.
« Tranchez-vous la gorge. »
« Dissociez vos membres. »
« Coupez votre estomac et étalez vos intestins. »
« Mourez enterrés. »
Les sentences de Lapis étaient toujours faciles à comprendre, et sans aucun quiproquo.
La cruelle vérité était que la méthode de punition était toujours l’exécution.
L’exécution par décapitation était souvent préférable aux autres méthodes. Le supplice de la roue était la deuxième meilleure option après la décapitation. Les condamnés gardaient un semblant de dignité dans ces cas-là.
Vous pouviez regarder le corps et vous dire, ‘Ah, c’est un gobelin,’ ou, ‘Ah, c’est un orque,’ en vous basant sur son apparence.
Toutefois, tous les condamnés n’avaient pas le luxe de garder leur dignité dans la mort. Par exemple dans le cas des proxénètes qui volaient le salaire des prostituées et qui abusaient d’elles, ils étaient écorchés vifs. Quant aux marchands qui escroquaient les soldats moins éduqués qu’eux, ils étaient éventrés, leurs intestins s’étalant tel un plat de nouille. Après leur exécution, le sol se repeignait d’un rouge vermillon.
Lapis était sans scrupule.
S’il y avait un seul écart de comportement, les coupables mourraient le jour même. Même si les nombres sur la liste correspondaient à la marchandise, s’il y avait un quelconque souci avec cargaison, Lapis remarquerait ce détail et s’assurerait de tuer le responsable. Il était impossible de tromper Lapis, la succube roturière qui avait grimpé les échelons de la Firme Keuncuska.
Puisque les soldats craignaient la Générale Farnese et puisque les marchands étaient terrifiés par les punitions de Lapis, l’avant-garde et l’arrière-garde de nos forces étaient paisibles.
Les voix des soldats qui discréditaient Mademoiselle Farnese et qui l’insultaient de prostituée humaine disparurent. En parallèle, les mots méprisants qui injuriaient Lapis de vulgaire roturière au sang-mêlé s’évanouirent dans l’air.
Tout ce que j’avais à faire était de me reposer.
Même si je vadrouillais de temps à autre, l’avancée de l’armée s’effectuait sans encombre.
Alors qu’une semaine s’écoula depuis le début de notre voyage, les capitaines émirent des propos surpris comme quoi c’était la première fois que la marche était aussi reposée. Normalement, une armée perdrait sa motivation au fur et à mesure des kilomètres et leur objectif deviendrait flou. Mais contre toute attente, l’armée de son altesse gagnait en force à mesures qu’elle avançait et leur objectif s’éclaircissait. Les capitaines déclarèrent que son altesse était la personnification du terme Grâce Royale.
Moi, qui me reposais confortablement, hochai la tête en signe de consentement. Tout mon travail consistait à donner le salaire aux soldats et à punir de temps en temps ceux qui détournaient les fonds. Une fois que je finissais ces tâches faciles, les soldats s’écriaient, ‘Hourrah pour son altesse le Seigneur Démon !’ sans que je ne leur demande rien. Farnese et Lapis étaient les travailleurs, je ne faisais que récolter le fruit de leur dur labeur.
Pour référence, mon mode de vie était le mode de vie des gagnants dans la vie.
Bonjour –.
Ce fut ainsi, qu’une semaine s’écoula.
Un champ libre s’étalait devant nous.
Des bruits de ‘clang, clang’ résonnèrent des fissures du ruisseau glacé sur lequel on marchait. Les soldats tenaient des outils et martelaient la glace. Derrière les hommes, se tenaient d’innombrables tentes dressées.
Le ruisseau coula au loin jusqu’à ce que notre vision fût bloquée par les tentes. Le ruisseau suivit son cours sous ces draps qui enveloppaient son corps et ressortit capricieusement de l’autre côté, poursuivant sa course inarrêtable. A chaque branche du ruisseau, 10 gobelins y étaient attachés et brisaient la glace. Cette scène s’étendait sur tout l’horizon.
Farnese examina l’horizon avec ses yeux.
« Une armée massive d’environ 60,000 …… »
La peau bleu-foncé des orques, la peau vert-olive des gobelins et la peau gris-cendre des trolls se mixèrent parmi les troupes vivant dans le campement militaire. Une myriade de couleur se pavanait devant nos yeux. De nombreuses espèces cohabitaient ensemble et voyageaient telle une colonie de fourmis. Ces soldats avaient construit un monde miniature.
Je ne voulais pas m’immiscer dans l’intimité de ce monde. Si on m’offrait l’opportunité de le visiter, je déclinerais sans vergogne. J’étais un peu trop jeune pour m’enthousiasmer devant un essaim d’individus.
« Est-ce vraiment 60,000 ? Ces gobelins ne portent aucun habit, ils sont probablement des servants et non des soldats. C’est inquiétant …… »
« De quoi vous préoccupez-vous, mon seigneur ? »
« Les soldats sont mélangés aux servants et aux valets, la discipline militaire est laxiste. Je crains que les soldats apparaissent nombreux, mais qu’en réalité, leur vaillance au combat ne soit pas à la hauteur de ce qu’on attendrait d’une si vaste armée. »
Tandis que nous nous mettions en rang pour saluer l’arrivée des Forces Alliées des Seigneurs Démons, qui s’étaient rassemblées pour réprimer les humains, Farnese déclara les mots suivants. Il semblerait qu’elle était impressionnée par la quantité de tentes recouvrant les champs.
« Mais le spectacle n’est-il pas grandiose ? »
« Tu peux le dire. »
J’hochai la tête.
« Cette vue est magnifiquement grandiose. »
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Au 12ème jour du 2nd mois.
Nous arrivâmes à la terre promise.
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Je n’ai pas de check, donc si jamais vous remarquez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me le signaler dans l’espace commentaire ! Merci !
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Merci pour le chapitre.
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Tjr aussi sadique hein😅
Sinon merci pour le chapitre
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J’avais presque raison pour la punition ! sauf que c’est Dantalian qui la proposer
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Merci pour le chapitre
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Merci pour mon cours de Vie avec Dantalian!
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Dantalian pervertit ses lecteurs, diantre, quelle abomination, on va se retrouver avec des psychopathes partout
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